Lettre x représentant une icône de fermeture
image couleur, uj portrait d'enfant à gauche et un champs de fleur rose à droite

© Pierre Hébert et René Lussier, Tu ressembles à moi, 2014 / © Charlotte Clermont, Plants Are Like People, 2018 

Résidence de création du 50e anniversaire de Vidéographe

Appel aux artistes


Date limite de soumission :
6 décembre 2020



En 2021, Vidéographe fêtera 50 ans d’engagement continu envers la recherche, le rayonnement, le partage et la communauté de la vidéo et des pratiques expérimentales de l’image en mouvement. Sans cesse animé par le feu légué par ses fondateurs et fondatrices, Vidéographe poursuit et développe des initiatives afin de demeurer un centre d’artistes foisonnant où se rassemblent, expérimentent, s’entraident et se forment des artistes de générations et d’horizons variés.

Dans le cadre de son 50e anniversaire, Vidéographe propose une résidence au cours de laquelle des artistes établis/mi-carrière et des artistes émergents seront jumelé.e.s pour produire de nouvelles œuvres. Nous espérons ainsi susciter des rencontres et contribuer à établir des ponts intergénérationnels au sein de notre communauté.

Nous invitons les artistes québécois.e.s et canadien.ne.s à soumettre une proposition indiquant la manière dont ils et elles envisagent ce travail collaboratif ainsi que ce qui les intéresse dans ce processus. Les artistes sélectionné.é.s seront invité.e.s à une rencontre de groupe au cours de laquelle les jumelages seront déterminés collectivement.

Cette résidence vise la création de monobandes qui pourront prendre différentes formes parmi lesquelles : art vidéo, animation, arts numériques, essai vidéo, documentaire, vidéo danse. Nous envisageons des œuvres de 5 à 20 minutes afin d’en faciliter la circulation, mais sommes ouvert.e.s à d’autres durées.

Vidéographe reconnaît la richesse de la diversité culturelle, sexuelle, identitaire et linguistique québécoise et canadienne. Nous encourageons ainsi les personnes issues de groupes traditionnellement sous-représentés, de minorités ou de groupes marginalisés à proposer des projets.

 

Conditions de réalisation
Chaque artiste recevra des honoraires de production de 5 000 $. Un budget de production pour la location d’équipements et d’experts externes (ex : mixage sonore, étalonnage) sera également alloué à chaque duo. Les œuvres seront produites en 2021-2022. Elles seront par la suite mises en circulation via notre service de distribution et intégrées à la collection. Les artistes conserveront les droits sur leur œuvre.

Veuillez noter que ce projet fera l’objet d’une demande de subvention. Sa réalisation est tributaire de l’obtention de cette dernière.

* Seules les candidatures retenues seront contactées *

 

Soumettre une proposition
Vous pouvez nous faire parvenir votre proposition en français (écrit), ou anglais (écrit), LSQ ou ASL (vidéo). Pour soumettre votre dossier, veuillez nous faire parvenir :

  • Une proposition expliquant votre intérêt pour le projet et votre approche de la création en collaboration (1 000 mots ou 5 minutes maximum);
  • Votre curriculum vitae;
  • De la documentation visuelle ou textuelle de projets antérieurs ou qui permettent d’illustrer votre proposition, maximum 15 images (max : 1024 px de large, 72 dpi) ou 10 minutes de vidéo.

Si vous envoyez des vidéos, veuillez nous envoyer un lien URL vers la ou les vidéos. N’oubliez pas d’indiquer le mot de passe s’il y a lieu.

 

DATE LIMITE POUR SOUMETTRE VOTRE DOSSIER : 6 décembre 2020

Seuls les dossiers envoyés par courriel seront acceptés. Merci d’indiquer RÉSIDENCE 50e dans l’intitulé de votre courriel et d’envoyer votre dossier à Charlie Carroll-Beauchamp à info@videographe.org.

 

Illustration: Lee Lai

Onze organismes culturels montréalais appuient ou réitèrent l’adhésion à PACBI et réaffirment leur engagement envers la libération de la Palestine

COMMUNIQUÉ DE PRESSE



Dans une forte déclaration de solidarité, onze organisations culturelles de Montréal ont officiellement endossé la Campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel d’Israël (PACBI), soulignant ainsi leur engagement envers le mouvement mondial de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS). Cette action collective souligne le rôle essentiel de la culture dans la résistance à l’oppression coloniale et le soutien à la libération de la Palestine. Alors qu’un accord de cessez-le-feu a été en partie conclu, ce soutien affirme que la lutte pour la justice, la résistance et la libération est plus importante que jamais.

Le mouvement BDS, lancé en 2004 par la société civile palestinienne, appelle à une pression soutenue et non violente pour mettre fin au projet colonial israélien et à l’occupation continue des terres palestiniennes. Les revendications du mouvement sont les suivantes :

  • Mettre fin à l’occupation et à la colonisation de toutes les terres palestiniennes et démanteler le mur de l’apartheid ; 
  • Reconnaître le plein droit des Palestinien·ne·s à l’égalité, tant à l’intérieur des frontières de 1948 que dans les territoires occupés ; et 
  • Soutenir le droit des réfugiés palestiniens à retourner dans leurs foyers, tel qu’il est inscrit dans le droit international et dans la résolution 194 de l’ONU.

En soutenant PACBI, ces organisations rejettent la complicité dans la normalisation du régime colonial israélien. Au contraire, elles s’engagent à soutenir l’autodétermination palestinienne en encourageant les pratiques artistiques et les collaborations culturelles qui résistent à l’oppression coloniale et amplifient les voix de la libération.

En octobre 2023, plus de 4 000 artistes et travailleurs culturels canadiens ont signé une lettre de solidarité déclarant : « En tant qu’artistes, travailleur·euse·s culturel·le·s et universitaires, nous soutenons fermement la lutte des Palestinien·ne·s pour la liberté et contre toutes les formes de racisme et de violence coloniale. » Cette déclaration collective souligne la conviction que l’art est intrinsèquement politique et que les artistes ont la responsabilité de se solidariser avec les communautés opprimées, y compris les Palestinien·ne·s. (Hernandez, Cassie. “4,000 Canadian Artists and Cultural Workers Sign Palestine Solidarity Letter.” Hyperallergic, 20 Oct. 2023.) 

Montréal, connue pour son paysage culturel dynamique, a une longue histoire d’engagement dans les luttes mondiales pour la justice. Cette décision collective reflète une prise de conscience croissante, parmi les travailleur·euse·s culturel·le·s, de l’importance de la solidarité internationale dans la lutte contre le colonialisme et l’apartheid.  

Ce soutien intervient à un moment critique, alors que les Palestinien·ne·s sont confrontés à une intensification du vol de terres, à une violence systémique et à des déplacements forcés dans le cadre de l’occupation israélienne en cours. La décision des organisations de rejoindre PACBI est une déclaration longuement attendue que la culture doit s’aligner sur les valeurs de justice et de libération.  

Les organisations qui soutiennent cette initiative se joignent à un mouvement mondial croissant d’artistes, d’universitaires et de travailleur·euse·s culturel·le·s qui s’engagent à soutenir le peuple palestinien dans sa lutte pour la libération et l’autodétermination. Ces organisations espèrent que plus d’organismes voudront adopter PACBI partout au Québec et au Canada.

À ce jour, les organisations suivantes ont unies leurs forces pour appuyer ou réaffirmer leurs engagements à PACBI: Ada X, articule, Atelier La Coulée, Céline Bureau, Centre Clark, Centre des arts actuels SKOL, Dazibao, Metonymy Press, Oboro, PME-ART et Vidéographe. 

 

À propos de PACBI  

La Campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel d’Israël (PACBI) a été lancée en 2004 dans le cadre du mouvement BDS. Elle appelle les institutions culturelles et les individus à refuser de se rendre complices des violations du droit international et des droits de l’homme commises par le régime colonial, en mettant l’accent sur le pouvoir de transformation de la solidarité mondiale. PACBI est engagé en faveur de la liberté d’expression telle qu’elle est stipulée dans le Pacte international relatif aux droits civils et politiques des Nations Unies (PIDCP) et rejette, en principe, les boycotts d’individus fondés sur leur opinion ou leur identité (telles que la citoyenneté, la race, le genre ou la religion).