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La photo d'un visage

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Mentorat

Le programme de mentorat de Vidéographe vise à encourager le développement professionnel et artistique des artistes en début de carrière. Les participant.e.s sélectionné.e.s dans le cadre de ce programme bénéficient de seize heures de rencontre avec un.e artiste professionnel.le de son domaine. Il ou elle peut également avoir accès à nos laboratoires numériques ou nos équipements de diffusion, selon la nature du projet. Le programme de mentorat vise à aider les artistes à développer un nouveau projet, explorer une nouvelle technique ou poursuivre la réalisation d’une œuvre en cours.

Les éditions 2021-2022 et 2022-2023 du programme de mentorat bénéficient du soutien financier de RBC par l’entremise du projet Artistes émergents RBC.

Les profils des artistes-mentors qui participent à ce programme peuvent être consultés ci-dessous.

Pour accéder à l’appel de dossiers de l’édition 2022-2023 du programme de mentorat, cliquez ici.

Margaret Haines

Margaret Haines

artiste multidisciplinaire

Originaire de Montréal, Margaret Haines est une artiste dont la pratique multidisciplinaire, fondée sur la recherche, combine de façon singulière le cinéma, la littérature, la philosophie, l’astrologie, la photographie et l’installation. Elle a étudié à l’École des Beaux-Arts de Paris, à l’Université Concordia et au California Institute of the Arts. Elle a exposé à Londres, Bruxelles, La Haye, Paris, New York et Los Angeles, et a été récemment résidente de la Rijksakademie van beeldende kunsten à Amsterdam. Elle achève actuellement son prochain livre sur la vie et l’œuvre de l’artiste, poète, actrice et occultiste Marjorie Cameron Parsons. Les derniers films de Haines sont des récits méandreux aux multiples facettes, truffés de recherches philosophiques. Son style de tournage et de montage fusionne les points de vue, mélange les scènes mises en scène et les rencontres improvisées. Le cadre de Haines oscille entre une myriade de styles cinématographiques traditionnels, du film de fiction hollywoodien au cinéma vérité, pour créer une forme unique. Les films sont truffés de références contradictoires aux œuvres de Jean Genet, Kate Millett, Adorno, et d’allusions à la mythologie grecque antique, à l’Amérique des entreprises, à la culture des célébrités, à l’astrologie et au magazine Thrasher. Le résultat est un examen de la culture et de l’esthétique qui élargit les définitions de ce qui est poétiquement et politiquement possible dans la catégorie de l’art de l’image en mouvement qu’est le court métrage.

Guillaume Vallée

Guillaume Vallée

réalisateur en cinéma expérimental

Cinéaste expérimental, artiste vidéo et commissaire indépendant, Guillaume Vallée est diplômé de l’Université Concordia en cinéma d’animation et titulaire d’un MFA in Studio Arts – Film Production. Il s’intéresse à toutes formes alternatives de l’image en mouvement. Son travail fait usage de différentes techniques techno-artisanales en explorant la matérialité médiatique par des interventions directes, des manipulations optiques et de la distorsion analogique dans le but de créer des œuvres hybrides et élargies. Il travaille principalement en Super8, 16mm et VHS.

 

Vallée questionne les notions de réappropriation et de recyclage, en traitant tout matériau comme du found footage au sein d’une pratique uniquement collaborative, dans le cadre de créations filmiques, vidéographiques et performatives. Ses performances audiovisuelles ont été présentées dans une multitude de festivals au Canada, aux États-Unis, en France, en Italie, au Japon et en Autriche, et ses films et vidéos expérimentaux, distribués par Vidéographe et Winnipeg Film Group, ont été présentés internationalement. Son travail a été récompensé 2013, pour The Yellow Ghost (Grand Prix Dérapage), en 2016 au festival WNDX (Festival of Moving Image) pour son court-métrage, Le bulbe tragique ( »Best Canadian Work ») et il fait gris dans ta tête, tout à coup, un vidéopoème co-réalisé avec l’artiste Sarah Seené, dans le cadre du Festival de la Poésie de Montréal (Grand Prix Vidéo-Poésie 2018).

 

Vallée est instructeur d’ateliers autour du cinéma expérimental et de l’art vidéo, en offrant, dans divers centres d’artistes, des formations sur le développement argentique à la main, le tirage contact, la peinture et gravure sur pellicule et le glitch analogique. Il a donné plusieurs présentations de son travail à l’international, donc à La Maison du Québec à Saint-Malo (France), au Space Cell Lab (Corée du Sud), à la filmkoop wien (Autriche), et aussi localement, dont à l’Université de Montréal, à l’Université Concordia et dans le cadre des Journées de la Culture.

 

Guillaume Vallée a été artiste en résidence à La Bande Vidéo (Canada) en 2017, à Le Fresnoy – studio national des arts contemporains (France) et à Signal Culture (États-Unis) en 2018. En 2020, il a pu réaliser trois résidences d’artistes : au Studio 303 (Montréal), pour la création d’une vidéodanse en collaboration avec l’artiste multidisciplinaire Calla Durose-Moya et les musicien-nes Pulsatilla & Hazy Montagne Mystique, chez Main Film (Montréal), dans le cadre du programme de soutien La Manufacture de Films, ce qui lui a permis de réaliser son dernier court-métrage expérimental sur 16mm Monsieur Jean-Claude et au studio Visual Alchemy (C-B) avec Al Razutis, pour l’apprentissage de la vidéo stéréoscopique (3D).