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© Vidéographe

Départ de la directrice générale de Vidéographe

Communiqué Spécial

Montréal, le 30 avril 2021



Vidéographe annonce aujourd’hui que Julie Tremble, directrice générale, quitte ses fonctions après 6 ans d’engagement passionné pour le rayonnement et le développement des formes expérimentales de l’image en mouvement au Québec. 

Durant son mandat à la direction générale, Julie Tremble aura su laisser une marque importante pour Vidéographe et pour les artistes qui y sont soutenu.e.s. D’abord, elle a recentré la mission de l’organisme autour des pratiques expérimentales de l’image en mouvement, ce qui a permis de redéfinir la place de Vidéographe dans l’écosystème national des arts médiatiques. Ses efforts importants pour mettre en valeur la collection de Vidéographe riche de 2 300 œuvres et la refonte de Vithèque en 2017, ont eu un impact majeur pour la diffusion et le rayonnement des artistes de la vidéo. Au cours des dernières années, Julie Tremble a travaillé à la mise sur pied de programmes de création pour les personnes s/Sourdes et a également favoriser une meilleure représentativité des communautés marginalisées autant dans la collection d’œuvres qu’au sein des différentes activités de Vidéographe. Julie Tremble a par ailleurs conçu un projet majeur d’immobilisation, qui aura un impact significatif pour la création et le rayonnement de la vidéo sur le plan national et international. Elle laisse derrière elle un organisme des plus vivant, dynamique, et pertinent pour sa communauté. 

 

«Je suis très reconnaissante de ces années passées à Vidéographe. Je tiens à remercier chaleureusement mes collègues, le Conseil d’administration et les membres pour leur engagement continu, leur générosité et leurs idées stimulantes. C’est grâce à ce feu que nous avons pu développer et réaliser ensemble une vision commune. Je remercie également les artistes et collaborateurs qui nous ont accordé leur confiance, ce fut un réel plaisir de travailler avec vous. Vidéographe est animé d’une communauté créative et chaleureuse à laquelle je suis fière d’appartenir. Vive Vidéographe ! » 

— Julie Tremble

 

Philippe Hamelin, Président du conseil d’administration de Vidéographe, tient à témoigner du fabuleux travail de la Directrice générale depuis son arrivée: «Le travail colossal accompli par Julie Tremble pendant son mandat à Vidéographe se distingue par sa rigueur, sa qualité et sa créativité dans le développement de nouvelles manières de faire et d’imaginer ce que peut être un centre d’artiste, mais surtout par son approche fédératrice et sa collégialité. Nous te remercions pour tout et te souhaitons beaucoup de plaisir dans la création. » 

— Philippe Hamelin pour le conseil d’administration

 

Toute l’équipe voudrait remercier Julie pour sa grande contribution à Vidéographe et lui souhaiter bonne chance dans ses projets futurs.

Illustration: Lee Lai

Onze organismes culturels montréalais appuient ou réitèrent l’adhésion à PACBI et réaffirment leur engagement envers la libération de la Palestine

COMMUNIQUÉ DE PRESSE



Dans une forte déclaration de solidarité, onze organisations culturelles de Montréal ont officiellement endossé la Campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel d’Israël (PACBI), soulignant ainsi leur engagement envers le mouvement mondial de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS). Cette action collective souligne le rôle essentiel de la culture dans la résistance à l’oppression coloniale et le soutien à la libération de la Palestine. Alors qu’un accord de cessez-le-feu a été en partie conclu, ce soutien affirme que la lutte pour la justice, la résistance et la libération est plus importante que jamais.

Le mouvement BDS, lancé en 2004 par la société civile palestinienne, appelle à une pression soutenue et non violente pour mettre fin au projet colonial israélien et à l’occupation continue des terres palestiniennes. Les revendications du mouvement sont les suivantes :

  • Mettre fin à l’occupation et à la colonisation de toutes les terres palestiniennes et démanteler le mur de l’apartheid ; 
  • Reconnaître le plein droit des Palestinien·ne·s à l’égalité, tant à l’intérieur des frontières de 1948 que dans les territoires occupés ; et 
  • Soutenir le droit des réfugiés palestiniens à retourner dans leurs foyers, tel qu’il est inscrit dans le droit international et dans la résolution 194 de l’ONU.

En soutenant PACBI, ces organisations rejettent la complicité dans la normalisation du régime colonial israélien. Au contraire, elles s’engagent à soutenir l’autodétermination palestinienne en encourageant les pratiques artistiques et les collaborations culturelles qui résistent à l’oppression coloniale et amplifient les voix de la libération.

En octobre 2023, plus de 4 000 artistes et travailleurs culturels canadiens ont signé une lettre de solidarité déclarant : « En tant qu’artistes, travailleur·euse·s culturel·le·s et universitaires, nous soutenons fermement la lutte des Palestinien·ne·s pour la liberté et contre toutes les formes de racisme et de violence coloniale. » Cette déclaration collective souligne la conviction que l’art est intrinsèquement politique et que les artistes ont la responsabilité de se solidariser avec les communautés opprimées, y compris les Palestinien·ne·s. (Hernandez, Cassie. “4,000 Canadian Artists and Cultural Workers Sign Palestine Solidarity Letter.” Hyperallergic, 20 Oct. 2023.) 

Montréal, connue pour son paysage culturel dynamique, a une longue histoire d’engagement dans les luttes mondiales pour la justice. Cette décision collective reflète une prise de conscience croissante, parmi les travailleur·euse·s culturel·le·s, de l’importance de la solidarité internationale dans la lutte contre le colonialisme et l’apartheid.  

Ce soutien intervient à un moment critique, alors que les Palestinien·ne·s sont confrontés à une intensification du vol de terres, à une violence systémique et à des déplacements forcés dans le cadre de l’occupation israélienne en cours. La décision des organisations de rejoindre PACBI est une déclaration longuement attendue que la culture doit s’aligner sur les valeurs de justice et de libération.  

Les organisations qui soutiennent cette initiative se joignent à un mouvement mondial croissant d’artistes, d’universitaires et de travailleur·euse·s culturel·le·s qui s’engagent à soutenir le peuple palestinien dans sa lutte pour la libération et l’autodétermination. Ces organisations espèrent que plus d’organismes voudront adopter PACBI partout au Québec et au Canada.

À ce jour, les organisations suivantes ont unies leurs forces pour appuyer ou réaffirmer leurs engagements à PACBI: Ada X, articule, Atelier La Coulée, Céline Bureau, Centre Clark, Centre des arts actuels SKOL, Dazibao, Metonymy Press, Oboro, PME-ART et Vidéographe. 

 

À propos de PACBI  

La Campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel d’Israël (PACBI) a été lancée en 2004 dans le cadre du mouvement BDS. Elle appelle les institutions culturelles et les individus à refuser de se rendre complices des violations du droit international et des droits de l’homme commises par le régime colonial, en mettant l’accent sur le pouvoir de transformation de la solidarité mondiale. PACBI est engagé en faveur de la liberté d’expression telle qu’elle est stipulée dans le Pacte international relatif aux droits civils et politiques des Nations Unies (PIDCP) et rejette, en principe, les boycotts d’individus fondés sur leur opinion ou leur identité (telles que la citoyenneté, la race, le genre ou la religion).