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@Nathalie Bujold, Cabaret, 2009

Distribution et aspects juridiques de la vidéo indépendante

DISCUSSION EN LIGNE

18 juin 2021
10 h à 15 h 15 sur Zoom

Gratuit sur inscription



Cette journée de formation s’adresse aux artistes de la vidéo indépendante qui souhaitent en apprendre davantage sur la distribution et les aspects juridiques entourant leur pratique.

La formation aura lieu en ligne via la plateforme Zoom. Un accès pour joindre la discussion virtuelle sera envoyé par courriel aux personnes inscrites.

Gratuit sur inscription

Veuillez noter que notre champ d’expertise réside au niveau des œuvres vidéo indépendantes et que l’information ira en ce sens. Une présentation sera faite par chacun.e des intervenant.e.s et sera suivie d’une période de discussion.


Au programme :

La distribution d’une œuvre vidéo indépendante

Denis Vaillancourt et Marion Lévesque-Albert vous invitent à décortiquer les différents enjeux touchant la distribution d’œuvres vidéo indépendantes. Cette discussion se veut une introduction aux différentes étapes de la distribution d’une œuvre, du circuit des festivals aux autres avenues possibles.

  • Présentation des intervenant.e.s.
  • Que fait un distributeur exactement ?
  • Présentation du contrat type et explications de certaines clauses.
  • Évaluation de la portée d’une œuvre. À qui s’adresse-t-elle ? À qui veut-on la proposer ?
  • Les festivals : les circuits, les premières, les frais, comment s’y retrouver ?
  • S’auto-distribuer, c’est possible ?
  • Ressources et pistes.

Les aspects juridiques d’une œuvre vidéo indépendante

Présentation et discussion des principes juridiques guidant la production et la diffusion d’une œuvre vidéo indépendante par Georges Azzaria. Explication des notions de droit d’auteur, de droit à l’image et des principales clauses devant se retrouver dans un contrat.

Le droit d’auteur

  • Originalité
  • Titularité
  • Droit moral
  • Exceptions

Le droit à l’image

  • Principe
  • Portée

Les contrats

  • Libération des droits
  • Contenu d’un contrat
  • Exemples de clauses

Date : vendredi 18 juin 2021 de 10h à 15h15

Horaire de la journée :

10 h à 12 h 30 : La distribution d’une œuvre vidéo indépendante avec Denis Vaillancourt et Marion Lévesque-Albert

12 h 30 à 13 h 30 : Pause dîner

13 h 30 : Présentation de l’Alliance des arts médiatiques indépendants (AAMI) et de leur projet portant sur les Normes de présentation des arts médiatiques en ligne avec Benjamin J. Allard

13h45 à 15h15 : Les aspects juridiques d’une œuvre vidéo indépendante avec Georges Azzaria

Pour tous renseignements additionnels, veuillez contacter : Charlie Carroll-Beauchamp à l’adresse info@videographe.org

 

Nos intervenant.e.s

Denis Vaillancourt

Coordonnateur de la distribution – Vidéographe

Denis Vaillancourt a étudié le cinéma, le théâtre et la littérature. Entré à Vidéographe en 1999, il y occupe depuis un poste au sein du secteur de la distribution. Ses principales tâches consistent, entre autres, à sélectionner les œuvres, à les programmer, à les proposer aux programmateurs et aux commissaires ainsi qu’aux événements vidéographiques. Ayant à cœur de faire rayonner les œuvres ici et à l’international, il a su gagner la confiance des artistes qui sont représentés par Vidéographe.

Marion Lévesque-Albert

Chargée des ventes et des festivals – Vidéographe

Marion Lévesque-Albert a fait ses études en cinéma, en gestion et en littérature. Ayant un vif intérêt pour le cinéma indépendant, elle a notamment travaillé pour les Rencontres internationales du documentaire de Montréal à plusieurs reprises. Connaissant très bien le circuit des festivals locaux et internationaux, Marion collabore et soutient les artistes de Vidéographe à travers le processus de distribution de leurs oeuvres. Depuis peu, Marion coordonne aussi les activités de programmation de Vidéographe.

Georges Azzaria

Professeur titulaire – Université Laval

Georges Azzaria est professeur de propriété intellectuelle et de méthodologie à la Faculté de droit de l’Université Laval à Québec. Ses premières recherches ont porté sur les rapports entre l’art et le droit d’auteur, ainsi que sur le statut socio-économique des artistes. Depuis quelques années, il s’intéresse plus particulièrement aux technologies numériques sous l’angle de la propriété intellectuelle, de la vie privée et de la régulation juridique.

Depuis 2017, il est le Directeur de l’École d’art de la Faculté d’aménagement, d’architecture, d’art et de design de l’Université Laval.

Benjamin J. Allard

Chargé de projet – Alliance des arts médiatiques indépendants (AAMI)

Benjamin J. Allard est un artiste et un enseignant. Travaillant entre les installations in situ, les structures interactives et les projets commissariaux, J. Allard questionne les documents d’archives avec un intérêt particulier pour les notions d’historiographie, les contextes institutionnels et la dimension politique de notre vie privée. Il a complété une maîtrise en Visual Arts à l’Université de la Colombie-Britannique et un baccalauréat en Communication Studies à l’Université Concordia.

Illustration: Lee Lai

Onze organismes culturels montréalais appuient ou réitèrent l’adhésion à PACBI et réaffirment leur engagement envers la libération de la Palestine

COMMUNIQUÉ DE PRESSE



Dans une forte déclaration de solidarité, onze organisations culturelles de Montréal ont officiellement endossé la Campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel d’Israël (PACBI), soulignant ainsi leur engagement envers le mouvement mondial de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS). Cette action collective souligne le rôle essentiel de la culture dans la résistance à l’oppression coloniale et le soutien à la libération de la Palestine. Alors qu’un accord de cessez-le-feu a été en partie conclu, ce soutien affirme que la lutte pour la justice, la résistance et la libération est plus importante que jamais.

Le mouvement BDS, lancé en 2004 par la société civile palestinienne, appelle à une pression soutenue et non violente pour mettre fin au projet colonial israélien et à l’occupation continue des terres palestiniennes. Les revendications du mouvement sont les suivantes :

  • Mettre fin à l’occupation et à la colonisation de toutes les terres palestiniennes et démanteler le mur de l’apartheid ; 
  • Reconnaître le plein droit des Palestinien·ne·s à l’égalité, tant à l’intérieur des frontières de 1948 que dans les territoires occupés ; et 
  • Soutenir le droit des réfugiés palestiniens à retourner dans leurs foyers, tel qu’il est inscrit dans le droit international et dans la résolution 194 de l’ONU.

En soutenant PACBI, ces organisations rejettent la complicité dans la normalisation du régime colonial israélien. Au contraire, elles s’engagent à soutenir l’autodétermination palestinienne en encourageant les pratiques artistiques et les collaborations culturelles qui résistent à l’oppression coloniale et amplifient les voix de la libération.

En octobre 2023, plus de 4 000 artistes et travailleurs culturels canadiens ont signé une lettre de solidarité déclarant : « En tant qu’artistes, travailleur·euse·s culturel·le·s et universitaires, nous soutenons fermement la lutte des Palestinien·ne·s pour la liberté et contre toutes les formes de racisme et de violence coloniale. » Cette déclaration collective souligne la conviction que l’art est intrinsèquement politique et que les artistes ont la responsabilité de se solidariser avec les communautés opprimées, y compris les Palestinien·ne·s. (Hernandez, Cassie. “4,000 Canadian Artists and Cultural Workers Sign Palestine Solidarity Letter.” Hyperallergic, 20 Oct. 2023.) 

Montréal, connue pour son paysage culturel dynamique, a une longue histoire d’engagement dans les luttes mondiales pour la justice. Cette décision collective reflète une prise de conscience croissante, parmi les travailleur·euse·s culturel·le·s, de l’importance de la solidarité internationale dans la lutte contre le colonialisme et l’apartheid.  

Ce soutien intervient à un moment critique, alors que les Palestinien·ne·s sont confrontés à une intensification du vol de terres, à une violence systémique et à des déplacements forcés dans le cadre de l’occupation israélienne en cours. La décision des organisations de rejoindre PACBI est une déclaration longuement attendue que la culture doit s’aligner sur les valeurs de justice et de libération.  

Les organisations qui soutiennent cette initiative se joignent à un mouvement mondial croissant d’artistes, d’universitaires et de travailleur·euse·s culturel·le·s qui s’engagent à soutenir le peuple palestinien dans sa lutte pour la libération et l’autodétermination. Ces organisations espèrent que plus d’organismes voudront adopter PACBI partout au Québec et au Canada.

À ce jour, les organisations suivantes ont unies leurs forces pour appuyer ou réaffirmer leurs engagements à PACBI: Ada X, articule, Atelier La Coulée, Céline Bureau, Centre Clark, Centre des arts actuels SKOL, Dazibao, Metonymy Press, Oboro, PME-ART et Vidéographe. 

 

À propos de PACBI  

La Campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel d’Israël (PACBI) a été lancée en 2004 dans le cadre du mouvement BDS. Elle appelle les institutions culturelles et les individus à refuser de se rendre complices des violations du droit international et des droits de l’homme commises par le régime colonial, en mettant l’accent sur le pouvoir de transformation de la solidarité mondiale. PACBI est engagé en faveur de la liberté d’expression telle qu’elle est stipulée dans le Pacte international relatif aux droits civils et politiques des Nations Unies (PIDCP) et rejette, en principe, les boycotts d’individus fondés sur leur opinion ou leur identité (telles que la citoyenneté, la race, le genre ou la religion).