Lettre x représentant une icône de fermeture

© Hoa, Tram Anh Nguyen, 2022

Vtape x Vidéographe

Programmation

Jeudi 6 mars 2025 à 19 h
VTape
Vtape, Bachir/Yerex Presentation Space
Addresse: 401 Richmond St W Suite 452, Toronto, ON M5V 3A8

Gratuit



Vidéographe et Vtape, en partenariat avec Le Labo, unissent leurs forces afin de célébrer la richesse et la diversité des pratiques en art vidéo des scènes montréalaise et torontoise. Le programme, assemblé avec soin par les équipes des deux centres, réunit neuf œuvres tirées de leur collection respective et réalisées par treize artistes émergent.e.s. Grâce à ce programme conjoint, Vidéographe et Vtape souhaitent souligner et poursuivre leur collaboration de longue date. 

 

PROGRAMME (70 min)

  • Ko pyhare, para siempre, Fiorella Boucher, Laura Criollo-Carrillo, 2022, 5 min
  • Am I Human?, Gladys Lou, 2022, 1 min 37 s
  • Hommage à Rose Drummond, Antoine Amnotte-Dupuis, 2023, 12 min 23 s
  • Horse in Motion, Lillian Ross-Millard, 2022, 10 min 17 s
  • En attendant Lolo, Jules Ronfard, 2022, 8 min
  • The Propagation of Uncertainty, Emily DiCarlo, 2020, 5 min 50 s
  • Mindscapes, Valeryia Naboikina; Malte Leander, 2023, 8 min 40 s
  • Kauaʻi ʻōʻō, Samy Benammar, 2023, 3 min 48 s
  • Hoa, Tram Anh Nguyen, 2022, 14 min 24 s

 

SYNOPSIS

Ko pyhare, para siempre, Fiorella Boucher, Laura Criollo-Carrillo, 2022, 5 min

Issue de deux mondes qui ne se parlent pas, une fille s’adresse à sa mère et à sa grand-mère. Elle voyage à travers des espaces entre  origines, impostures et blessures.

 

Am I Human?, Gladys Lou, 2022, 1 min 37 s

Am I Human ? est une exploration posthumaine des données, de l’intelligence artificielle et de la surveillance à l’aide de la vidéo et du son. Le glitch à l’écran perturbe la communication et illustre le questionnement de l’artiste sur la difficulté d’être humain au sein de standards culturels normatifs.

 

Hommage à Rose Drummond, Antoine Amnotte-Dupuis, 2023, 12 min 23 s

Le compositeur Jean Derome et son ensemble rendent un vibrant hommage à l’éminente artiste québécoise de land art Rose Drummond au moyen d’une collection de chansons fantaisistes ready-mades, mises en images par un assemblage d’archives familiales en 16 mm et de performances filmées altérées.

 

Horse in Motion,  Lillian Ross-Millard, 2022, 10 min 17 s

Une personne traverse un paysage numérique saturé à la recherche de son deuil. Elle utilise de vieilles photos et vidéos prises avec un téléphone comme repères pour l’aider à naviguer. Cette œuvre explore une expérience amnésique de la perte et s’inspire de celle décousue du deuil et de la mélancolie vécue par l’artiste pendant et autour de la pandémie.

 

En attendant Lolo, Jules Ronfard, 2022, 8 min 

Sur une route de campagne, un couple parti faire une balade en scooter se retrouve immobilisé suite à une panne d’essence. En attendant leur ami Lolo, une discussion philosophique s’ensuit.

 

The Propagation of Uncertainty, Emily DiCarlo, 2020, 5 min 50 s

L’installation vidéo à trois canaux d’Emily DiCarlo, The Propagation of Uncertainty , explore la friction entre ce qu’elle appelle « l’infrastructure du temps et l’intimité de la durée ». L’œuvre se concentre sur les normes de fréquence temporelle et sur la manière dont notre monde accéléré et interconnecté repose sur les fondements du temps universel coordonné (UTC). Alors que les aéroports, les marchés boursiers et les télécommunications fonctionnent selon une organisation temporelle précise, l’UTC est omniprésent et fait autorité mais en réalité, il est tout sauf absolu.

 

Mindscapes, Valeryia Naboikina; Malte Leander, 2023, 8 min 40 s

La notion d’évasion fait référence à la propension des individus à fuir les défis habituels de la vie pour se réfugier dans l’accueil réconfortant, mais trompeur, de la fantaisie. À travers une exploration multidimensionnelle, ce film trace un parcours qui englobe les phases transformatrices d’un départ, d’une immersion et d’un retour.

 

Kauaʻi ʻōʻō, Samy Benammar, 2023, 3 min 48 s

En 2000, l’Union internationale pour la conservation de la nature a déclaré l’extinction officielle de l’ʻŌʻō de Kauai. De cet oiseau endémique de l’île hawaïenne éponyme, il ne reste qu’un enregistrement de son chant réalisé par l’ornithologue David Boynton. Entre les territoires et les cimes, l’artiste espère toujours retrouver la trace des oiseaux disparus.

 

Hoa, Tram Anh Nguyen, 2022, 14 min 24 s

En vietnamien, « hoa » signifie fleur. C’est aussi le prénom de la bà nội (grand-mère paternelle) du cinéaste. Avant de développer des troubles de la mémoire, sa grand-mère, Tuyết Hoa, a écrit un livre autobiographique sur sa vie et ses événements. Le livre, traduit du vietnamien, est intitulé Memories of Tuyết Hoa [Mémoires de Tuyết Hoa] et sous-titré When My Country is Peaceful : Mémoires d’une étudiante de Saigon [Quand mon pays est en paix. Mémoires d’une étudiante de Saigon]. Elle lit désormais ce livre tous les jours dans sa maison à Hanoi.

 

PARTENAIRES 

Vtape 

Incorporée en tant qu’organisme à but non lucratif en 1983, Vtape est l’un des principaux distributeurs d’arts médiatiques au Canada. Son catalogue de distribution comprend plus de 6 700 œuvres indépendantes d’environ 1 500 artistes canadiens et internationaux, couvrant la période de 1969 à aujourd’hui. De plus, Vtape offre un accès public à une vaste collection de matériaux de recherche sur l’art vidéo et les artistes, et propose un service de restauration et de numérisation pour les artistes, les musées, les galeries, les organisations artistiques et d’autres clients.

 

Vidéographe 

Vidéographe est un centre d’artistes voué à la recherche et à la diffusion de l’image en mouvement. Ceci comprend notamment les expérimentations en art vidéo, en animation, en arts numériques, en essai vidéo, en documentaire, en vidéo danse et en fiction.

 

Le Labo

Le Labo est un espace d’expérimentation et de production artistique dans le champ des arts médiatiques, de l’interdisciplinarité et du numérique. Autrement appelé le Laboratoire d’Art, il est le seul centre d’artistes autogéré francophone de Toronto et le seul centre de production en arts médiatiques et nouveaux médias francophone de l’Ontario.

Ici, nous stimulons et mettons en relation des artistes et commissaires francophones et francophiles en arts médiatiques ainsi que le grand public pour les lancer dans une aventure artistique qui les transporte bien souvent du présentiel au virtuel, de l’espace public à l’écran. Le Labo soutient tout particulièrement la période de création et d’expérimentation et à tout niveau de carrière, qu’ils soient chevronnés, à mi-carrière ou bien émergents.

 

© Post-partum, Marie-Josée Saint-Pierre, 2004

vidéo-club : Premières œuvres

PROGRAMMATION

29 avril 2025 - 19 h
Cinéma Moderne



Vidéographe convie les cinéphiles à une soirée de projection et d’échanges autour de Premières œuvres, un programme rassemblant les premiers courts métrages d’artistes reconnu·e·s dans le milieu du cinéma et de la vidéo. L’événement sera suivi d’une discussion en présence de plusieurs cinéastes invité·e·s, dont Chloé Leriche, Marie-Josée Saint-Pierre, Anne Émond, Alexa-Jeanne Dubé et Étienne Lacelle.

À travers la programmation de ces neuf films réalisés entre 1988 et 2019, Vidéographe célèbre l’importance de l’audace et de l’expérimentation dans le parcours de plusieurs voix singulières du cinéma québécois et canadien. De la fiction à l’animation en passant par le documentaire, ces courts métrages témoignent d’une prise de risque assumée que ce soit par la forme, les thématiques abordées, les moyens de production ou les technologies utilisées.

 

► Cliquez ici pour obtenir vos billets

 

PROGRAMME 

  • Once You’ve Shot the Gun, You Can’t Stop the Bullet, Jayce Salloum, 7 min 13 s, 1988
  • The Bridge, Karl Lemieux, 3 min 30 s, 1998
  • L’homme et la fenêtre, Chloé Leriche, 2 min 30 s, 2001
  • Post-partum, Marie-Josée Saint-Pierre, 10 min, 2004
  • Juillet, Anne Émond, 9 min 58 s, 2006
  • Parallèle Nord, Félix Dufour-Laperrière, 6 min 48 s, 2012
  • Tengri, Alisi Telengut, 5 min 34 s, 2012
  • Scopique, Alexa-Jeanne Dubé, 12 min 6 s, 2017
  • En el tumulto de la calle, Étienne Lacelle, 5 min 50 s, 2019

 

 

 

Illustration: Lee Lai

Onze organismes culturels montréalais appuient ou réitèrent l’adhésion à PACBI et réaffirment leur engagement envers la libération de la Palestine

COMMUNIQUÉ DE PRESSE



Dans une forte déclaration de solidarité, onze organisations culturelles de Montréal ont officiellement endossé la Campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel d’Israël (PACBI), soulignant ainsi leur engagement envers le mouvement mondial de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS). Cette action collective souligne le rôle essentiel de la culture dans la résistance à l’oppression coloniale et le soutien à la libération de la Palestine. Alors qu’un accord de cessez-le-feu a été en partie conclu, ce soutien affirme que la lutte pour la justice, la résistance et la libération est plus importante que jamais.

Le mouvement BDS, lancé en 2004 par la société civile palestinienne, appelle à une pression soutenue et non violente pour mettre fin au projet colonial israélien et à l’occupation continue des terres palestiniennes. Les revendications du mouvement sont les suivantes :

  • Mettre fin à l’occupation et à la colonisation de toutes les terres palestiniennes et démanteler le mur de l’apartheid ; 
  • Reconnaître le plein droit des Palestinien·ne·s à l’égalité, tant à l’intérieur des frontières de 1948 que dans les territoires occupés ; et 
  • Soutenir le droit des réfugiés palestiniens à retourner dans leurs foyers, tel qu’il est inscrit dans le droit international et dans la résolution 194 de l’ONU.

En soutenant PACBI, ces organisations rejettent la complicité dans la normalisation du régime colonial israélien. Au contraire, elles s’engagent à soutenir l’autodétermination palestinienne en encourageant les pratiques artistiques et les collaborations culturelles qui résistent à l’oppression coloniale et amplifient les voix de la libération.

En octobre 2023, plus de 4 000 artistes et travailleurs culturels canadiens ont signé une lettre de solidarité déclarant : « En tant qu’artistes, travailleur·euse·s culturel·le·s et universitaires, nous soutenons fermement la lutte des Palestinien·ne·s pour la liberté et contre toutes les formes de racisme et de violence coloniale. » Cette déclaration collective souligne la conviction que l’art est intrinsèquement politique et que les artistes ont la responsabilité de se solidariser avec les communautés opprimées, y compris les Palestinien·ne·s. (Hernandez, Cassie. “4,000 Canadian Artists and Cultural Workers Sign Palestine Solidarity Letter.” Hyperallergic, 20 Oct. 2023.) 

Montréal, connue pour son paysage culturel dynamique, a une longue histoire d’engagement dans les luttes mondiales pour la justice. Cette décision collective reflète une prise de conscience croissante, parmi les travailleur·euse·s culturel·le·s, de l’importance de la solidarité internationale dans la lutte contre le colonialisme et l’apartheid.  

Ce soutien intervient à un moment critique, alors que les Palestinien·ne·s sont confrontés à une intensification du vol de terres, à une violence systémique et à des déplacements forcés dans le cadre de l’occupation israélienne en cours. La décision des organisations de rejoindre PACBI est une déclaration longuement attendue que la culture doit s’aligner sur les valeurs de justice et de libération.  

Les organisations qui soutiennent cette initiative se joignent à un mouvement mondial croissant d’artistes, d’universitaires et de travailleur·euse·s culturel·le·s qui s’engagent à soutenir le peuple palestinien dans sa lutte pour la libération et l’autodétermination. Ces organisations espèrent que plus d’organismes voudront adopter PACBI partout au Québec et au Canada.

À ce jour, les organisations suivantes ont unies leurs forces pour appuyer ou réaffirmer leurs engagements à PACBI: Ada X, articule, Atelier La Coulée, Céline Bureau, Centre Clark, Centre des arts actuels SKOL, Dazibao, Metonymy Press, Oboro, PME-ART et Vidéographe. 

 

À propos de PACBI  

La Campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel d’Israël (PACBI) a été lancée en 2004 dans le cadre du mouvement BDS. Elle appelle les institutions culturelles et les individus à refuser de se rendre complices des violations du droit international et des droits de l’homme commises par le régime colonial, en mettant l’accent sur le pouvoir de transformation de la solidarité mondiale. PACBI est engagé en faveur de la liberté d’expression telle qu’elle est stipulée dans le Pacte international relatif aux droits civils et politiques des Nations Unies (PIDCP) et rejette, en principe, les boycotts d’individus fondés sur leur opinion ou leur identité (telles que la citoyenneté, la race, le genre ou la religion).