Lettre x représentant une icône de fermeture
L’image répétée d’une femme jouant au violoncelle.

© Nathalie Bujold, Textiles de cordes, 2013

Vidéographe à Téhéran

Programmation

Le vendredi 19 février et le 26 février 2016



Programmation:
Karine Boulanger et Audrey Brouxel
En collaboration avec Katayoun Dibamehr

Avec les œuvres de Nathalie Bujold, Nayla Dabaji, Félix Dufour-Laperrière, Chantal duPont, Pierre Hébert et René Lussier, Véronique Laperrière M., Rick Raxlen, Andrée-Anne Roussel, Guillaume Vallée et Steven Woloshen.

Approche de l’art vidéo au Québec
Une sélection d’œuvres tirées de la collection de Vidéographe sera présentée lors de la 6ème édition du Festival Limited Access à la galerie Aknoon (Isaphan, Iran) en collaboration avec VA (Espace Indépendant de l’Art Contemporain). La seconde projection aura lieu à New Media Society (Téhéran, Iran) en collaboration avec la galerie d’art Aaran. Le festival international d’images en mouvement, de musiques et de performances a été fondé par la Parkingallery projects , espace de diffusion indépendant d’arts médiatiques.

Les œuvres de cette programmation présentent des postures d’artistes pluridisciplinaires, de générations distinctes et d’influences différentes, réalisées aux cours des trois dernières années et issues de la collection de Vidéographe. Exception faite de la vidéo de Rick Raxlen qui nous ramène 30 ans en arrière, et qui permet de faire montre de l’évolution et du statut actuel de l’art vidéo au Québec.

Ces vidéos questionnent tout autant la matérialité du médium vidéo – analogique ou numérique – que la décomposition ou l’expérimentation sur le son. En résultent des productions plongeant le spectateur dans des univers oniriques et poétiques où utopie et dystopie s’entrecroisent et renversent notre appréhension du monde.

 

PROGRAMME
15 soldiers, 11 machines, 8 cows de Rick Raxlen, 8min ,36
Les Larmes d’Éros de Andrée-Anne Roussel et Guillaume Vallée, 5 min
Frobisher bay de Steven Woloshen, 2 min 40
Parallèle Nord de Félix Dufour-Laperrière, 7 min
You look like me de Pierre Hébert et René Lussier , 5 min 46
Visages de Chantal duPont, 2 min 16
Le souffle d’Uranie de Véronique La perrière M., 9 min
Textile de cordes de Nathalie Bujold, 1 min
Rumeurs de Nayla Dabaji, 8 min 24

Illustration: Lee Lai

Onze organismes culturels montréalais appuient ou réitèrent l’adhésion à PACBI et réaffirment leur engagement envers la libération de la Palestine

COMMUNIQUÉ DE PRESSE



Dans une forte déclaration de solidarité, onze organisations culturelles de Montréal ont officiellement endossé la Campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel d’Israël (PACBI), soulignant ainsi leur engagement envers le mouvement mondial de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS). Cette action collective souligne le rôle essentiel de la culture dans la résistance à l’oppression coloniale et le soutien à la libération de la Palestine. Alors qu’un accord de cessez-le-feu a été en partie conclu, ce soutien affirme que la lutte pour la justice, la résistance et la libération est plus importante que jamais.

Le mouvement BDS, lancé en 2004 par la société civile palestinienne, appelle à une pression soutenue et non violente pour mettre fin au projet colonial israélien et à l’occupation continue des terres palestiniennes. Les revendications du mouvement sont les suivantes :

  • Mettre fin à l’occupation et à la colonisation de toutes les terres palestiniennes et démanteler le mur de l’apartheid ; 
  • Reconnaître le plein droit des Palestinien·ne·s à l’égalité, tant à l’intérieur des frontières de 1948 que dans les territoires occupés ; et 
  • Soutenir le droit des réfugiés palestiniens à retourner dans leurs foyers, tel qu’il est inscrit dans le droit international et dans la résolution 194 de l’ONU.

En soutenant PACBI, ces organisations rejettent la complicité dans la normalisation du régime colonial israélien. Au contraire, elles s’engagent à soutenir l’autodétermination palestinienne en encourageant les pratiques artistiques et les collaborations culturelles qui résistent à l’oppression coloniale et amplifient les voix de la libération.

En octobre 2023, plus de 4 000 artistes et travailleurs culturels canadiens ont signé une lettre de solidarité déclarant : « En tant qu’artistes, travailleur·euse·s culturel·le·s et universitaires, nous soutenons fermement la lutte des Palestinien·ne·s pour la liberté et contre toutes les formes de racisme et de violence coloniale. » Cette déclaration collective souligne la conviction que l’art est intrinsèquement politique et que les artistes ont la responsabilité de se solidariser avec les communautés opprimées, y compris les Palestinien·ne·s. (Hernandez, Cassie. “4,000 Canadian Artists and Cultural Workers Sign Palestine Solidarity Letter.” Hyperallergic, 20 Oct. 2023.) 

Montréal, connue pour son paysage culturel dynamique, a une longue histoire d’engagement dans les luttes mondiales pour la justice. Cette décision collective reflète une prise de conscience croissante, parmi les travailleur·euse·s culturel·le·s, de l’importance de la solidarité internationale dans la lutte contre le colonialisme et l’apartheid.  

Ce soutien intervient à un moment critique, alors que les Palestinien·ne·s sont confrontés à une intensification du vol de terres, à une violence systémique et à des déplacements forcés dans le cadre de l’occupation israélienne en cours. La décision des organisations de rejoindre PACBI est une déclaration longuement attendue que la culture doit s’aligner sur les valeurs de justice et de libération.  

Les organisations qui soutiennent cette initiative se joignent à un mouvement mondial croissant d’artistes, d’universitaires et de travailleur·euse·s culturel·le·s qui s’engagent à soutenir le peuple palestinien dans sa lutte pour la libération et l’autodétermination. Ces organisations espèrent que plus d’organismes voudront adopter PACBI partout au Québec et au Canada.

À ce jour, les organisations suivantes ont unies leurs forces pour appuyer ou réaffirmer leurs engagements à PACBI: Ada X, articule, Atelier La Coulée, Céline Bureau, Centre Clark, Centre des arts actuels SKOL, Dazibao, Metonymy Press, Oboro, PME-ART et Vidéographe. 

 

À propos de PACBI  

La Campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel d’Israël (PACBI) a été lancée en 2004 dans le cadre du mouvement BDS. Elle appelle les institutions culturelles et les individus à refuser de se rendre complices des violations du droit international et des droits de l’homme commises par le régime colonial, en mettant l’accent sur le pouvoir de transformation de la solidarité mondiale. PACBI est engagé en faveur de la liberté d’expression telle qu’elle est stipulée dans le Pacte international relatif aux droits civils et politiques des Nations Unies (PIDCP) et rejette, en principe, les boycotts d’individus fondés sur leur opinion ou leur identité (telles que la citoyenneté, la race, le genre ou la religion).