Lettre x représentant une icône de fermeture
image vidéo en noir et blanc. Un œil au milieu de l’image. _ X_ en rouge se superpose à l’oeil

© Laura Jeanne Lefavre, _x_prologue

Spécial Vidéographe Special

Programmation

Du 11 février au 9 avril 2016
Dazibao, Montréal



Vernissage le 11 février à 19 h
Programme vidéo préparé pour Dazibao par France Choinière en partenariat avec Vidéographe.

La saison dernière, Dazibao avait parcouru très librement le catalogue de Vtape. Pour cette seconde itération, Dazibao propose une démarche similaire – et tout aussi fragmentaire –, en traversant cette fois-ci le catalogue de Vidéographe. Rassemblant 16 bandes vidéo, le programme propose une lecture non linéaire qui tente de faire saillir certain angles particuliers à Vidéographe, allant de la confession autobiographique au portrait onirique, des œuvres collage au documentaire engagé, voire revendicateur, en passant par la performance pensée pour l’image.

PROGRAMME (présenté en boucle)

Entrée en scène, Robert Forget pour Vidéographe, 1972, 10 min 15 sec
Rien ne va plus, Julie-C. Fortier 2002, 2 min 10 sec
_ X _ (prologue), laura jeanne lefave, 1999, 3 min
Paula, Luc Courchesne, 1983, 5 min 50 sec
Sleeping Car, Monique Moumblow 2000, 5 min 38 sec
Liberté de parole, Steven Woloshen, 2012, 0 min 28 sec
Las Mujeres de Pinochet (Les femmes de Pinochet), Eduardo Menz, 2005, 12 min
Intervalle, Nayla Dabaji ,2014 , 8 min 21 sec
Tableau 16, Mario Côté, 1992, 4 min 14 sec
RGB, manon labrecque, 1994, 3 min
L’Amertube, Jean-Pierre Boyer, 1972, 12 min 20 sec
Blanket (Snow), Rachel Echenberg, 2003, 4 min 42 sec
24 X Caprices, Frédéric Moffet et Manon Oligny, 2002 , 7 min
A Super Natural Premiere, Kevin Kelly 1997 , 6 min
I am Monty Cantsin, Jean Décarie (Neam Cathod), 1989, 5 min
Speak White, Pierre Falardeau, 1980, 6 min 34 sec

DAZIBAO
5455, avenue de Gaspé, rez-de-chaussée – espace 109,
Montréal (Québec) Canada H2T 3B3
514 845-0063

La galerie est ouverte du mardi au samedi de midi à 17 h

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Illustration: Lee Lai

Onze organismes culturels montréalais appuient ou réitèrent l’adhésion à PACBI et réaffirment leur engagement envers la libération de la Palestine

COMMUNIQUÉ DE PRESSE



Dans une forte déclaration de solidarité, onze organisations culturelles de Montréal ont officiellement endossé la Campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel d’Israël (PACBI), soulignant ainsi leur engagement envers le mouvement mondial de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS). Cette action collective souligne le rôle essentiel de la culture dans la résistance à l’oppression coloniale et le soutien à la libération de la Palestine. Alors qu’un accord de cessez-le-feu a été en partie conclu, ce soutien affirme que la lutte pour la justice, la résistance et la libération est plus importante que jamais.

Le mouvement BDS, lancé en 2004 par la société civile palestinienne, appelle à une pression soutenue et non violente pour mettre fin au projet colonial israélien et à l’occupation continue des terres palestiniennes. Les revendications du mouvement sont les suivantes :

  • Mettre fin à l’occupation et à la colonisation de toutes les terres palestiniennes et démanteler le mur de l’apartheid ; 
  • Reconnaître le plein droit des Palestinien·ne·s à l’égalité, tant à l’intérieur des frontières de 1948 que dans les territoires occupés ; et 
  • Soutenir le droit des réfugiés palestiniens à retourner dans leurs foyers, tel qu’il est inscrit dans le droit international et dans la résolution 194 de l’ONU.

En soutenant PACBI, ces organisations rejettent la complicité dans la normalisation du régime colonial israélien. Au contraire, elles s’engagent à soutenir l’autodétermination palestinienne en encourageant les pratiques artistiques et les collaborations culturelles qui résistent à l’oppression coloniale et amplifient les voix de la libération.

En octobre 2023, plus de 4 000 artistes et travailleurs culturels canadiens ont signé une lettre de solidarité déclarant : « En tant qu’artistes, travailleur·euse·s culturel·le·s et universitaires, nous soutenons fermement la lutte des Palestinien·ne·s pour la liberté et contre toutes les formes de racisme et de violence coloniale. » Cette déclaration collective souligne la conviction que l’art est intrinsèquement politique et que les artistes ont la responsabilité de se solidariser avec les communautés opprimées, y compris les Palestinien·ne·s. (Hernandez, Cassie. “4,000 Canadian Artists and Cultural Workers Sign Palestine Solidarity Letter.” Hyperallergic, 20 Oct. 2023.) 

Montréal, connue pour son paysage culturel dynamique, a une longue histoire d’engagement dans les luttes mondiales pour la justice. Cette décision collective reflète une prise de conscience croissante, parmi les travailleur·euse·s culturel·le·s, de l’importance de la solidarité internationale dans la lutte contre le colonialisme et l’apartheid.  

Ce soutien intervient à un moment critique, alors que les Palestinien·ne·s sont confrontés à une intensification du vol de terres, à une violence systémique et à des déplacements forcés dans le cadre de l’occupation israélienne en cours. La décision des organisations de rejoindre PACBI est une déclaration longuement attendue que la culture doit s’aligner sur les valeurs de justice et de libération.  

Les organisations qui soutiennent cette initiative se joignent à un mouvement mondial croissant d’artistes, d’universitaires et de travailleur·euse·s culturel·le·s qui s’engagent à soutenir le peuple palestinien dans sa lutte pour la libération et l’autodétermination. Ces organisations espèrent que plus d’organismes voudront adopter PACBI partout au Québec et au Canada.

À ce jour, les organisations suivantes ont unies leurs forces pour appuyer ou réaffirmer leurs engagements à PACBI: Ada X, articule, Atelier La Coulée, Céline Bureau, Centre Clark, Centre des arts actuels SKOL, Dazibao, Metonymy Press, Oboro, PME-ART et Vidéographe. 

 

À propos de PACBI  

La Campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel d’Israël (PACBI) a été lancée en 2004 dans le cadre du mouvement BDS. Elle appelle les institutions culturelles et les individus à refuser de se rendre complices des violations du droit international et des droits de l’homme commises par le régime colonial, en mettant l’accent sur le pouvoir de transformation de la solidarité mondiale. PACBI est engagé en faveur de la liberté d’expression telle qu’elle est stipulée dans le Pacte international relatif aux droits civils et politiques des Nations Unies (PIDCP) et rejette, en principe, les boycotts d’individus fondés sur leur opinion ou leur identité (telles que la citoyenneté, la race, le genre ou la religion).