Lettre x représentant une icône de fermeture

© Nicolas Lachapelle, Souterrains, 2017

Souterrains
Nicolas Lachapelle

Projet en cours

Soutien à la création



Soutien à la création

Après s’être violemment fait repoussés du centre-ville de Détroit, quelques individus rebuts du mouvement Occupy ont trouvés refuge sous la bannière de Fireweed Universe City. Ils et elles ont élus domicile dans un quartier délaissé par les forces de l’ordre, autrefois quartier résidentiel, désormais rêve américain en ruines, échec frappant de la banlieue, désert alimentaire vidé de ses services municipaux. Depuis, ils et elles occupent illégalement les quelques maisons qui s’y érigent encore de ça de là, en accroissant chaque été le nombre au gré des nouveaux arrivages et des départs de déshérité.es, pèlerin.e.s ou idéalistes de passage. Au cœur de l’Amérique qu’on prétend encore faste, encore prospère, derrière le décor se trouve une autre Amérique; pauvre, isolée, sans recours, ignorante, en crise. Détroit, au cœur de ce que l’on surnomme la Rust Belt, est l’emblème de cette face cachée du rêve américain. C’est dans ce contexte que Fireweed a vu le jour. Le terme est bien choisi pour désigner la communauté et réfère aux mauvaises herbes s’incrustant dans les conditions les moins prospères à la vie, le renouveau là où l’on n’y se serait pas attendu. La communauté constitue un refuge contre la dureté du monde, une nouvelle famille pour certain.e.s, un endroit de réconfort passager pour d’autres. Par ce projet, je souhaite explorer le potentiel créateur de la crise que traverse l’Amérique, la liberté qu’elle confère aux individus qui s’organisent, la résilience des individus qui comme à Fireweed s’unissent et font prospérer et croître le meilleur de l’humanité.

Nicolas Lachapelle

Se définissant d'abord comme conteur, aventurier et militant, Nicolas travaille à la documentation d’autres manières d’être au monde et à la création d’un cinéma à la fois non-autoritaire et collaboratif. Son premier long-métrage, Lumières sur l’eau, un documentaire réalisé en collaboration avec les enfants de la communauté Crie de Waswanipi constitue un jalon dans cette démarche. À travers un travail formel sur le langage et sur sa dissociation de l’astreinte seule de raconter, Nicolas souhaite intégrer la sensorialité à l’expérience cinématographique. Cette tangente traverse son travail dans sa recherche d’un cinéma sensoriel, complet et collaboratif et le mène notamment de la Côte Nord à la Baie James, du Grand Nord à Détroit où il œuvre et collabore à divers projets.

© Nathalie Bujold

Ouvrages par Nathalie Bujold

PROGRAMMATION - LANCEMENT ET PROJECTION

30 mai 2024
18 h suivi de la projection à 19 h
Dazibao Gallery

Entrée libre



Pour célébrer la publication de la monographie « Ouvrage » de Nathalie Bujold, Dazibao et Vidéographe vous invitent à un événement spécial. Cette soirée sera l’occasion exclusive de découvrir en avant-première la publication, accompagnée d’une sélection de ses films.

Couvrant plus de deux décennies d’exploration expérimentale, le programme de films présente treize vidéos distribuées par Vidéographe, dont les titres vont de « Emporium » à « Le chant des cerises ». Chaque vidéo est un élément marquant de l’évolution de l’artiste Bujold, capturant son exploration ludique de l’image, du son et du mouvement.

 

PROGRAM  62 minutes

  • Emporium, 10 min 55 s, 1999
  • Comptes à rebours, 3 min 25 s, 2002
  • La montagne Sainte-Victoire, 5 min 27 s,  2005. 
  • Les trains où vont les choses, 8 min 30 s, 2006
  • All the good things (we could have done), 5 min 13 s, 2008
  • Permanent smile, 4 min 20 s, 2008
  • O.K. Gerard, 4 min 11 s, 2009
  • Cabaret, 11 min 10 s, 2009
  • Merci, 1 min 15 s, 2013
  • Textile de cordes, 1 min 20 s ,2013.
  • Le meilleur de HIT, 4 min 45 s, 2009-2020
  • Métronomies, 48 s, 2022
  • Le chant des cerises, 1 min 07 s, 2023

 

BIOGRAPHIE

Nathalie Bujold est une artiste multidisciplinaire vivant et travaillant à Verdun. En 1985, elle est l’une des membres fondateurs du centre d’artistes et collectif d’art l’Œil de Poisson à Québec. Elle termine un baccalauréat à l’Université Laval en 1992, où elle remporte le Prix René-Richard. En 2008, elle reçoit le Prix de la création artistique du Conseil des arts et des lettres du Québec. En 2016, elle obtient sa maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’UQAM. Ses monobandes sont distribuées par Vidéographe et elle est représentée par la galerie ELLEPHANT.