Lettre x représentant une icône de fermeture
Portrait en couleur d’un homme blond en chemise blanche. Se superposent des images en transparence.

©Owen Eric Wood, Self Portrait, 2004

Lucie Szechter
Son propre visage en partage

Programmation en ligne

24 mai - 24 août 2018
Vithèque

Gratuit



Le programme Son propre visage en partage a été réalisé lors d’une résidence de recherche et de commissariat de Lucie Szechter à Vidéographe en avril-mai 2018, et s’interroge sur les enjeux soulevés par le visage dans la pratique de l’autofilmage.

Qu’est-ce que l’autofilmage ?
Littéralement Auto : du grec αὐτὸς signifiant « par soi-même » et Filmage : action de filmer. Se filmer soi-même. Le premier dispositif d’autofilmage qui pourrait nous venir en tête est certainement celui d’une caméra au poing retournée vers la personne qui se filme elle-même. Comme c’est le cas pour les « selfies »-vidéos tournées avec un cellulaire. L’entrée dans le champ du bras qui tient l’appareil d’enregistrement est un indice simple à identifier. Le geste associe au sein même du plan les deux fonctions de l’auteur-e de cet enregistrement : la personne filmée est également la personne qui filme, et vice versa. [ + ]

Visionnez le programme+

Les œuvres sélectionnées
Abba Mao, Pascal Lièvre, 2011, 4 min 30 s
L’image de l’Afrique au Québec, Cheikh Tidiane Gadio, 1986, 27 min
AD INFINITUM., Lydie Jean-Dit-Pannel, 2017, 34 min
Cut the parrot (coupez le perroquet), Donigan Cumming, 1996, 40 min
You Must Remember This, marshalore, 1978-1979, 26 min
Manipuler son corps, Laëtitia Bourget, 1998, 4 min 30 s
Self portrait, Eric Owen Wood, 2004, 2 min 45 s
Du front tout le tour de la tête, Chantal duPont, 2000, 30 min
Got away in the dying moments, Dennis Day et Ian Middleton, 1992, 5 min
Le récit d’A, Esther Valiquette, 1990, 20 min

 

Biographie
Née à Nantes (France) en 1987, Lucie Szechter a obtenu sa Maîtrise en Études Cinématographiques à l’Université de Montréal avant d’intégrer le programme doctoral en recherche-création « Art et Sciences de l’art » à l’École de Recherche Graphique (Bruxelles) et l’Université de Liège avec la bourse nationale Fresh allouée par le FNRS. En 2014, elle tourne son premier court-métrage de fiction Plage(s) produit par le Groupe de Recherches et d’Essais cinématographiques (G.R.E.C). Plage(s) a été sélectionné dans de nombreux festivals, notamment à Côté Court (Pantin), au Festival International de Films de Femmes (Créteil), et a reçu le prix « Courts d’ici 2014 » à Nice pour Un festival c’est trop court. Lucie Szechter a été invitée l’année suivante par le centre d’art contemporain le BAL à Paris pour réaliser un projet cinématographique avec des enfants dans le cadre de leur programme « La Fabrique du regard ». En 2016 elle a finalisé son second film, 27 ans, un travail documentaire articulant témoignages sonores et found footage. Fin 2016, sur l’invitation du G.R.E.C, de France 2 et l’Agence du court métrage, elle réalise un film d’une minute pour une collection hommage aux opérateurs Lumière. Lucie Szechter tourne actuellement son nouveau film, L’Oreille décollée, produit par Aurora films avec le soutien de la région Pays de la Loire et du CNC. Elle écrit également sur le cinéma dans des revues canadiennes et françaises. cargocollective.com/lucieszechter

 

Lauréate de la résidence REW/FF : Ylenia Olibet

Résidence pour commissaire et programmateur.rice émergent.e - Vithèque

2025



Nous sommes ravi.e.s d’annoncer que Ylenia Olibet est la lauréate de notre résidence REW/FF.

 

Ylenia Olibet est une chercheuse et enseignante basée à Montréal depuis 2016, actuellement stagiaire postdoctorale à l’Université McGill. Sa recherche interroge la manière dont l’archive audiovisuelle inspire les mouvements sociaux. Sa démarche met à l’avant des perspectives transnationales et décoloniales ainsi que les approches féministes et queer appliquées à la culture cinématographique dans la francophonie. Ylenia est titulaire d’un doctorat en études cinématographiques de l’Université Concordia, où, en août 2023, elle a soutenu sa thèse intitulée « La culture cinématographique féministe québécoise au 21e siècle : une perspective transnationale ». Son doctorat et son postdoctorat ont été financés par les Fonds de Recherche du Québec. Elle a publié dans Feminist Media Studies, Feminist Media Histories, Mai: Journal of Feminist Visual Culture, European Journal of Women’s Studies ainsi que dans des ouvrages collectifs. 

 

Dans le cadre de sa résidence de commissariat au Vidéographe, Ylenia propose une réflexion sur Montréal. Comment la collection du Vidéographe documente les transformations urbaines de Montréal ? Le but est de réfléchir sur la construction sociale de l’espace à travers des enjeux matériels – comme par exemple la gentrification ou la crise environnementale – et sur l’espace urbain comme prisme pour penser les résistances au-delà de toute essentialisation territoriale et identitaire.