Lettre x représentant une icône de fermeture
Affiche film Mireille dansereau VU PAS VUE. le visage triste d'une femme

© Mireille Dansereau, VU PAS VUE, 2018

VU PAS VUE de Mireille Dansereau
Sortie en salle

Projection

11 - 17 janvier 2019
18 h 15, à la Cinémathèque québécoise



PREMIÈRE MONDIALE du nouveau film Mireille Dansereau

Vidéographe a le plaisir d’annoncer la sortie en salle de VU PAS VUE, 28e film de la pionnière du cinéma
québécois Mireille Dansereau, réalisatrice notamment de La vie rêvée (1972) ou encore Le sourd dans la ville (1987).

Le film sera précédé de Moi un jour (1967), premier court métrage de la cinéaste, numérisé pour l’occasion
par la Cinémathèque québécoise.

Dossier de presse

 

DISCUSSION – Lundi 14 janvier 2019, projection à 17 h 30,
suivie d’une discussion avec Mireille Danserau, qui sera accompagnée de :
. Martine Delvaux, Romancière, essayiste et professeure à l’UQAM
. Bénédicte Décary, comédienne
. Julie Ravary-Pilon, stagiaire postdoctorale Département d’études littéraires à l’UQAM et à l’Institut de recherches et d’études féministes (IREF)

 

SYNOPSIS
À la mort de son père, une femme hérite de sa collection de films, qui se révèlent être des films pornographiques. Cette découverte la pousse à un questionnement à la fois violent et libérateur sur son rapport au père, au désir, à l’amour et au regard. Objet hybride, le film entremêle autobiographie, film expérimental et fiction. Les acteurs Bénédicte Décary, Gilles Renaud et Nathalie Coupal incarnent les personnages principaux, alors que Mireille Dansereau joue son propre rôle.

 

Bande annonce

 

BIOGRAPHIE
Monteuse, productrice, réalisatrice et scénariste, Mireille Dansereau est né à Montréal en 1943. Malgré ses dix-huit années de danse, elle termine une licence ès lettres à l’Université de Montréal et se tourne vers le cinéma. En 1967, elle réalise un premier film, Moi un jour. Elle poursuit ses études et obtient une maîtrise ès arts au Royal College of Art (Londres). C’est en Angleterre qu’elle réalise Compromise (1968). Elle expérimente la vidéographie dans le cadre du programme Challenge for Change de l’ONF avec
Les immigrants (1981) et continue l’exploration de ce médium en réalisant Forum (1969). Cinéaste indépendante, elle participe à la fondation de l’ACPAV qui produit son film La vie révée (1972), premier long métrage québécois de fiction réalisé par une femme dans l’industrie. Elle a entre autres réalisé J’me marie, j’me marie pas (1973), Rappelle-toi (1975), Familles et variations (1977), L’arrache-cœur (1979), Le sourd dans la ville (1987), Entre elle et moi (1992), Les seins dans la tête (1994), Duo pour une soliste (1997), Les cheveux en quatre (1997) et La vie d’abord (1999). Sans être militante, elle a comme thème principal la libération de la femme, tant sur le plan social, affectif que psychologique. Les sujets de ses films évoluent au rythme de son cheminement personnel. realisatrices-equitables.com/mireille-dansereau

 

logo Cinémathèque québécoise

Illustration: Lee Lai

Onze organismes culturels montréalais appuient ou réitèrent l’adhésion à PACBI et réaffirment leur engagement envers la libération de la Palestine

COMMUNIQUÉ DE PRESSE



Dans une forte déclaration de solidarité, onze organisations culturelles de Montréal ont officiellement endossé la Campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel d’Israël (PACBI), soulignant ainsi leur engagement envers le mouvement mondial de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS). Cette action collective souligne le rôle essentiel de la culture dans la résistance à l’oppression coloniale et le soutien à la libération de la Palestine. Alors qu’un accord de cessez-le-feu a été en partie conclu, ce soutien affirme que la lutte pour la justice, la résistance et la libération est plus importante que jamais.

Le mouvement BDS, lancé en 2004 par la société civile palestinienne, appelle à une pression soutenue et non violente pour mettre fin au projet colonial israélien et à l’occupation continue des terres palestiniennes. Les revendications du mouvement sont les suivantes :

  • Mettre fin à l’occupation et à la colonisation de toutes les terres palestiniennes et démanteler le mur de l’apartheid ; 
  • Reconnaître le plein droit des Palestinien·ne·s à l’égalité, tant à l’intérieur des frontières de 1948 que dans les territoires occupés ; et 
  • Soutenir le droit des réfugiés palestiniens à retourner dans leurs foyers, tel qu’il est inscrit dans le droit international et dans la résolution 194 de l’ONU.

En soutenant PACBI, ces organisations rejettent la complicité dans la normalisation du régime colonial israélien. Au contraire, elles s’engagent à soutenir l’autodétermination palestinienne en encourageant les pratiques artistiques et les collaborations culturelles qui résistent à l’oppression coloniale et amplifient les voix de la libération.

En octobre 2023, plus de 4 000 artistes et travailleurs culturels canadiens ont signé une lettre de solidarité déclarant : « En tant qu’artistes, travailleur·euse·s culturel·le·s et universitaires, nous soutenons fermement la lutte des Palestinien·ne·s pour la liberté et contre toutes les formes de racisme et de violence coloniale. » Cette déclaration collective souligne la conviction que l’art est intrinsèquement politique et que les artistes ont la responsabilité de se solidariser avec les communautés opprimées, y compris les Palestinien·ne·s. (Hernandez, Cassie. “4,000 Canadian Artists and Cultural Workers Sign Palestine Solidarity Letter.” Hyperallergic, 20 Oct. 2023.) 

Montréal, connue pour son paysage culturel dynamique, a une longue histoire d’engagement dans les luttes mondiales pour la justice. Cette décision collective reflète une prise de conscience croissante, parmi les travailleur·euse·s culturel·le·s, de l’importance de la solidarité internationale dans la lutte contre le colonialisme et l’apartheid.  

Ce soutien intervient à un moment critique, alors que les Palestinien·ne·s sont confrontés à une intensification du vol de terres, à une violence systémique et à des déplacements forcés dans le cadre de l’occupation israélienne en cours. La décision des organisations de rejoindre PACBI est une déclaration longuement attendue que la culture doit s’aligner sur les valeurs de justice et de libération.  

Les organisations qui soutiennent cette initiative se joignent à un mouvement mondial croissant d’artistes, d’universitaires et de travailleur·euse·s culturel·le·s qui s’engagent à soutenir le peuple palestinien dans sa lutte pour la libération et l’autodétermination. Ces organisations espèrent que plus d’organismes voudront adopter PACBI partout au Québec et au Canada.

À ce jour, les organisations suivantes ont unies leurs forces pour appuyer ou réaffirmer leurs engagements à PACBI: Ada X, articule, Atelier La Coulée, Céline Bureau, Centre Clark, Centre des arts actuels SKOL, Dazibao, Metonymy Press, Oboro, PME-ART et Vidéographe. 

 

À propos de PACBI  

La Campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel d’Israël (PACBI) a été lancée en 2004 dans le cadre du mouvement BDS. Elle appelle les institutions culturelles et les individus à refuser de se rendre complices des violations du droit international et des droits de l’homme commises par le régime colonial, en mettant l’accent sur le pouvoir de transformation de la solidarité mondiale. PACBI est engagé en faveur de la liberté d’expression telle qu’elle est stipulée dans le Pacte international relatif aux droits civils et politiques des Nations Unies (PIDCP) et rejette, en principe, les boycotts d’individus fondés sur leur opinion ou leur identité (telles que la citoyenneté, la race, le genre ou la religion).