Lettre x représentant une icône de fermeture

© Charlotte Clermont et Julien Champagne, 514-835-9658, 2018

Rendez-Vous Québec Cinéma 2019
Présence marquée de Vidéographe

Festival

22 février - 2 mars 2019



Vidéographe sera fièrement représenté lors de la 37ème édition des Rendez-vous Québec Cinéma, qui se déroulera du 22 février au 2 mars 2018 à Montréal et à Drummonville.

 

PREMIÈRES MONDIALES
Les fils de Manon Cousin, documentaire historique, raconte l’histoire d’un groupe de prêtres ouvriers actifs dans les usines aux abords du Canal Lachine et dans Pointe St-Charles à l’époque de la Révolution tranquille.

Je marche d’Aude Vuillemin est une vidéo-danse originale où deux danseuses, l’une handicapée et l’autre non-handicapée, se rejoignent et s’opposent dans une danse de résistance. Avec Maxime D. Pomerleau (Prends-moi d’Anaïs Barbeau-Lavalette et André Turpin).

Éric et moi de Jonathan Lemieux raconte, quelque part entre autobiographie et fiction, le quotidien d’un couple gai se questionnant sur les notions de famille et de paternité.

 

PREMIÈRES QUÉBÉCOISES
The Guests d’Arshia Shakiba nous emmène dans un camp de réfugiés syriens en Irak où, malgré les conditions de vie atroces, un heureux évènement se prépare.

 

RAPPELS
Les RVQC seront aussi l’occasion de voir ou revoir les singuliers Exposition agricole de Jean-François Caissy et VU PAS VUE de Mireille Dansereau.

L’animation expérimentale sera en force avec The Statue of Robert E. Lee à Charlottesville et mais un oiseau ne chantait pas de Pierre Hébert, Jim Zipper d’Alexandre Roy et The Dead Sea Scrolls de Steven Woloshen.

Dans le volet expérimental, on retrouvera des habitués du festival avec il fait gris dans ta tête, tout à coup de Sarah Seené et Guillaume Vallée, Encore Pina de Claudie Lévesque et Ma pipe d’Étienne de Massy. 514-835-9658, un vidéo-poème de Charlotte Clermont et Julien Champagne, propose une expérience sensorielle ludique et psychédélique.​ Enfin, le court métrage documentaire Belief Disbelief d’Helgi Piccinin explore les coulisses de la campagne électorale américaine de 2016.

 

INSTALLATION
Écrans de Julien Champagne, une installation vidéo qui revisite les paysages de films de Gilles Carle, Gilles Groulx, Claude Jutra, Michel Brault et Pierre Perreault, sera présentée dans une version à trois canaux.
À découvrir à l’Espace Rendez-vous, à la Cinémathèque québécoise, du 21 février au 2 mars.

 

  Liste complète des œuvres et calendrier des diffusions [+]

 

Découvrez notre bande-annonce :

 

 

Illustration: Lee Lai

Onze organismes culturels montréalais appuient ou réitèrent l’adhésion à PACBI et réaffirment leur engagement envers la libération de la Palestine

COMMUNIQUÉ DE PRESSE



Dans une forte déclaration de solidarité, onze organisations culturelles de Montréal ont officiellement endossé la Campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel d’Israël (PACBI), soulignant ainsi leur engagement envers le mouvement mondial de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS). Cette action collective souligne le rôle essentiel de la culture dans la résistance à l’oppression coloniale et le soutien à la libération de la Palestine. Alors qu’un accord de cessez-le-feu a été en partie conclu, ce soutien affirme que la lutte pour la justice, la résistance et la libération est plus importante que jamais.

Le mouvement BDS, lancé en 2004 par la société civile palestinienne, appelle à une pression soutenue et non violente pour mettre fin au projet colonial israélien et à l’occupation continue des terres palestiniennes. Les revendications du mouvement sont les suivantes :

  • Mettre fin à l’occupation et à la colonisation de toutes les terres palestiniennes et démanteler le mur de l’apartheid ; 
  • Reconnaître le plein droit des Palestinien·ne·s à l’égalité, tant à l’intérieur des frontières de 1948 que dans les territoires occupés ; et 
  • Soutenir le droit des réfugiés palestiniens à retourner dans leurs foyers, tel qu’il est inscrit dans le droit international et dans la résolution 194 de l’ONU.

En soutenant PACBI, ces organisations rejettent la complicité dans la normalisation du régime colonial israélien. Au contraire, elles s’engagent à soutenir l’autodétermination palestinienne en encourageant les pratiques artistiques et les collaborations culturelles qui résistent à l’oppression coloniale et amplifient les voix de la libération.

En octobre 2023, plus de 4 000 artistes et travailleurs culturels canadiens ont signé une lettre de solidarité déclarant : « En tant qu’artistes, travailleur·euse·s culturel·le·s et universitaires, nous soutenons fermement la lutte des Palestinien·ne·s pour la liberté et contre toutes les formes de racisme et de violence coloniale. » Cette déclaration collective souligne la conviction que l’art est intrinsèquement politique et que les artistes ont la responsabilité de se solidariser avec les communautés opprimées, y compris les Palestinien·ne·s. (Hernandez, Cassie. “4,000 Canadian Artists and Cultural Workers Sign Palestine Solidarity Letter.” Hyperallergic, 20 Oct. 2023.) 

Montréal, connue pour son paysage culturel dynamique, a une longue histoire d’engagement dans les luttes mondiales pour la justice. Cette décision collective reflète une prise de conscience croissante, parmi les travailleur·euse·s culturel·le·s, de l’importance de la solidarité internationale dans la lutte contre le colonialisme et l’apartheid.  

Ce soutien intervient à un moment critique, alors que les Palestinien·ne·s sont confrontés à une intensification du vol de terres, à une violence systémique et à des déplacements forcés dans le cadre de l’occupation israélienne en cours. La décision des organisations de rejoindre PACBI est une déclaration longuement attendue que la culture doit s’aligner sur les valeurs de justice et de libération.  

Les organisations qui soutiennent cette initiative se joignent à un mouvement mondial croissant d’artistes, d’universitaires et de travailleur·euse·s culturel·le·s qui s’engagent à soutenir le peuple palestinien dans sa lutte pour la libération et l’autodétermination. Ces organisations espèrent que plus d’organismes voudront adopter PACBI partout au Québec et au Canada.

À ce jour, les organisations suivantes ont unies leurs forces pour appuyer ou réaffirmer leurs engagements à PACBI: Ada X, articule, Atelier La Coulée, Céline Bureau, Centre Clark, Centre des arts actuels SKOL, Dazibao, Metonymy Press, Oboro, PME-ART et Vidéographe. 

 

À propos de PACBI  

La Campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel d’Israël (PACBI) a été lancée en 2004 dans le cadre du mouvement BDS. Elle appelle les institutions culturelles et les individus à refuser de se rendre complices des violations du droit international et des droits de l’homme commises par le régime colonial, en mettant l’accent sur le pouvoir de transformation de la solidarité mondiale. PACBI est engagé en faveur de la liberté d’expression telle qu’elle est stipulée dans le Pacte international relatif aux droits civils et politiques des Nations Unies (PIDCP) et rejette, en principe, les boycotts d’individus fondés sur leur opinion ou leur identité (telles que la citoyenneté, la race, le genre ou la religion).