Lettre x représentant une icône de fermeture

© Mario Côté, brèves histoires de pierres muettes

Le festival international du film sur l’art (FIFA)

Présence marquée de Vidéographe

Festival

19 - 31 mars 2019



Vidéographe sera fièrement représenté lors de la 37ème édition du festival international du film sur l’art (FIFA), qui se déroulera du 19 au 31 mars 2019 à Montréal.

 

PREMIÈRES MONDIALES

Louise Bourque, Bye Bye Now

Saluant de la main le caméraman, les sujets offrent d’une certaine façon au prochain spectateur la reconnaissance d’un au revoir, à un moment fugace, qui se renouvelle. Pourtant, quand le film est projeté et que le geste saisi est vu, c’est comme si ces sujets nous saluaient, depuis le passé, dans le moment présent de la projection. Ce film est un hommage à l’homme derrière la caméra, celui qui a constitué ces archives familiales personnelles : le père de l’artiste, qui lui a laissé, au-delà de la mort, cet héritage fait de traces de vies passées.

 

Guillaume Vallée, Le dernier jour du papillon de lune

Un papillon lune est en train de mourir sous les yeux d’un enfant. Du point de vue de l’insecte, on assiste au questionnement de l’enfant sur la mort, l’après-vie et l’éphémère, sous la forme d’un monologue cioranesque.

 

Mario Côté, brèves histoires de Pierre muettes

La chorégraphe Jeanne Renaud crée une nouvelle œuvre à partir de brèves histoires personnelles et de deux objets énigmatiques, deux pierres sculptées par l’artiste Bruce Parsons. Elle invite les danseurs émérites Louise Bédard et Marc Boivin à explorer ses premières intuitions. Puis, demande au réalisateur Mario Côté d’interroger la chorégraphie par le biais de l’image. Il s’en suit un complexe entrelacement fait d’allers-retours entre la chorégraphie, le mouvement dansé et les images filmées. L’œuvre est soutenue par la délicate musique de Jürg Frey interprétée par le Quatuor Bozzini. Une forme d’image-danse sensible inscrite dans une trajectoire infinie où les souvenirs se fondent les uns dans les autres selon l’ordre du temps… dansé.

 

Mario Côté, John Heward: Words and Silence

Le 8 décembre 2017 marque une première rencontre avec l’artiste John Heward à son atelier de la rue Murray à Montréal. En compagnie du peintre Stéphane La Rue, un dialogue s’amorce autour des mots peinture, musique, abstraction, geste et vie. Les mots se déposent lentement dans l’espace épuré du studio. Puis, le 6 novembre 2018, John Heward referme définitivement la porte, tout en laissant un vibrant témoignage.

 

PREMIÈRES CANADIENNES

Katherine Liberovskaya, SpinOptique

L’image du son et le son de l’image… Une œuvre reposant sur des gros plans extrêmes de l’artiste sonore Ranjit Bhatnagar, basé à New York, en pleine performance musicale, tandis qu’il module ses propres enregistrements uniques de sons de verre.

 

PREMIÈRES QUÉBÉCOISES

Rachel Echenberg, Comment expliquer l’art performance à ma fille adolescente.

En faisant référence à la performance de Joseph Beuys réalisée en 1965, mère et fille abordent les complexités sensorielles de comprendre l’art. Mère et fille abordent les complexités de comprendre l’art à travers une action intime. Ceci est entrecoupé avec une description de la performance de Joseph Beuys réalisée en 1965, Comment expliquer les images à un lièvre mort. L’absurdité et la tendresse se confondent pour révéler la compréhension en tant qu’activité sensorielle.

 

Eric Gaucher, Steve and Dan Shoot Each Other

Inspiré des formes primitives de musique visuelle, Steve and Dan Shoot Each Other évoque le non-rationnel, le non-systématique et l’aléatoire en tant que forme de poésie. Le matériel employé pour réaliser ce film provient d’un mélange de techniques d’animation sans caméra et d’imagerie de synthèse. Le résultat final est une œuvre non figurative qui fait la part belle aux agencements dissonants de couleurs, de mouvement et de son.

 

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Illustration: Lee Lai

Onze organismes culturels montréalais appuient ou réitèrent l’adhésion à PACBI et réaffirment leur engagement envers la libération de la Palestine

COMMUNIQUÉ DE PRESSE



Dans une forte déclaration de solidarité, onze organisations culturelles de Montréal ont officiellement endossé la Campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel d’Israël (PACBI), soulignant ainsi leur engagement envers le mouvement mondial de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS). Cette action collective souligne le rôle essentiel de la culture dans la résistance à l’oppression coloniale et le soutien à la libération de la Palestine. Alors qu’un accord de cessez-le-feu a été en partie conclu, ce soutien affirme que la lutte pour la justice, la résistance et la libération est plus importante que jamais.

Le mouvement BDS, lancé en 2004 par la société civile palestinienne, appelle à une pression soutenue et non violente pour mettre fin au projet colonial israélien et à l’occupation continue des terres palestiniennes. Les revendications du mouvement sont les suivantes :

  • Mettre fin à l’occupation et à la colonisation de toutes les terres palestiniennes et démanteler le mur de l’apartheid ; 
  • Reconnaître le plein droit des Palestinien·ne·s à l’égalité, tant à l’intérieur des frontières de 1948 que dans les territoires occupés ; et 
  • Soutenir le droit des réfugiés palestiniens à retourner dans leurs foyers, tel qu’il est inscrit dans le droit international et dans la résolution 194 de l’ONU.

En soutenant PACBI, ces organisations rejettent la complicité dans la normalisation du régime colonial israélien. Au contraire, elles s’engagent à soutenir l’autodétermination palestinienne en encourageant les pratiques artistiques et les collaborations culturelles qui résistent à l’oppression coloniale et amplifient les voix de la libération.

En octobre 2023, plus de 4 000 artistes et travailleurs culturels canadiens ont signé une lettre de solidarité déclarant : « En tant qu’artistes, travailleur·euse·s culturel·le·s et universitaires, nous soutenons fermement la lutte des Palestinien·ne·s pour la liberté et contre toutes les formes de racisme et de violence coloniale. » Cette déclaration collective souligne la conviction que l’art est intrinsèquement politique et que les artistes ont la responsabilité de se solidariser avec les communautés opprimées, y compris les Palestinien·ne·s. (Hernandez, Cassie. “4,000 Canadian Artists and Cultural Workers Sign Palestine Solidarity Letter.” Hyperallergic, 20 Oct. 2023.) 

Montréal, connue pour son paysage culturel dynamique, a une longue histoire d’engagement dans les luttes mondiales pour la justice. Cette décision collective reflète une prise de conscience croissante, parmi les travailleur·euse·s culturel·le·s, de l’importance de la solidarité internationale dans la lutte contre le colonialisme et l’apartheid.  

Ce soutien intervient à un moment critique, alors que les Palestinien·ne·s sont confrontés à une intensification du vol de terres, à une violence systémique et à des déplacements forcés dans le cadre de l’occupation israélienne en cours. La décision des organisations de rejoindre PACBI est une déclaration longuement attendue que la culture doit s’aligner sur les valeurs de justice et de libération.  

Les organisations qui soutiennent cette initiative se joignent à un mouvement mondial croissant d’artistes, d’universitaires et de travailleur·euse·s culturel·le·s qui s’engagent à soutenir le peuple palestinien dans sa lutte pour la libération et l’autodétermination. Ces organisations espèrent que plus d’organismes voudront adopter PACBI partout au Québec et au Canada.

À ce jour, les organisations suivantes ont unies leurs forces pour appuyer ou réaffirmer leurs engagements à PACBI: Ada X, articule, Atelier La Coulée, Céline Bureau, Centre Clark, Centre des arts actuels SKOL, Dazibao, Metonymy Press, Oboro, PME-ART et Vidéographe. 

 

À propos de PACBI  

La Campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel d’Israël (PACBI) a été lancée en 2004 dans le cadre du mouvement BDS. Elle appelle les institutions culturelles et les individus à refuser de se rendre complices des violations du droit international et des droits de l’homme commises par le régime colonial, en mettant l’accent sur le pouvoir de transformation de la solidarité mondiale. PACBI est engagé en faveur de la liberté d’expression telle qu’elle est stipulée dans le Pacte international relatif aux droits civils et politiques des Nations Unies (PIDCP) et rejette, en principe, les boycotts d’individus fondés sur leur opinion ou leur identité (telles que la citoyenneté, la race, le genre ou la religion).