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Annie Deniel, Steampunk Connection, 2019

Première mondiale du documentaire Steampunk Connection à Fantasia

Évènement

1 août 2019, 21h30
Festival Fantasia



Vidéographe a le plaisir d’annoncer la première au Festival Fantasia de Steampunk Connection, long métrage documentaire d’Annie Deniel, le 1er août à 21h30.

Plonger dans l’imaginaire, construire sa réalité !

Steampunk Connection propose une incursion fascinante au cœur d’une culture artistique inspirée par la Révolution industrielle et la science-fiction qui compte près de 4 millions d’enthousiastes dans le monde. Pendant 3 ans, la réalisatrice a suivi trois membres de la communauté steampunk québécoise. Entre cinéma direct et séquences immersives, ce documentaire de création donne la parole à Clara, Daniel et François qui expriment leur choix de vivre différemment leur connexion au monde. Derrière leurs costumes fantaisistes et leurs créations surprenantes, fabriquées à partir de matériaux recyclés, ils posent un regard sur notre façon d’être et de consommer à l’ère du numérique, conviant ainsi le spectateur à s’interroger sur son propre rapport à la modernité et la technologie.

La projection sera précédée d’un spectacle de Jardin mécanique, trio musical québécois alliant le théâtre et les arts visuels dans l’esprit steampunk.

Consultez le dossier de presse ici

 

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Annie Deniel – Biographie :

Annie Deniel est réalisatrice et monteuse image. Diplômée en cinéma et psychologie, elle signe depuis 2001 le montage de plusieurs documentaires indépendants. Passée depuis 2007 à la réalisation, on lui doit deux documentaires d’auteurs et quelques œuvres courtes dont Le voyage du soldat, un essai expérimental sur la guerre d’Algérie ainsi que Place de l’élégance, un portrait croqué sur le vif d’un petit salon de coiffure pour dames d’un quartier ouvrier de Montréal. Steampunk Connection est son premier long métrage, traitant une fois de plus des thèmes de l’identité et de la Grande Histoire.

Illustration: Lee Lai

Onze organismes culturels montréalais appuient ou réitèrent l’adhésion à PACBI et réaffirment leur engagement envers la libération de la Palestine

COMMUNIQUÉ DE PRESSE



Dans une forte déclaration de solidarité, onze organisations culturelles de Montréal ont officiellement endossé la Campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel d’Israël (PACBI), soulignant ainsi leur engagement envers le mouvement mondial de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS). Cette action collective souligne le rôle essentiel de la culture dans la résistance à l’oppression coloniale et le soutien à la libération de la Palestine. Alors qu’un accord de cessez-le-feu a été en partie conclu, ce soutien affirme que la lutte pour la justice, la résistance et la libération est plus importante que jamais.

Le mouvement BDS, lancé en 2004 par la société civile palestinienne, appelle à une pression soutenue et non violente pour mettre fin au projet colonial israélien et à l’occupation continue des terres palestiniennes. Les revendications du mouvement sont les suivantes :

  • Mettre fin à l’occupation et à la colonisation de toutes les terres palestiniennes et démanteler le mur de l’apartheid ; 
  • Reconnaître le plein droit des Palestinien·ne·s à l’égalité, tant à l’intérieur des frontières de 1948 que dans les territoires occupés ; et 
  • Soutenir le droit des réfugiés palestiniens à retourner dans leurs foyers, tel qu’il est inscrit dans le droit international et dans la résolution 194 de l’ONU.

En soutenant PACBI, ces organisations rejettent la complicité dans la normalisation du régime colonial israélien. Au contraire, elles s’engagent à soutenir l’autodétermination palestinienne en encourageant les pratiques artistiques et les collaborations culturelles qui résistent à l’oppression coloniale et amplifient les voix de la libération.

En octobre 2023, plus de 4 000 artistes et travailleurs culturels canadiens ont signé une lettre de solidarité déclarant : « En tant qu’artistes, travailleur·euse·s culturel·le·s et universitaires, nous soutenons fermement la lutte des Palestinien·ne·s pour la liberté et contre toutes les formes de racisme et de violence coloniale. » Cette déclaration collective souligne la conviction que l’art est intrinsèquement politique et que les artistes ont la responsabilité de se solidariser avec les communautés opprimées, y compris les Palestinien·ne·s. (Hernandez, Cassie. “4,000 Canadian Artists and Cultural Workers Sign Palestine Solidarity Letter.” Hyperallergic, 20 Oct. 2023.) 

Montréal, connue pour son paysage culturel dynamique, a une longue histoire d’engagement dans les luttes mondiales pour la justice. Cette décision collective reflète une prise de conscience croissante, parmi les travailleur·euse·s culturel·le·s, de l’importance de la solidarité internationale dans la lutte contre le colonialisme et l’apartheid.  

Ce soutien intervient à un moment critique, alors que les Palestinien·ne·s sont confrontés à une intensification du vol de terres, à une violence systémique et à des déplacements forcés dans le cadre de l’occupation israélienne en cours. La décision des organisations de rejoindre PACBI est une déclaration longuement attendue que la culture doit s’aligner sur les valeurs de justice et de libération.  

Les organisations qui soutiennent cette initiative se joignent à un mouvement mondial croissant d’artistes, d’universitaires et de travailleur·euse·s culturel·le·s qui s’engagent à soutenir le peuple palestinien dans sa lutte pour la libération et l’autodétermination. Ces organisations espèrent que plus d’organismes voudront adopter PACBI partout au Québec et au Canada.

À ce jour, les organisations suivantes ont unies leurs forces pour appuyer ou réaffirmer leurs engagements à PACBI: Ada X, articule, Atelier La Coulée, Céline Bureau, Centre Clark, Centre des arts actuels SKOL, Dazibao, Metonymy Press, Oboro, PME-ART et Vidéographe. 

 

À propos de PACBI  

La Campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel d’Israël (PACBI) a été lancée en 2004 dans le cadre du mouvement BDS. Elle appelle les institutions culturelles et les individus à refuser de se rendre complices des violations du droit international et des droits de l’homme commises par le régime colonial, en mettant l’accent sur le pouvoir de transformation de la solidarité mondiale. PACBI est engagé en faveur de la liberté d’expression telle qu’elle est stipulée dans le Pacte international relatif aux droits civils et politiques des Nations Unies (PIDCP) et rejette, en principe, les boycotts d’individus fondés sur leur opinion ou leur identité (telles que la citoyenneté, la race, le genre ou la religion).