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@ Annie St-Jean, C'est Manon qui me l'a révélé

Appel à vidéopoèmes

APPEL À DOSSIER

10 janvier 2020 (clos)



Pour une cinquième année, le Festival de la poésie de Montréal (FPM) invite les poètes et vidéastes à soumettre un vidéopoème dans le cadre des Rendez-vous vidéo-poésie.

CONTEXTE 

Les Rendez-vous vidéo-poésie prendront place dans la programmation du prochain Festival de la poésie de Montréal, qui se déroulera du 1er au 7 juin 2020.

Depuis 2000, le FPM rassemble à chaque année des poètes, des chercheurs et des éditeurs. Il a pour rôle de prolonger les efforts du milieu de la poésie et de favoriser le développement du public et du lectorat.

Le FPM c’est: tous les genres de poésie, près de 200 poètes, éditeurs et revuistes, des invités internationaux et une quarantaine d’activités présentées à travers la ville de Montréal.

En collaboration avec Vidéographe, le FPM présente la quatrième compétition des Rendez-vous vidéo-poésie (RVVP). 10 vidéopoèmes seront sélectionnés par un jury. La meilleure oeuvre se verra attribuer un prix de 500$ et sera distribuée par Vidéographe.

CRITÈRES 

  •  Un vidéopoème peut être réalisé par un vidéaste assumant le choix du poème ou encore co-réalisé par un vidéaste et un poète et, évidemment, un poète peut en assumer l’entière réalisation.
  • Les vidéopoèmes doivent être réalisés par un poète ou un vidéaste québécois (ou franco-canadien) ou présenter des extraits de poèmes québécois (ou franco-canadien).
  •  Pour être éligible à la compétition, les vidéopoèmes devront avoir été réalisés entre le 1er janvier 2019 et le 10 janvier 2020.
  •  Si sélectionné, le vidéopoème devra être remis en format ProRes (1920 x 1080).
  •  Chaque candidat ne peut soumettre qu’un seul vidéopoème.
  •  La durée maximale du vidéopoème est de cinq minutes, incluant le générique.
  •  On ne peut resoumettre un vidéopoème déjà soumis aux RVVP lors d’une édition précédente, même avec un contenu retravaillé.
  •  Les candidats doivent posséder tous les droits impliqués dans le vidéopoème: images, textes, musique, etc.
  •  Dans la section « Site internet » du formulaire, les candidats doivent fournir un hyperlien (vimeo, youtube, .mov, h264, .mp4) par lequel il sera possible de visionner leur vidéopoème.

INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES 

  •  « La vidéo-poésie, c’est la rencontre entre la vidéo et la poésie : un poème prenant la forme d’un film, un film qui devient un poème. C’est un croisement, un carrefour. C’est un rendez-vous. » -Jonathan Lamy
  •  La forme du vidéo-poème peut s’inspirer de tous les genres: fiction, documentaire expérimental, docu-fiction, etc. L’exploration de formes narratives non conventionnelles et la recherche plastique sont encouragées.
  •  Le recours aux nouvelles technologies est suggéré.
  •  Il est conseillé de ne pas illustrer le texte de façon linéaire.

►  Voir les lauréats des années précédentes ici


SOUMISSION 

Pour soumettre un vidéopoème, remplissez :
formulaire

 

DATE LIMITE : Le 10 janvier 2020

Pour toute information supplémentaire, contactez Mikella Nicol
►  administration@festivaldelapoesiedemontreal.com

 

 

Illustration: Lee Lai

Onze organismes culturels montréalais appuient ou réitèrent l’adhésion à PACBI et réaffirment leur engagement envers la libération de la Palestine

COMMUNIQUÉ DE PRESSE



Dans une forte déclaration de solidarité, onze organisations culturelles de Montréal ont officiellement endossé la Campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel d’Israël (PACBI), soulignant ainsi leur engagement envers le mouvement mondial de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS). Cette action collective souligne le rôle essentiel de la culture dans la résistance à l’oppression coloniale et le soutien à la libération de la Palestine. Alors qu’un accord de cessez-le-feu a été en partie conclu, ce soutien affirme que la lutte pour la justice, la résistance et la libération est plus importante que jamais.

Le mouvement BDS, lancé en 2004 par la société civile palestinienne, appelle à une pression soutenue et non violente pour mettre fin au projet colonial israélien et à l’occupation continue des terres palestiniennes. Les revendications du mouvement sont les suivantes :

  • Mettre fin à l’occupation et à la colonisation de toutes les terres palestiniennes et démanteler le mur de l’apartheid ; 
  • Reconnaître le plein droit des Palestinien·ne·s à l’égalité, tant à l’intérieur des frontières de 1948 que dans les territoires occupés ; et 
  • Soutenir le droit des réfugiés palestiniens à retourner dans leurs foyers, tel qu’il est inscrit dans le droit international et dans la résolution 194 de l’ONU.

En soutenant PACBI, ces organisations rejettent la complicité dans la normalisation du régime colonial israélien. Au contraire, elles s’engagent à soutenir l’autodétermination palestinienne en encourageant les pratiques artistiques et les collaborations culturelles qui résistent à l’oppression coloniale et amplifient les voix de la libération.

En octobre 2023, plus de 4 000 artistes et travailleurs culturels canadiens ont signé une lettre de solidarité déclarant : « En tant qu’artistes, travailleur·euse·s culturel·le·s et universitaires, nous soutenons fermement la lutte des Palestinien·ne·s pour la liberté et contre toutes les formes de racisme et de violence coloniale. » Cette déclaration collective souligne la conviction que l’art est intrinsèquement politique et que les artistes ont la responsabilité de se solidariser avec les communautés opprimées, y compris les Palestinien·ne·s. (Hernandez, Cassie. “4,000 Canadian Artists and Cultural Workers Sign Palestine Solidarity Letter.” Hyperallergic, 20 Oct. 2023.) 

Montréal, connue pour son paysage culturel dynamique, a une longue histoire d’engagement dans les luttes mondiales pour la justice. Cette décision collective reflète une prise de conscience croissante, parmi les travailleur·euse·s culturel·le·s, de l’importance de la solidarité internationale dans la lutte contre le colonialisme et l’apartheid.  

Ce soutien intervient à un moment critique, alors que les Palestinien·ne·s sont confrontés à une intensification du vol de terres, à une violence systémique et à des déplacements forcés dans le cadre de l’occupation israélienne en cours. La décision des organisations de rejoindre PACBI est une déclaration longuement attendue que la culture doit s’aligner sur les valeurs de justice et de libération.  

Les organisations qui soutiennent cette initiative se joignent à un mouvement mondial croissant d’artistes, d’universitaires et de travailleur·euse·s culturel·le·s qui s’engagent à soutenir le peuple palestinien dans sa lutte pour la libération et l’autodétermination. Ces organisations espèrent que plus d’organismes voudront adopter PACBI partout au Québec et au Canada.

À ce jour, les organisations suivantes ont unies leurs forces pour appuyer ou réaffirmer leurs engagements à PACBI: Ada X, articule, Atelier La Coulée, Céline Bureau, Centre Clark, Centre des arts actuels SKOL, Dazibao, Metonymy Press, Oboro, PME-ART et Vidéographe. 

 

À propos de PACBI  

La Campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel d’Israël (PACBI) a été lancée en 2004 dans le cadre du mouvement BDS. Elle appelle les institutions culturelles et les individus à refuser de se rendre complices des violations du droit international et des droits de l’homme commises par le régime colonial, en mettant l’accent sur le pouvoir de transformation de la solidarité mondiale. PACBI est engagé en faveur de la liberté d’expression telle qu’elle est stipulée dans le Pacte international relatif aux droits civils et politiques des Nations Unies (PIDCP) et rejette, en principe, les boycotts d’individus fondés sur leur opinion ou leur identité (telles que la citoyenneté, la race, le genre ou la religion).