Lettre x représentant une icône de fermeture
Image couleur, piscine, enfants, matelas gonflables

© Jonathan Lemieux, Moratoire, 2014

Discussion autour de la distribution vidéo
Avec Denis Vaillancourt et Jade Wiseman

Discussion en ligne

11 juin 2020
18 h sur Zoom

Gratuit sur inscription



Denis Vaillancourt et Jade Wiseman vous invitent à décortiquer les différents enjeux touchant la distribution d’œuvres expérimentales. Cette discussion se veut une introduction aux différentes étapes de la distribution d’une œuvre vidéo, du circuit des festivals aux autres avenues possibles.

La formation aura lieu en ligne via la plateforme Zoom. Un accès pour joindre la discussion virtuelle sera envoyé par courriel aux personnes inscrites.

*Veuillez noter que notre champ d’expertise réside dans la distribution d’œuvres expérimentales et que l’information ira en ce sens. Une présentation d’environ 45 minutes sera faite par les intervenant.e.s et sera suivie d’une période de discussion.*

 

Gratuit sur inscription via Eventbrite

 

Au programme :

  • Présentation des intervenant.e.s.
  • Que fait un distributeur exactement ?
  • Présentation du contrat type et explications de certaines clauses.
  • Évaluation de la portée d’une œuvre. À qui s’adresse-t-elle ? À qui veut-on la proposer ?
  • Les festivals : les circuits, les premières, les frais, comment s’y retrouver ?
  • S’auto-distribuer, c’est possible ?
  • Ressources et pistes.
Denis Vaillancourt

Denis Vaillancourt a étudié le cinéma, le théâtre et la littérature. L’une de ses passions a toujours été l’écriture. Ses nouvelles ont été publiées dans différentes revues littéraires, ainsi qu’un scénario, une pièce de théâtre et un premier roman. Un deuxième roman a été terminé depuis. Entré au Vidéographe en 1999, il y occupe depuis un poste au sein du secteur de la distribution. Ses principales tâches consistent, entre autres, à sélectionner les œuvres, de les programmer, de les proposer aux festivals ainsi qu’aux événements vidéographiques. Ayant à cœur de faire rayonner les œuvres ici et à l’international, il a su gagner la confiance des artistes qui sont représentés par Vidéographe. En parallèle de son travail, la rédaction d’un troisième roman est en cours.

Jade Wiseman

Jade a étudié le cinéma et l’histoire de l’art à Montréal et à Prague, en République Tchèque. Dans ses recherches, elle s’intéresse particulièrement à l’éthos des héroïnes féminines, par les femmes et pour les femmes, et à leurs représentations diverses notamment dans les films tchèques de la nouvelle vague, le cinéma d’horreur contemporain et les anime japonais (Magical girls). Son rôle au Vidéographe, qui relève de la distribution, est d’assurer l’envoi de soumissions à de nombreux festivals et évènements ici et ailleurs, ainsi que de favoriser la visibilité active de nos œuvres sur les nouvelles plateformes numériques.

Illustration: Lee Lai

Onze organismes culturels montréalais appuient ou réitèrent l’adhésion à PACBI et réaffirment leur engagement envers la libération de la Palestine

COMMUNIQUÉ DE PRESSE



Dans une forte déclaration de solidarité, onze organisations culturelles de Montréal ont officiellement endossé la Campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel d’Israël (PACBI), soulignant ainsi leur engagement envers le mouvement mondial de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS). Cette action collective souligne le rôle essentiel de la culture dans la résistance à l’oppression coloniale et le soutien à la libération de la Palestine. Alors qu’un accord de cessez-le-feu a été en partie conclu, ce soutien affirme que la lutte pour la justice, la résistance et la libération est plus importante que jamais.

Le mouvement BDS, lancé en 2004 par la société civile palestinienne, appelle à une pression soutenue et non violente pour mettre fin au projet colonial israélien et à l’occupation continue des terres palestiniennes. Les revendications du mouvement sont les suivantes :

  • Mettre fin à l’occupation et à la colonisation de toutes les terres palestiniennes et démanteler le mur de l’apartheid ; 
  • Reconnaître le plein droit des Palestinien·ne·s à l’égalité, tant à l’intérieur des frontières de 1948 que dans les territoires occupés ; et 
  • Soutenir le droit des réfugiés palestiniens à retourner dans leurs foyers, tel qu’il est inscrit dans le droit international et dans la résolution 194 de l’ONU.

En soutenant PACBI, ces organisations rejettent la complicité dans la normalisation du régime colonial israélien. Au contraire, elles s’engagent à soutenir l’autodétermination palestinienne en encourageant les pratiques artistiques et les collaborations culturelles qui résistent à l’oppression coloniale et amplifient les voix de la libération.

En octobre 2023, plus de 4 000 artistes et travailleurs culturels canadiens ont signé une lettre de solidarité déclarant : « En tant qu’artistes, travailleur·euse·s culturel·le·s et universitaires, nous soutenons fermement la lutte des Palestinien·ne·s pour la liberté et contre toutes les formes de racisme et de violence coloniale. » Cette déclaration collective souligne la conviction que l’art est intrinsèquement politique et que les artistes ont la responsabilité de se solidariser avec les communautés opprimées, y compris les Palestinien·ne·s. (Hernandez, Cassie. “4,000 Canadian Artists and Cultural Workers Sign Palestine Solidarity Letter.” Hyperallergic, 20 Oct. 2023.) 

Montréal, connue pour son paysage culturel dynamique, a une longue histoire d’engagement dans les luttes mondiales pour la justice. Cette décision collective reflète une prise de conscience croissante, parmi les travailleur·euse·s culturel·le·s, de l’importance de la solidarité internationale dans la lutte contre le colonialisme et l’apartheid.  

Ce soutien intervient à un moment critique, alors que les Palestinien·ne·s sont confrontés à une intensification du vol de terres, à une violence systémique et à des déplacements forcés dans le cadre de l’occupation israélienne en cours. La décision des organisations de rejoindre PACBI est une déclaration longuement attendue que la culture doit s’aligner sur les valeurs de justice et de libération.  

Les organisations qui soutiennent cette initiative se joignent à un mouvement mondial croissant d’artistes, d’universitaires et de travailleur·euse·s culturel·le·s qui s’engagent à soutenir le peuple palestinien dans sa lutte pour la libération et l’autodétermination. Ces organisations espèrent que plus d’organismes voudront adopter PACBI partout au Québec et au Canada.

À ce jour, les organisations suivantes ont unies leurs forces pour appuyer ou réaffirmer leurs engagements à PACBI: Ada X, articule, Atelier La Coulée, Céline Bureau, Centre Clark, Centre des arts actuels SKOL, Dazibao, Metonymy Press, Oboro, PME-ART et Vidéographe. 

 

À propos de PACBI  

La Campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel d’Israël (PACBI) a été lancée en 2004 dans le cadre du mouvement BDS. Elle appelle les institutions culturelles et les individus à refuser de se rendre complices des violations du droit international et des droits de l’homme commises par le régime colonial, en mettant l’accent sur le pouvoir de transformation de la solidarité mondiale. PACBI est engagé en faveur de la liberté d’expression telle qu’elle est stipulée dans le Pacte international relatif aux droits civils et politiques des Nations Unies (PIDCP) et rejette, en principe, les boycotts d’individus fondés sur leur opinion ou leur identité (telles que la citoyenneté, la race, le genre ou la religion).