Lettre x représentant une icône de fermeture
table de travail avec objets en couleur

Photo tirée d'un projet antérieur d'une collaboration entre Vidéographe et la Maison d’Haïti
© Anoush Moazzeni, 2019

Vidéographe X La Maison d’Haïti :
Ateliers d’exploration et de création d’une performance audiovisuelle

Appel aux artistes

Date limite : 30 août 2020 (appel clos))



Vidéographe est à la recherche d’artistes et d’auteurs ou autrices afro-descendant.e.s intéressé.e.s à travailler en équipe de 2 ou 3 pour élaborer et animer une série d’ateliers d’exploration à travers lesquels les participant.e.s développerons collectivement une performance audio-visuelle combinant son, image en mouvement et texte. Ces ateliers auront lieu à l’automne 2021.

Les ateliers s’adressent à des personnes de 15 à 25 ans et prendront place à la Maison d’Haïti. Au cours des ateliers, les participant.e.s explorerons des techniques de création qui pourrait, par exemple, comprendre des manipulations en direct de l’image et du son, l’utilisation de boucles et de séquences préenregistrées, de spoken word ou de poésie. Les techniques et outils de création seront à déterminer par les artistes et les participant.e.s. La performance sera par la suite présentée devant public à l’Espace Koudjay de la Maison d’Haïti.

Les artistes peuvent être spécialisé.e.s en son, image en mouvement ou texte, ou combiner ces approches dans leur propre pratique. Voici quelques exemples de connaissances techniques pouvant être pertinentes, mais non requises : montage sonore avec Pro Tools ou Ableton, captation vidéo avec une caméra reflex, montage vidéo avec Premiere Pro, VJing avec Resolume, 3D mapping avec MadMapper. Les artistes doivent détenir une bonne capacité à transmettre leurs connaissances ainsi qu’une aisance à travailler avec un public néophyte, le projet visant d’abord l’exploration par l’entremise d’une pratique artistique émergente.

Vidéographe offrira des honoraires de 420 $ par atelier qui comprendront la préparation et l’animation de ces derniers. 8 ateliers de 2 heures sont prévus. Des équipements et frais de transport seront fournis. Vidéographe assurera de plus la coordination du projet.

Consulter l’appel [+]

 

SOUMETTRE UNE PROPOSITION 

Pour proposer votre candidature, veuillez nous faire parvenir par courriel à l’adresse info@videographe.org  :

• Une lettre de présentation dans laquelle vous expliquez les outils et techniques que vous envisagez utiliser dans le déploiement du projet ;
• Votre curriculum vitae ;
• De la documentation visuelle de projets antérieurs ou qui permettent d’illustrer votre proposition, maximum de 15 images (max : 1024 px de large, 72 dpi) ou 10 minutes de vidéo. Si vous envoyez des vidéos, veuillez nous envoyer un lien URL vers la ou les vidéos. N’oubliez pas d’indiquer le mot de passe s’il y a lieu.

DATE LIMITE : 30 août 2020

 

N’hésitez pas à contacter Charlie Carroll-Beauchamp : info@videographe.org ou : 514-521-2116 poste 221 pour des renseignements supplémentaires ou des précisions.

 

À propos
La Maison d’Haïti est un organisme communautaire et culturel dédié à l’éducation et à l’intégration des personnes et des familles immigrantes ainsi qu’à la création et au développement de liens étroits avec la société d’accueil. L’organisme a pour missions la promotion, l’intégration, l’amélioration des conditions de vie et la défense des droits des québécois d’origine haïtienne et des personnes immigrantes, ainsi que la promotion de leur participation au développement de la société d’accueil. Toutes ses interventions sont axées sur l’approche citoyenne qu’elle préconise. Sa finalité est d’outiller les par- ticipants afin de leur permettre de prendre la parole et de poser des gestes citoyens.

 

Illustration: Lee Lai

Onze organismes culturels montréalais appuient ou réitèrent l’adhésion à PACBI et réaffirment leur engagement envers la libération de la Palestine

COMMUNIQUÉ DE PRESSE



Dans une forte déclaration de solidarité, onze organisations culturelles de Montréal ont officiellement endossé la Campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel d’Israël (PACBI), soulignant ainsi leur engagement envers le mouvement mondial de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS). Cette action collective souligne le rôle essentiel de la culture dans la résistance à l’oppression coloniale et le soutien à la libération de la Palestine. Alors qu’un accord de cessez-le-feu a été en partie conclu, ce soutien affirme que la lutte pour la justice, la résistance et la libération est plus importante que jamais.

Le mouvement BDS, lancé en 2004 par la société civile palestinienne, appelle à une pression soutenue et non violente pour mettre fin au projet colonial israélien et à l’occupation continue des terres palestiniennes. Les revendications du mouvement sont les suivantes :

  • Mettre fin à l’occupation et à la colonisation de toutes les terres palestiniennes et démanteler le mur de l’apartheid ; 
  • Reconnaître le plein droit des Palestinien·ne·s à l’égalité, tant à l’intérieur des frontières de 1948 que dans les territoires occupés ; et 
  • Soutenir le droit des réfugiés palestiniens à retourner dans leurs foyers, tel qu’il est inscrit dans le droit international et dans la résolution 194 de l’ONU.

En soutenant PACBI, ces organisations rejettent la complicité dans la normalisation du régime colonial israélien. Au contraire, elles s’engagent à soutenir l’autodétermination palestinienne en encourageant les pratiques artistiques et les collaborations culturelles qui résistent à l’oppression coloniale et amplifient les voix de la libération.

En octobre 2023, plus de 4 000 artistes et travailleurs culturels canadiens ont signé une lettre de solidarité déclarant : « En tant qu’artistes, travailleur·euse·s culturel·le·s et universitaires, nous soutenons fermement la lutte des Palestinien·ne·s pour la liberté et contre toutes les formes de racisme et de violence coloniale. » Cette déclaration collective souligne la conviction que l’art est intrinsèquement politique et que les artistes ont la responsabilité de se solidariser avec les communautés opprimées, y compris les Palestinien·ne·s. (Hernandez, Cassie. “4,000 Canadian Artists and Cultural Workers Sign Palestine Solidarity Letter.” Hyperallergic, 20 Oct. 2023.) 

Montréal, connue pour son paysage culturel dynamique, a une longue histoire d’engagement dans les luttes mondiales pour la justice. Cette décision collective reflète une prise de conscience croissante, parmi les travailleur·euse·s culturel·le·s, de l’importance de la solidarité internationale dans la lutte contre le colonialisme et l’apartheid.  

Ce soutien intervient à un moment critique, alors que les Palestinien·ne·s sont confrontés à une intensification du vol de terres, à une violence systémique et à des déplacements forcés dans le cadre de l’occupation israélienne en cours. La décision des organisations de rejoindre PACBI est une déclaration longuement attendue que la culture doit s’aligner sur les valeurs de justice et de libération.  

Les organisations qui soutiennent cette initiative se joignent à un mouvement mondial croissant d’artistes, d’universitaires et de travailleur·euse·s culturel·le·s qui s’engagent à soutenir le peuple palestinien dans sa lutte pour la libération et l’autodétermination. Ces organisations espèrent que plus d’organismes voudront adopter PACBI partout au Québec et au Canada.

À ce jour, les organisations suivantes ont unies leurs forces pour appuyer ou réaffirmer leurs engagements à PACBI: Ada X, articule, Atelier La Coulée, Céline Bureau, Centre Clark, Centre des arts actuels SKOL, Dazibao, Metonymy Press, Oboro, PME-ART et Vidéographe. 

 

À propos de PACBI  

La Campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel d’Israël (PACBI) a été lancée en 2004 dans le cadre du mouvement BDS. Elle appelle les institutions culturelles et les individus à refuser de se rendre complices des violations du droit international et des droits de l’homme commises par le régime colonial, en mettant l’accent sur le pouvoir de transformation de la solidarité mondiale. PACBI est engagé en faveur de la liberté d’expression telle qu’elle est stipulée dans le Pacte international relatif aux droits civils et politiques des Nations Unies (PIDCP) et rejette, en principe, les boycotts d’individus fondés sur leur opinion ou leur identité (telles que la citoyenneté, la race, le genre ou la religion).