Lettre x représentant une icône de fermeture
image couleur sépia, un homme assis dans un fauteuil

© Marie-Josée Saint-Pierre, Les négatifs de McLaren, 2006

Les Vidéographes – Derrières les images

Programmation - Festivals


20 - 27 janvier 2021
Cinema on The Bayou Film Festival (É-U)

En ligne



En 2021, Vidéographe fête 50 ans d’engagement continu envers la recherche et le rayonnement de la vidéo et des pratiques expérimentales de l’image en mouvement. Toujours animé par le fougue créatrice de ses fondateurs et fondatrices, Vidéographe propose une année de célébration traçant des ponts entre les générations d’artistes qui s’y sont rassemblé.e.s et qui sera axée sur la création, la collaboration et le partage des œuvres de sa collection.

Le cinéaste et vidéaste Luc Bourdon, en collaboration avec l’équipe de Vidéographe, a élaboré une programmation Les Vidéographes couvrant 50 ans de création vidéo. 50 œuvres de la collection de Vidéographe ont été sélectionnées. 

La collection de Vidéographe – de plus de 2 300 titres – possède ainsi le potentiel de pouvoir témoigner de l’évolution de cette histoire des médias qui fut ponctuée de changements sociaux, politiques, artistiques et technologiques majeurs. 

Cette programmation témoigne de l’évolution des genres, des pratiques, des styles, des sujets, des paroles et des préoccupations des vidéastes, des artistes vidéo et de ceux et celles qui se sont aventurés dans la réalisation d’une oeuvre vidéographique. 

 

La première présentation  d’une sélection d’oeuvres de Les Vidéographes se déroule lors de la 16e édition du Cinema on the Bayou Film Festival du 20 au 27 janvier 2021.

Les Vidéographes – Derrières les images
Durant les 50 dernières années, l’évolution du médium vidéo fut fulgurante. Partant d’une image et d’un son bien imparfaits, les têtes chercheuses ont développé des machines créatrices intégrant bien des découvertes technologiques. Nous sommes ainsi passés de l’ère de l’électronique à celle du numérique. Cette évolution a permis de nombreuses convergences artistiques et une qualité de production épousant l’idée d’un médium accessible, libre, économe, léger, portable, instantané, immédiat et pour tous.

Le monde de l’animation a vécu ainsi cette révolution culturelle et artistique tout en gardant en mémoire la pratique des anciens. Dans ce programme, le public est convié à découvrir les intentions des artisans d’une tradition qui parle de l’âme des images et du devoir de mémoire de nos peuples.

PROGRAMME  (66 min)
Vidéographe, Entrée en scène, 10 min, 1972
Vidéographe, Entrevue avec Steven Woloshen, 3 min, 2015
Steven Woloshen, 1000 Plateaus (2004-2014), 4 min, 2014
Marie-Josée Saint-Pierre, Les négatifs de McLaren, 10 min, 2006
Pierre Hébert, La statue de Robert E. Lee à Charlottesville, 26 min, 2018
Alisi Telengut, Solitude, 7 min, 2016
Alisi Telengut, Nutag – Homeland, 6 min, 2016

 

Illustration: Lee Lai

Onze organismes culturels montréalais appuient ou réitèrent l’adhésion à PACBI et réaffirment leur engagement envers la libération de la Palestine

COMMUNIQUÉ DE PRESSE



Dans une forte déclaration de solidarité, onze organisations culturelles de Montréal ont officiellement endossé la Campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel d’Israël (PACBI), soulignant ainsi leur engagement envers le mouvement mondial de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS). Cette action collective souligne le rôle essentiel de la culture dans la résistance à l’oppression coloniale et le soutien à la libération de la Palestine. Alors qu’un accord de cessez-le-feu a été en partie conclu, ce soutien affirme que la lutte pour la justice, la résistance et la libération est plus importante que jamais.

Le mouvement BDS, lancé en 2004 par la société civile palestinienne, appelle à une pression soutenue et non violente pour mettre fin au projet colonial israélien et à l’occupation continue des terres palestiniennes. Les revendications du mouvement sont les suivantes :

  • Mettre fin à l’occupation et à la colonisation de toutes les terres palestiniennes et démanteler le mur de l’apartheid ; 
  • Reconnaître le plein droit des Palestinien·ne·s à l’égalité, tant à l’intérieur des frontières de 1948 que dans les territoires occupés ; et 
  • Soutenir le droit des réfugiés palestiniens à retourner dans leurs foyers, tel qu’il est inscrit dans le droit international et dans la résolution 194 de l’ONU.

En soutenant PACBI, ces organisations rejettent la complicité dans la normalisation du régime colonial israélien. Au contraire, elles s’engagent à soutenir l’autodétermination palestinienne en encourageant les pratiques artistiques et les collaborations culturelles qui résistent à l’oppression coloniale et amplifient les voix de la libération.

En octobre 2023, plus de 4 000 artistes et travailleurs culturels canadiens ont signé une lettre de solidarité déclarant : « En tant qu’artistes, travailleur·euse·s culturel·le·s et universitaires, nous soutenons fermement la lutte des Palestinien·ne·s pour la liberté et contre toutes les formes de racisme et de violence coloniale. » Cette déclaration collective souligne la conviction que l’art est intrinsèquement politique et que les artistes ont la responsabilité de se solidariser avec les communautés opprimées, y compris les Palestinien·ne·s. (Hernandez, Cassie. “4,000 Canadian Artists and Cultural Workers Sign Palestine Solidarity Letter.” Hyperallergic, 20 Oct. 2023.) 

Montréal, connue pour son paysage culturel dynamique, a une longue histoire d’engagement dans les luttes mondiales pour la justice. Cette décision collective reflète une prise de conscience croissante, parmi les travailleur·euse·s culturel·le·s, de l’importance de la solidarité internationale dans la lutte contre le colonialisme et l’apartheid.  

Ce soutien intervient à un moment critique, alors que les Palestinien·ne·s sont confrontés à une intensification du vol de terres, à une violence systémique et à des déplacements forcés dans le cadre de l’occupation israélienne en cours. La décision des organisations de rejoindre PACBI est une déclaration longuement attendue que la culture doit s’aligner sur les valeurs de justice et de libération.  

Les organisations qui soutiennent cette initiative se joignent à un mouvement mondial croissant d’artistes, d’universitaires et de travailleur·euse·s culturel·le·s qui s’engagent à soutenir le peuple palestinien dans sa lutte pour la libération et l’autodétermination. Ces organisations espèrent que plus d’organismes voudront adopter PACBI partout au Québec et au Canada.

À ce jour, les organisations suivantes ont unies leurs forces pour appuyer ou réaffirmer leurs engagements à PACBI: Ada X, articule, Atelier La Coulée, Céline Bureau, Centre Clark, Centre des arts actuels SKOL, Dazibao, Metonymy Press, Oboro, PME-ART et Vidéographe. 

 

À propos de PACBI  

La Campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel d’Israël (PACBI) a été lancée en 2004 dans le cadre du mouvement BDS. Elle appelle les institutions culturelles et les individus à refuser de se rendre complices des violations du droit international et des droits de l’homme commises par le régime colonial, en mettant l’accent sur le pouvoir de transformation de la solidarité mondiale. PACBI est engagé en faveur de la liberté d’expression telle qu’elle est stipulée dans le Pacte international relatif aux droits civils et politiques des Nations Unies (PIDCP) et rejette, en principe, les boycotts d’individus fondés sur leur opinion ou leur identité (telles que la citoyenneté, la race, le genre ou la religion).