Lettre x représentant une icône de fermeture
© Pierre Hébert, The Statue of Robert E. Lee in Charlottesville, 2018

© Pierre Hébert, La statue de Robert E. Lee à Charlottesville, 2018

Les Vidéographes
Au-delà du réel & Devoir de mémoire

Programmation


26 janvier et 2 février 2021
20 h à Paris / 14 h à Montréal
Diffusion en ligne

Gratuit



Pour célébrer les 50 ans de Vidéographe, le Centre culturel canadien organise deux soirées de projections en ligne de la programmation Les Vidéographes, élaborée par le cinéaste Luc Bourdon et l’équipe de Vidéographe.

Les Vidéographes couvrent 50 ans de création vidéo. Douze programmes ont été élaborés incluant une sélection de 50 œuvres de la collection. Cette programmation témoigne de l’évolution des genres, des pratiques, des styles, des sujets, des paroles et des préoccupations des vidéastes, des artistes vidéo et de ceux et celles qui se sont aventurés dans la réalisation d’une oeuvre vidéographique.

 

Les Vidéographes – Au-delà du réel
En introduction à ce programme rendant hommage à l’imagination des vidéographes, Robert Forget conclue la vidéo ENTRÉE EN SCÈNE réalisé en 1972 en affirmant que le projet Vidéographe a pour objectif de rendre accessible les médias aux gens. Au fil des décennies, ce nouvel outil permettra aussi de mettre en scène un monde créé par des vidéographes soucieux d’aller au delà du réel, soit d’offrir une réalité magnifiée, triturée ou imaginée selon leurs bonnes volontés.

Programme (61 min)
. Vidéographe, Entrée en scène, 1972, 10 min
. Donigan Cumming,Petit Jesus /Baby Jesus, 1999, 3 min
. Robert Morin et Lorraine Dufour, Le voleur vit en enfer, 1984, 20 min
. Manon Labrecque, La petite vision, 1994, 5 min
. Sylvie Laliberté, Oh la la du narratif, 1997, 14 min
. Kim Kielhofner, The Coldest Day of the Year, 9 min, 2020

Mardi  26 janvier 2021, 20 h à Paris / 14 h à Montréal
Accès au programme [+]
(disponible pendant 24h)


Les Vidéographes – Devoir de mémoire

Dès les débuts du projet Vidéographe, la scène politique canadienne et internationale engendre des oeuvres désireuses d’offrir une voix alternative aux médias officiels. Cette sélection présente des oeuvres originales et militantes désireuses de nous conscientiser sur les malheurs du monde. Le devoir de mémoire a ainsi poussé les vidéographes au fil du temps à réaliser des vidéos tentant d’éveiller nos consciences.

Programme (64 min)
. Alisi Telengut, Nutag – Homeland, 2016, 6 min
. Félix Lamarche, Terres fantômes, 2019, 20 min
. Edouardo menz, Las Mujeres de Pinochet, 2005, 12 min
. Pierre Hébert, La statue de Robert E. Lee à Charlottesville, 2018, 26 min

Mardi 2 février 2021, 20 h à Paris / 14 h à Montréal
Accès au programme [+]
(disponible pendant 24h)

 

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Logo Videographe_Signature 50e

Illustration: Lee Lai

Onze organismes culturels montréalais appuient ou réitèrent l’adhésion à PACBI et réaffirment leur engagement envers la libération de la Palestine

COMMUNIQUÉ DE PRESSE



Dans une forte déclaration de solidarité, onze organisations culturelles de Montréal ont officiellement endossé la Campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel d’Israël (PACBI), soulignant ainsi leur engagement envers le mouvement mondial de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS). Cette action collective souligne le rôle essentiel de la culture dans la résistance à l’oppression coloniale et le soutien à la libération de la Palestine. Alors qu’un accord de cessez-le-feu a été en partie conclu, ce soutien affirme que la lutte pour la justice, la résistance et la libération est plus importante que jamais.

Le mouvement BDS, lancé en 2004 par la société civile palestinienne, appelle à une pression soutenue et non violente pour mettre fin au projet colonial israélien et à l’occupation continue des terres palestiniennes. Les revendications du mouvement sont les suivantes :

  • Mettre fin à l’occupation et à la colonisation de toutes les terres palestiniennes et démanteler le mur de l’apartheid ; 
  • Reconnaître le plein droit des Palestinien·ne·s à l’égalité, tant à l’intérieur des frontières de 1948 que dans les territoires occupés ; et 
  • Soutenir le droit des réfugiés palestiniens à retourner dans leurs foyers, tel qu’il est inscrit dans le droit international et dans la résolution 194 de l’ONU.

En soutenant PACBI, ces organisations rejettent la complicité dans la normalisation du régime colonial israélien. Au contraire, elles s’engagent à soutenir l’autodétermination palestinienne en encourageant les pratiques artistiques et les collaborations culturelles qui résistent à l’oppression coloniale et amplifient les voix de la libération.

En octobre 2023, plus de 4 000 artistes et travailleurs culturels canadiens ont signé une lettre de solidarité déclarant : « En tant qu’artistes, travailleur·euse·s culturel·le·s et universitaires, nous soutenons fermement la lutte des Palestinien·ne·s pour la liberté et contre toutes les formes de racisme et de violence coloniale. » Cette déclaration collective souligne la conviction que l’art est intrinsèquement politique et que les artistes ont la responsabilité de se solidariser avec les communautés opprimées, y compris les Palestinien·ne·s. (Hernandez, Cassie. “4,000 Canadian Artists and Cultural Workers Sign Palestine Solidarity Letter.” Hyperallergic, 20 Oct. 2023.) 

Montréal, connue pour son paysage culturel dynamique, a une longue histoire d’engagement dans les luttes mondiales pour la justice. Cette décision collective reflète une prise de conscience croissante, parmi les travailleur·euse·s culturel·le·s, de l’importance de la solidarité internationale dans la lutte contre le colonialisme et l’apartheid.  

Ce soutien intervient à un moment critique, alors que les Palestinien·ne·s sont confrontés à une intensification du vol de terres, à une violence systémique et à des déplacements forcés dans le cadre de l’occupation israélienne en cours. La décision des organisations de rejoindre PACBI est une déclaration longuement attendue que la culture doit s’aligner sur les valeurs de justice et de libération.  

Les organisations qui soutiennent cette initiative se joignent à un mouvement mondial croissant d’artistes, d’universitaires et de travailleur·euse·s culturel·le·s qui s’engagent à soutenir le peuple palestinien dans sa lutte pour la libération et l’autodétermination. Ces organisations espèrent que plus d’organismes voudront adopter PACBI partout au Québec et au Canada.

À ce jour, les organisations suivantes ont unies leurs forces pour appuyer ou réaffirmer leurs engagements à PACBI: Ada X, articule, Atelier La Coulée, Céline Bureau, Centre Clark, Centre des arts actuels SKOL, Dazibao, Metonymy Press, Oboro, PME-ART et Vidéographe. 

 

À propos de PACBI  

La Campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel d’Israël (PACBI) a été lancée en 2004 dans le cadre du mouvement BDS. Elle appelle les institutions culturelles et les individus à refuser de se rendre complices des violations du droit international et des droits de l’homme commises par le régime colonial, en mettant l’accent sur le pouvoir de transformation de la solidarité mondiale. PACBI est engagé en faveur de la liberté d’expression telle qu’elle est stipulée dans le Pacte international relatif aux droits civils et politiques des Nations Unies (PIDCP) et rejette, en principe, les boycotts d’individus fondés sur leur opinion ou leur identité (telles que la citoyenneté, la race, le genre ou la religion).