Lettre x représentant une icône de fermeture
image couleur, un crane rasé de dos

© Chantal duPont, Du front tout le tour de la tête, 2000

Les Vidéographes :
Le théâtre de mes images et Performance pour un écran

PROGRAMMATION


Festival International du Film sur l'Art
16 - 28 mars 2021

Diffusion en ligne

Tarification du festival



Nous sommes heureux d’annoncer que, dans le cadre de sa 39e édition, le Festival International du Film sur l’Art (FIFA) s’associe à Vidéographe et aux célébrations entourant le 50e anniversaire de notre organisme.  La section FIFA Expérimental accueillera deux programmes élaborés par Luc Bourdon, vidéaste et cinéaste de Montréal, et l’équipe de Vidéographe.

 

Les Vidéographes – Le théâtre de mes images
Le selfie, l’autoportrait, l’autofilmage, la représentation de soi à l’écran font partie de l’histoire et du développement du langage vidéographique. La scène se transforme et devient ce cadre de la caméra qui regarde le sujet évolué. Entre performances et confessions, on devient vite des intimes face à des vidéographes qui nous confient leurs présences et leurs imaginations à l’écran.

Ce théâtre intime, celui du moi et du je, prend la forme ici de cinq œuvres singulières réalisées par cinq vidéographes marquantes de la collection.

PROGRAMME ( 64 min)
Lydie Jean-Dit-Pannel, Cela avait commencé par un accident, 2014
Manon Labrecque, La petite vision, 1994, 5 min
Chantal duPont, Du front tout le tour de la tête, 2000, 30 min
Monique Moumblow, Joan et Stephen, 1996, 12 min
Kim Kielhofner, The Coldest Day of the Year, 2020, 9 min

 

Les Vidéographes – Performance pour un écran
Dès le début de l’expérience Vidéographe en 1970, le milieu des arts visuels, de la danse, de la scène et de la performance ont participé à l’aventure en réalisant des œuvres leur permettant de jouer avec leurs propres images, de capter leurs prestations ou de d’aborder leurs pratiques sur un support audiovisuel.

Sélection de 7 courtes vidéos permettant d’illustrer la pratique de la performance vidéo et de croiser la pionnière du genre, nul autre que Marshalore.

PROGRAMME (57 min)
Monty Cantsin, Infraduction, 1982, 7 min
Sylvie Laliberté, Oh la la du narratif, 1997, 14 min
Yudi Sewraj, Rut, 1998, 3 min
Nathalie Bujold, Emporium, 1999, 11 min
Rachel Echenberg, 12 Hours, 2001, 8 min
marshalore, Street Actions, 1997, 6 min
Sylvanie Tendron, Vampire domestique, 2016, 8 min

 

BIOGRAPHIE
Luc Bourdon est l’une des figures majeures de l’art vidéographique au Canada. Depuis plus de 25 ans, il a signé une cinquantaine d’œuvres de genres divers – documentaires, fictions, expérimentations – dont plusieurs d’entre elles prennent pour sujet les arts et la culture (De la parole aux actes, 2000, La grande bibliothèque, 2005, Classes de maîtres, 2008) tout en faisant une place prépondérante à l’histoire et à la mémoire. Ces notions se retrouvent ainsi au cœur du premier long métrage qu’il réalise à l’ONF, La mémoire des anges qui a remporté au Festival du Nouveau Cinéma de Montréal, en octobre 2008, le Grand Prix Focus – Cinémathèque Québécoise remis au meilleur long métrage canadien.

 

Illustration: Lee Lai

Onze organismes culturels montréalais appuient ou réitèrent l’adhésion à PACBI et réaffirment leur engagement envers la libération de la Palestine

COMMUNIQUÉ DE PRESSE



Dans une forte déclaration de solidarité, onze organisations culturelles de Montréal ont officiellement endossé la Campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel d’Israël (PACBI), soulignant ainsi leur engagement envers le mouvement mondial de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS). Cette action collective souligne le rôle essentiel de la culture dans la résistance à l’oppression coloniale et le soutien à la libération de la Palestine. Alors qu’un accord de cessez-le-feu a été en partie conclu, ce soutien affirme que la lutte pour la justice, la résistance et la libération est plus importante que jamais.

Le mouvement BDS, lancé en 2004 par la société civile palestinienne, appelle à une pression soutenue et non violente pour mettre fin au projet colonial israélien et à l’occupation continue des terres palestiniennes. Les revendications du mouvement sont les suivantes :

  • Mettre fin à l’occupation et à la colonisation de toutes les terres palestiniennes et démanteler le mur de l’apartheid ; 
  • Reconnaître le plein droit des Palestinien·ne·s à l’égalité, tant à l’intérieur des frontières de 1948 que dans les territoires occupés ; et 
  • Soutenir le droit des réfugiés palestiniens à retourner dans leurs foyers, tel qu’il est inscrit dans le droit international et dans la résolution 194 de l’ONU.

En soutenant PACBI, ces organisations rejettent la complicité dans la normalisation du régime colonial israélien. Au contraire, elles s’engagent à soutenir l’autodétermination palestinienne en encourageant les pratiques artistiques et les collaborations culturelles qui résistent à l’oppression coloniale et amplifient les voix de la libération.

En octobre 2023, plus de 4 000 artistes et travailleurs culturels canadiens ont signé une lettre de solidarité déclarant : « En tant qu’artistes, travailleur·euse·s culturel·le·s et universitaires, nous soutenons fermement la lutte des Palestinien·ne·s pour la liberté et contre toutes les formes de racisme et de violence coloniale. » Cette déclaration collective souligne la conviction que l’art est intrinsèquement politique et que les artistes ont la responsabilité de se solidariser avec les communautés opprimées, y compris les Palestinien·ne·s. (Hernandez, Cassie. “4,000 Canadian Artists and Cultural Workers Sign Palestine Solidarity Letter.” Hyperallergic, 20 Oct. 2023.) 

Montréal, connue pour son paysage culturel dynamique, a une longue histoire d’engagement dans les luttes mondiales pour la justice. Cette décision collective reflète une prise de conscience croissante, parmi les travailleur·euse·s culturel·le·s, de l’importance de la solidarité internationale dans la lutte contre le colonialisme et l’apartheid.  

Ce soutien intervient à un moment critique, alors que les Palestinien·ne·s sont confrontés à une intensification du vol de terres, à une violence systémique et à des déplacements forcés dans le cadre de l’occupation israélienne en cours. La décision des organisations de rejoindre PACBI est une déclaration longuement attendue que la culture doit s’aligner sur les valeurs de justice et de libération.  

Les organisations qui soutiennent cette initiative se joignent à un mouvement mondial croissant d’artistes, d’universitaires et de travailleur·euse·s culturel·le·s qui s’engagent à soutenir le peuple palestinien dans sa lutte pour la libération et l’autodétermination. Ces organisations espèrent que plus d’organismes voudront adopter PACBI partout au Québec et au Canada.

À ce jour, les organisations suivantes ont unies leurs forces pour appuyer ou réaffirmer leurs engagements à PACBI: Ada X, articule, Atelier La Coulée, Céline Bureau, Centre Clark, Centre des arts actuels SKOL, Dazibao, Metonymy Press, Oboro, PME-ART et Vidéographe. 

 

À propos de PACBI  

La Campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel d’Israël (PACBI) a été lancée en 2004 dans le cadre du mouvement BDS. Elle appelle les institutions culturelles et les individus à refuser de se rendre complices des violations du droit international et des droits de l’homme commises par le régime colonial, en mettant l’accent sur le pouvoir de transformation de la solidarité mondiale. PACBI est engagé en faveur de la liberté d’expression telle qu’elle est stipulée dans le Pacte international relatif aux droits civils et politiques des Nations Unies (PIDCP) et rejette, en principe, les boycotts d’individus fondés sur leur opinion ou leur identité (telles que la citoyenneté, la race, le genre ou la religion).