Lettre x représentant une icône de fermeture

@ Nayla Dabaji, out of the corner of my eye, 2015

Résidence de recherche et commissariat

APPEL DE DOSSIERS

date limite : 1er juin 2022
Vidéographe



Vidéographe est un centre de recherche et de diffusion de l’image en mouvement. Ceci comprend les expérimentations en art vidéo, animation, arts numériques, essai, documentaire, vidéo danse et fiction. Nos actions concernent les oeuvres actuelles autant que les oeuvres historiques dont nous favorisons la reconnaissance et la compréhension. En développement depuis 1971, notre catalogue Vithèque compte aujourd’hui plus de 2 300 oeuvres réalisées par plus de 800 artistes, activistes et citoyen.n.es engagé.e.s. Ceci en fait l’une des plus importantes collections canadiennes d’art vidéo.

Dans le cadre de cette résidence, nous invitons les artistes, chercheur.e.s et commissaires à élaborer une programmation ou une exposition d’oeuvres vidéo à partir de notre catalogue. Le projet sélectionné pourra porter sur des questions thématiques, formelles ou historiques, et pourra se concentrer sur le corpus d’un ou plusieurs artistes. En plus du commissariat vidéo, nous demandons à la personne sélectionnée de rédiger un essai.

La programmation vidéo ou l’exposition feront l’objet d’une présentation publique. La date et le lieu seront déterminés suivant la nature du projet. Une présentation du projet ainsi que l’essai seront publiés sur Vithèque.com

Un comité de sélection évaluera les projets sur les bases de l’éclairage novateur apporté à notre collection, la complémentarité par rapport à notre programmation, la rigueur de la proposition et l’enthousiasme qu’elle suscitera. Les projets étudiants ne seront pas acceptés.

Vidéographe reconnaît la richesse de la diversité culturelle, sexuelle, identitaire et linguistique québécoise. Nous encourageons ainsi les personnes issues de groupes traditionnellement sous-représentés, de minorités ou de groupes marginalisés à proposer des projets.

La personne retenue recevra un montant forfaitaire de 2 500 $ pour la recherche et la rédaction du texte. La résidence est prévue pour l’année 2022-23 d’une durée d’un à trois mois. Vidéographe assumera les frais de transport et d’hébergement pour une période d’un mois aux personnes ne résidant pas à Montréal. Le travail pourra également être effectué en ligne, via Vithèque. Les personnes sélectionnées pourront recevoir de l’accompagnement quant à la recherche à travers le catalogue.

 

SOUMISSION

  • Une description de votre projet (1 000 mots maximum).
  • Votre curriculum vitae.
  • De la documentation visuelle et textuelle de vos projets de commissariats antérieurs, s’il y a lieu [maximum 15 images (max : 1024 px de large, 72 dpi).
  • Vos besoins en ce qui concerne le déplacement et l’hébergement.

 

À noter :

Si vous avez des questions par rapport à notre collection, ou désirez un accès temporaire à cette dernière via Vithèque afin de préparer votre proposition, veuillez en faire la demande à notre conservatrice Karine Boulanger

  collection@videographe.org

DATE LIMITE : Le 1er juin 2022

Seuls les dossiers envoyés par courriel seront acceptés. Un accusé de réception sera émis.

Merci d’indiquer RÉSIDENCE DE COMMISSARIAT comme intitulé de votre courriel et d’envoyer votre dossier à Charlie Carroll-Beauchamp

  info@videographe.org

Illustration: Lee Lai

Onze organismes culturels montréalais appuient ou réitèrent l’adhésion à PACBI et réaffirment leur engagement envers la libération de la Palestine

COMMUNIQUÉ DE PRESSE



Dans une forte déclaration de solidarité, onze organisations culturelles de Montréal ont officiellement endossé la Campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel d’Israël (PACBI), soulignant ainsi leur engagement envers le mouvement mondial de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS). Cette action collective souligne le rôle essentiel de la culture dans la résistance à l’oppression coloniale et le soutien à la libération de la Palestine. Alors qu’un accord de cessez-le-feu a été en partie conclu, ce soutien affirme que la lutte pour la justice, la résistance et la libération est plus importante que jamais.

Le mouvement BDS, lancé en 2004 par la société civile palestinienne, appelle à une pression soutenue et non violente pour mettre fin au projet colonial israélien et à l’occupation continue des terres palestiniennes. Les revendications du mouvement sont les suivantes :

  • Mettre fin à l’occupation et à la colonisation de toutes les terres palestiniennes et démanteler le mur de l’apartheid ; 
  • Reconnaître le plein droit des Palestinien·ne·s à l’égalité, tant à l’intérieur des frontières de 1948 que dans les territoires occupés ; et 
  • Soutenir le droit des réfugiés palestiniens à retourner dans leurs foyers, tel qu’il est inscrit dans le droit international et dans la résolution 194 de l’ONU.

En soutenant PACBI, ces organisations rejettent la complicité dans la normalisation du régime colonial israélien. Au contraire, elles s’engagent à soutenir l’autodétermination palestinienne en encourageant les pratiques artistiques et les collaborations culturelles qui résistent à l’oppression coloniale et amplifient les voix de la libération.

En octobre 2023, plus de 4 000 artistes et travailleurs culturels canadiens ont signé une lettre de solidarité déclarant : « En tant qu’artistes, travailleur·euse·s culturel·le·s et universitaires, nous soutenons fermement la lutte des Palestinien·ne·s pour la liberté et contre toutes les formes de racisme et de violence coloniale. » Cette déclaration collective souligne la conviction que l’art est intrinsèquement politique et que les artistes ont la responsabilité de se solidariser avec les communautés opprimées, y compris les Palestinien·ne·s. (Hernandez, Cassie. “4,000 Canadian Artists and Cultural Workers Sign Palestine Solidarity Letter.” Hyperallergic, 20 Oct. 2023.) 

Montréal, connue pour son paysage culturel dynamique, a une longue histoire d’engagement dans les luttes mondiales pour la justice. Cette décision collective reflète une prise de conscience croissante, parmi les travailleur·euse·s culturel·le·s, de l’importance de la solidarité internationale dans la lutte contre le colonialisme et l’apartheid.  

Ce soutien intervient à un moment critique, alors que les Palestinien·ne·s sont confrontés à une intensification du vol de terres, à une violence systémique et à des déplacements forcés dans le cadre de l’occupation israélienne en cours. La décision des organisations de rejoindre PACBI est une déclaration longuement attendue que la culture doit s’aligner sur les valeurs de justice et de libération.  

Les organisations qui soutiennent cette initiative se joignent à un mouvement mondial croissant d’artistes, d’universitaires et de travailleur·euse·s culturel·le·s qui s’engagent à soutenir le peuple palestinien dans sa lutte pour la libération et l’autodétermination. Ces organisations espèrent que plus d’organismes voudront adopter PACBI partout au Québec et au Canada.

À ce jour, les organisations suivantes ont unies leurs forces pour appuyer ou réaffirmer leurs engagements à PACBI: Ada X, articule, Atelier La Coulée, Céline Bureau, Centre Clark, Centre des arts actuels SKOL, Dazibao, Metonymy Press, Oboro, PME-ART et Vidéographe. 

 

À propos de PACBI  

La Campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel d’Israël (PACBI) a été lancée en 2004 dans le cadre du mouvement BDS. Elle appelle les institutions culturelles et les individus à refuser de se rendre complices des violations du droit international et des droits de l’homme commises par le régime colonial, en mettant l’accent sur le pouvoir de transformation de la solidarité mondiale. PACBI est engagé en faveur de la liberté d’expression telle qu’elle est stipulée dans le Pacte international relatif aux droits civils et politiques des Nations Unies (PIDCP) et rejette, en principe, les boycotts d’individus fondés sur leur opinion ou leur identité (telles que la citoyenneté, la race, le genre ou la religion).