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Vidéographe x ArtVolt
Documentez vos œuvres
par Alexis Bellavance

FORMATION

Université Concordia - Pavillon EV, 10e étage, salle 10.760



Atelier Présenté en collaboration avec Art Volt
Offert en anglais et animée par Alexis Bellavance

 

1re partie : vendredi 29 avril 2022, 14 h – 17 h
2e partie : samedi 30 avril 2022, 10 h – 17h

 

Aperçu du programme
En collaboration avec Vidéographe, Art Volte est heureuse d’offrir aux récent·e·s diplômé·e·s de la Faculté des beaux-arts un atelier en deux volets sur la documentation photographique d’œuvres. Dans le cadre de cette activité, les participant·e·s se familiariseront avec les techniques de base de la captation d’œuvres en contexte d’exposition ou dans les Arts Vivants. L’atelier – qui s’adresse aux personnes ayant peu ou pas d’expérience en photographie – aura lieu sur le campus dans une atmosphère détendue, propre à favoriser l’échange, la discussion, ainsi que la mise en commun des connaissances et des expériences. Le premier volet de l’atelier sera axé sur la maîtrise des principes fondamentaux de la photographie et des principales fonctions de l’appareil photo :

  • Introduction à l’appareil photo : techniques; fonctions; réglage de l’ouverture et de l’exposition
  • Introduction aux divers concepts et méthodes de documentation d’œuvres
  • Introduction aux types de lumière (tungstène vs DEL vs lumière naturelle), équilibre des blancs

Le deuxième volet de l’atelier sera consacré à la captation de  l’exposition de Frédérique Laliberté, à la galerie FOFA, et d’une performance de danse. Enfin, les participant·e·s auront droit à une démonstration en survol de Lightroom et de l’édition d’images au format RAW.

Les participant·e·s qui possèdent un appareil photo professionnel ou semi-professionnel avec option manuelle sont invités à apporter leur propre appareil à l’atelier. Si vous n’avez pas d’appareil, de l’équipement vous sera prêté durant les deux jours de l’atelier.

 

À propos d’Alexis Bellavance
Alexis Bellavance évolue dans le monde de l’art depuis un peu plus de vingt ans. Codirecteur des Ateliers Belleville depuis leur création en 2015 et cofondateur du festival international d’art performance Viva! Art Action, il est aussi membre actif du centre d’art autogéré Perte de signal depuis 2001.Alexis Bellavance poursuit actuellement une maîtrise ès beaux-arts en intermédias et cyberarts à l’Université Concordia. Résident de Montréal, il présente régulièrement ses œuvres au Canada et à l’étranger. Son travail a récemment fait l’objet d’expositions au Confederation Centre Art Gallery de Charlottetown, à l’Île-du-Prince-Édouard (2020); à l’espace SOMA et à la galerie Casa Viva de Mexico, au Mexique (2020); au centre d’art autogéré AxeNéo7, à Gatineau, au Québec (2019); et à la Biennale des imaginaires numériques (biennale Chroniques), à Marseille, en France (2019). À l’automne 2022, il entreprendra une résidence sur la plateforme artistique hollandaise iii, située à La Haye, aux Pays-Bas.En parallèle à sa carrière artistique, Alexis Bellavance est photographe d’expositions et d’événements depuis quinze ans, métier auquel il accorde beaucoup d’importance et de minutie.

 

Comment s’inscrire
Les participant-e-s doivent être sur le point d’obtenir leur diplôme de la Faculté des Beaux-Arts de l’Université Concordia ou en être diplômé-e-s depuis trois ans au plus. Pour vous inscrire, faites parvenir par courriel à artvolt@concordia.ca les renseignements suivants :

  • nom;
  • année d’obtention du diplôme;
  • programme d’études et département (par exemple : BFA, danse contemporaine);
  • copie numérisée du diplôme ou capture d’écran de l’approbation de remise du diplôme extraite de la plateforme Student Hub.
  • Veuillez par ailleurs indiquer si vous possédez un appareil photo ou si vous devrez en emprunter un.

 

Remarque:
Les participants participant-e-s être disponibles les deux jours de l’atelier et s’engager à participer aux deux volets.
Les places sont limitées et seront attribuées selon le principe du premier arrivé, premier servi.

Illustration: Lee Lai

Onze organismes culturels montréalais appuient ou réitèrent l’adhésion à PACBI et réaffirment leur engagement envers la libération de la Palestine

COMMUNIQUÉ DE PRESSE



Dans une forte déclaration de solidarité, onze organisations culturelles de Montréal ont officiellement endossé la Campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel d’Israël (PACBI), soulignant ainsi leur engagement envers le mouvement mondial de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS). Cette action collective souligne le rôle essentiel de la culture dans la résistance à l’oppression coloniale et le soutien à la libération de la Palestine. Alors qu’un accord de cessez-le-feu a été en partie conclu, ce soutien affirme que la lutte pour la justice, la résistance et la libération est plus importante que jamais.

Le mouvement BDS, lancé en 2004 par la société civile palestinienne, appelle à une pression soutenue et non violente pour mettre fin au projet colonial israélien et à l’occupation continue des terres palestiniennes. Les revendications du mouvement sont les suivantes :

  • Mettre fin à l’occupation et à la colonisation de toutes les terres palestiniennes et démanteler le mur de l’apartheid ; 
  • Reconnaître le plein droit des Palestinien·ne·s à l’égalité, tant à l’intérieur des frontières de 1948 que dans les territoires occupés ; et 
  • Soutenir le droit des réfugiés palestiniens à retourner dans leurs foyers, tel qu’il est inscrit dans le droit international et dans la résolution 194 de l’ONU.

En soutenant PACBI, ces organisations rejettent la complicité dans la normalisation du régime colonial israélien. Au contraire, elles s’engagent à soutenir l’autodétermination palestinienne en encourageant les pratiques artistiques et les collaborations culturelles qui résistent à l’oppression coloniale et amplifient les voix de la libération.

En octobre 2023, plus de 4 000 artistes et travailleurs culturels canadiens ont signé une lettre de solidarité déclarant : « En tant qu’artistes, travailleur·euse·s culturel·le·s et universitaires, nous soutenons fermement la lutte des Palestinien·ne·s pour la liberté et contre toutes les formes de racisme et de violence coloniale. » Cette déclaration collective souligne la conviction que l’art est intrinsèquement politique et que les artistes ont la responsabilité de se solidariser avec les communautés opprimées, y compris les Palestinien·ne·s. (Hernandez, Cassie. “4,000 Canadian Artists and Cultural Workers Sign Palestine Solidarity Letter.” Hyperallergic, 20 Oct. 2023.) 

Montréal, connue pour son paysage culturel dynamique, a une longue histoire d’engagement dans les luttes mondiales pour la justice. Cette décision collective reflète une prise de conscience croissante, parmi les travailleur·euse·s culturel·le·s, de l’importance de la solidarité internationale dans la lutte contre le colonialisme et l’apartheid.  

Ce soutien intervient à un moment critique, alors que les Palestinien·ne·s sont confrontés à une intensification du vol de terres, à une violence systémique et à des déplacements forcés dans le cadre de l’occupation israélienne en cours. La décision des organisations de rejoindre PACBI est une déclaration longuement attendue que la culture doit s’aligner sur les valeurs de justice et de libération.  

Les organisations qui soutiennent cette initiative se joignent à un mouvement mondial croissant d’artistes, d’universitaires et de travailleur·euse·s culturel·le·s qui s’engagent à soutenir le peuple palestinien dans sa lutte pour la libération et l’autodétermination. Ces organisations espèrent que plus d’organismes voudront adopter PACBI partout au Québec et au Canada.

À ce jour, les organisations suivantes ont unies leurs forces pour appuyer ou réaffirmer leurs engagements à PACBI: Ada X, articule, Atelier La Coulée, Céline Bureau, Centre Clark, Centre des arts actuels SKOL, Dazibao, Metonymy Press, Oboro, PME-ART et Vidéographe. 

 

À propos de PACBI  

La Campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel d’Israël (PACBI) a été lancée en 2004 dans le cadre du mouvement BDS. Elle appelle les institutions culturelles et les individus à refuser de se rendre complices des violations du droit international et des droits de l’homme commises par le régime colonial, en mettant l’accent sur le pouvoir de transformation de la solidarité mondiale. PACBI est engagé en faveur de la liberté d’expression telle qu’elle est stipulée dans le Pacte international relatif aux droits civils et politiques des Nations Unies (PIDCP) et rejette, en principe, les boycotts d’individus fondés sur leur opinion ou leur identité (telles que la citoyenneté, la race, le genre ou la religion).