Lettre x représentant une icône de fermeture

© Anne Emond, Naissance, 2009

Vidéo club – focus sur Anne Emond

PROGRAMMATION

6 décembre 2022 à 18 h
Cinéma Moderne

15$



Vidéographe présente en collaboration avec le Cinéma Moderne un programme de quatre courts-métrages de fiction d’Anne Émond qui sera d’ailleurs des nôtres pour présenter ses œuvres et répondre aux questions du public.

Plus rien ne vouloir, L’ordre des choses, Naissance et Sophie Lavoie suivent chacun à leur manière l’intimité de quatre protagonistes différents. Les thèmes de la mort, de la perte, de la complicité et de l’espoir sont au cœur de cette programmation qui se démarque par la vulnérabilité des personnages.

 La projection se conclut avec un moment convivial où les détenteurs de billet pourront profiter d’une boisson offerte par Vidéographe.

Les œuvres seront présentées avec sous-titrage codé et un interprète LSQ sera aussi présent afin d’accompagner la discussion.

Au grand plaisir de vous y retrouver nombreux et nombreuse le 6 décembre, au Cinéma Moderne !

 

Portes ouvertes : 18 h
Projection : 18 h 30

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PROGRAMME

Plus rien ne vouloir, 14 min 03 s, 2011

Maxime fête ses trente-deux ans. Il a tout pour être heureux: une copine lumineuse, une mignonne petite fille, un emploi respecté. Cette nuit-là, il se sent vieux et n’arrive plus à cacher sa déroute.

L’ordre des choses, 17 min, 2009

Jérémie voit son quotidien transformé en chaos suite au départ de Luce, son grand amour, son axe magique.

Naissance, 17 min, 2009

Camille vient de se faire avorter. Sur la route, elle fait la rencontre de Pierre. Dans la gêne et le silence, une complicité pleine d’espoir naît entre eux.

Sophie Lavoie, 8 min 42 s, 2009

Sophie Lavoie est au rendez-vous.

Le vertige commence.

 

BIOGRAPHIE

ANNE ÉMOND

Anne Émond vit et travaille à Montréal. Elle complète en 2005 un baccalauréat en cinéma à l’Université du Québec à Montréal. Au cours des cinq dernières années, elle écrit et réalise sept courts métrages. Son film L’ordre des choses se mérite le prix Coop Vidéo pour la meilleure réalisation d’un court métrage lors des Rendez-vous du cinéma québécois 2009, en plus d’être mis en nomination aux prix Jutra. Son film Naissances fait partie du palmarès Canada Top Ten 2009 et se voit décerné le prix du meilleur court métrage lors de la dernière édition du Brooklyn International Film Festival. Son premier long métrage, Nuit # 1, a pris l’affiche en 2011, suivi de Les êtres chers (2015) et Nelly (2016).

Illustration: Lee Lai

Onze organismes culturels montréalais appuient ou réitèrent l’adhésion à PACBI et réaffirment leur engagement envers la libération de la Palestine

COMMUNIQUÉ DE PRESSE



Dans une forte déclaration de solidarité, onze organisations culturelles de Montréal ont officiellement endossé la Campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel d’Israël (PACBI), soulignant ainsi leur engagement envers le mouvement mondial de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS). Cette action collective souligne le rôle essentiel de la culture dans la résistance à l’oppression coloniale et le soutien à la libération de la Palestine. Alors qu’un accord de cessez-le-feu a été en partie conclu, ce soutien affirme que la lutte pour la justice, la résistance et la libération est plus importante que jamais.

Le mouvement BDS, lancé en 2004 par la société civile palestinienne, appelle à une pression soutenue et non violente pour mettre fin au projet colonial israélien et à l’occupation continue des terres palestiniennes. Les revendications du mouvement sont les suivantes :

  • Mettre fin à l’occupation et à la colonisation de toutes les terres palestiniennes et démanteler le mur de l’apartheid ; 
  • Reconnaître le plein droit des Palestinien·ne·s à l’égalité, tant à l’intérieur des frontières de 1948 que dans les territoires occupés ; et 
  • Soutenir le droit des réfugiés palestiniens à retourner dans leurs foyers, tel qu’il est inscrit dans le droit international et dans la résolution 194 de l’ONU.

En soutenant PACBI, ces organisations rejettent la complicité dans la normalisation du régime colonial israélien. Au contraire, elles s’engagent à soutenir l’autodétermination palestinienne en encourageant les pratiques artistiques et les collaborations culturelles qui résistent à l’oppression coloniale et amplifient les voix de la libération.

En octobre 2023, plus de 4 000 artistes et travailleurs culturels canadiens ont signé une lettre de solidarité déclarant : « En tant qu’artistes, travailleur·euse·s culturel·le·s et universitaires, nous soutenons fermement la lutte des Palestinien·ne·s pour la liberté et contre toutes les formes de racisme et de violence coloniale. » Cette déclaration collective souligne la conviction que l’art est intrinsèquement politique et que les artistes ont la responsabilité de se solidariser avec les communautés opprimées, y compris les Palestinien·ne·s. (Hernandez, Cassie. “4,000 Canadian Artists and Cultural Workers Sign Palestine Solidarity Letter.” Hyperallergic, 20 Oct. 2023.) 

Montréal, connue pour son paysage culturel dynamique, a une longue histoire d’engagement dans les luttes mondiales pour la justice. Cette décision collective reflète une prise de conscience croissante, parmi les travailleur·euse·s culturel·le·s, de l’importance de la solidarité internationale dans la lutte contre le colonialisme et l’apartheid.  

Ce soutien intervient à un moment critique, alors que les Palestinien·ne·s sont confrontés à une intensification du vol de terres, à une violence systémique et à des déplacements forcés dans le cadre de l’occupation israélienne en cours. La décision des organisations de rejoindre PACBI est une déclaration longuement attendue que la culture doit s’aligner sur les valeurs de justice et de libération.  

Les organisations qui soutiennent cette initiative se joignent à un mouvement mondial croissant d’artistes, d’universitaires et de travailleur·euse·s culturel·le·s qui s’engagent à soutenir le peuple palestinien dans sa lutte pour la libération et l’autodétermination. Ces organisations espèrent que plus d’organismes voudront adopter PACBI partout au Québec et au Canada.

À ce jour, les organisations suivantes ont unies leurs forces pour appuyer ou réaffirmer leurs engagements à PACBI: Ada X, articule, Atelier La Coulée, Céline Bureau, Centre Clark, Centre des arts actuels SKOL, Dazibao, Metonymy Press, Oboro, PME-ART et Vidéographe. 

 

À propos de PACBI  

La Campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel d’Israël (PACBI) a été lancée en 2004 dans le cadre du mouvement BDS. Elle appelle les institutions culturelles et les individus à refuser de se rendre complices des violations du droit international et des droits de l’homme commises par le régime colonial, en mettant l’accent sur le pouvoir de transformation de la solidarité mondiale. PACBI est engagé en faveur de la liberté d’expression telle qu’elle est stipulée dans le Pacte international relatif aux droits civils et politiques des Nations Unies (PIDCP) et rejette, en principe, les boycotts d’individus fondés sur leur opinion ou leur identité (telles que la citoyenneté, la race, le genre ou la religion).