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Introduction à la création d’une webtélé et d’une série documentaire

Formation

Les samedis 6 février, 13 février, 20 février, 5 mars, 12 mars, 19 mars 2016
Vidéographe

200 $



Avec la formation Introduction à la création d’une webtélé et d’une websérie, le candidat prendra connaissance de l’univers des webtélés documentaires qui se distinguent par leur pertinence et leur originalité. Il connaîtra les différents bailleurs de fonds et les différents diffuseurs de matériel audiovisuels en français au Québec. Le candidat acquerra les connaissances lui permettant de solutionner les différentes problématiques entourant la production web artisanale hebdomadaire. De plus, il connaitra les enjeux de la diffusion et de la promotion du contenu audiovisuel sur le web.

La formation alternera entre les deux volets, théorique et pratique, afin de permettre aux participants de mettre à épreuve les connaissances apprises. La mise en pratique permettra au participant de créer en quatre séances la base d’une webtélé fonctionnelle et indépendante.

LA FORMATION

Volet théorique (24 heures)
Consacrée à l’univers de la webtélé documentaire et de la websérie documentaire, la formation fournira toutes les informations techniques concernant la mise sur pied d’une webtélé et d’une websérie documentaire. La formation portera sur la philosophie de l’informatique et du web, le choix d’un sujet d’intérêt, le choix d’un design de site web, d’une esthétique de présentation, le choix de l’hébergement web et la qualité de la source de diffusion. Les différentes plates-formes de webtélé d’ici (Tou.tv, Fabriqueculturelle, UNIS) et d’ailleurs (TED.COM, Medicit.tv) et leurs différentes stratégies seront étudiées. Ensuite seront abordés la pré-production d’une websérie et ses stratégies de financement. La production et l’art de faire beaucoup avec peu. Il y aura aussi un volet sur la diffusion et la promotion et les difficultés s’y rattachant afin de percer le bruit ambiant du web.

Les candidats devront soumettre un plan de développement d’une webtélé, une budgétisation d’une websérie de 3 épisodes et un plan de promotion de celle-ci. Le formateur offrira commentaires et conseils sur le matériel créé dans le cours.
Volet pratique (18 heures)
Par équipe de deux, les candidats devront réaliser une websérie de 3 épisodes de 2 minutes chacun qui porteront sur un sujet relié au monde des arts. Sous forme de documentaire, de magazine ou d’essai, les équipes auront vingt heures pour voir à toutes les étapes de la production : choix du sujet, coordination, visuel et graphisme de la série, choix d’équipement, repérage, tournage et montage, ainsi que la mise en marché.

Exemple de websérie : Deux candidats iront lors de la deuxième journée de formation tourner au Théâtre La Licorne. Ils devront réaliser une vidéo de type magazine qui traite de la pièce en cours. Pour la deuxième capsule, un court documentaire sur le théâtre avec une entrevue avec le directeur artistique (si possible). Pour la troisième capsule l’équipe devra réaliser dans le style de son choix un essai avec un élément lié à ce théâtre. Les trois topos devront être réalisés pendant la même journée. (Le sujet est à titre d’exemple).

Prérequis
Être autonome dans l’utilisation d’une caméra et de la captation sonore, ainsi que dans l’utilisation d’un logiciel de montage (Adobe Premiere Pro, FCP7, FCPX). Connaissance des réseaux sociaux.

Simon Paradis

Simon Paradis est producteur et réalisateur depuis 2011 de la webtélé sur la littéraire et les arts airelibre.tv. Il réalise les émissions littéraires Rature et lit (airelibre.tv, Bell Fibe TV1 et Canal Savoir) et Between the Pages (airelibre.tv et Bell Fibe TV1). l dirige l’OBNL Diffusion aire libre et est membre actif du Vidéographe.

Illustration: Lee Lai

Onze organismes culturels montréalais appuient ou réitèrent l’adhésion à PACBI et réaffirment leur engagement envers la libération de la Palestine

COMMUNIQUÉ DE PRESSE



Dans une forte déclaration de solidarité, onze organisations culturelles de Montréal ont officiellement endossé la Campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel d’Israël (PACBI), soulignant ainsi leur engagement envers le mouvement mondial de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS). Cette action collective souligne le rôle essentiel de la culture dans la résistance à l’oppression coloniale et le soutien à la libération de la Palestine. Alors qu’un accord de cessez-le-feu a été en partie conclu, ce soutien affirme que la lutte pour la justice, la résistance et la libération est plus importante que jamais.

Le mouvement BDS, lancé en 2004 par la société civile palestinienne, appelle à une pression soutenue et non violente pour mettre fin au projet colonial israélien et à l’occupation continue des terres palestiniennes. Les revendications du mouvement sont les suivantes :

  • Mettre fin à l’occupation et à la colonisation de toutes les terres palestiniennes et démanteler le mur de l’apartheid ; 
  • Reconnaître le plein droit des Palestinien·ne·s à l’égalité, tant à l’intérieur des frontières de 1948 que dans les territoires occupés ; et 
  • Soutenir le droit des réfugiés palestiniens à retourner dans leurs foyers, tel qu’il est inscrit dans le droit international et dans la résolution 194 de l’ONU.

En soutenant PACBI, ces organisations rejettent la complicité dans la normalisation du régime colonial israélien. Au contraire, elles s’engagent à soutenir l’autodétermination palestinienne en encourageant les pratiques artistiques et les collaborations culturelles qui résistent à l’oppression coloniale et amplifient les voix de la libération.

En octobre 2023, plus de 4 000 artistes et travailleurs culturels canadiens ont signé une lettre de solidarité déclarant : « En tant qu’artistes, travailleur·euse·s culturel·le·s et universitaires, nous soutenons fermement la lutte des Palestinien·ne·s pour la liberté et contre toutes les formes de racisme et de violence coloniale. » Cette déclaration collective souligne la conviction que l’art est intrinsèquement politique et que les artistes ont la responsabilité de se solidariser avec les communautés opprimées, y compris les Palestinien·ne·s. (Hernandez, Cassie. “4,000 Canadian Artists and Cultural Workers Sign Palestine Solidarity Letter.” Hyperallergic, 20 Oct. 2023.) 

Montréal, connue pour son paysage culturel dynamique, a une longue histoire d’engagement dans les luttes mondiales pour la justice. Cette décision collective reflète une prise de conscience croissante, parmi les travailleur·euse·s culturel·le·s, de l’importance de la solidarité internationale dans la lutte contre le colonialisme et l’apartheid.  

Ce soutien intervient à un moment critique, alors que les Palestinien·ne·s sont confrontés à une intensification du vol de terres, à une violence systémique et à des déplacements forcés dans le cadre de l’occupation israélienne en cours. La décision des organisations de rejoindre PACBI est une déclaration longuement attendue que la culture doit s’aligner sur les valeurs de justice et de libération.  

Les organisations qui soutiennent cette initiative se joignent à un mouvement mondial croissant d’artistes, d’universitaires et de travailleur·euse·s culturel·le·s qui s’engagent à soutenir le peuple palestinien dans sa lutte pour la libération et l’autodétermination. Ces organisations espèrent que plus d’organismes voudront adopter PACBI partout au Québec et au Canada.

À ce jour, les organisations suivantes ont unies leurs forces pour appuyer ou réaffirmer leurs engagements à PACBI: Ada X, articule, Atelier La Coulée, Céline Bureau, Centre Clark, Centre des arts actuels SKOL, Dazibao, Metonymy Press, Oboro, PME-ART et Vidéographe. 

 

À propos de PACBI  

La Campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel d’Israël (PACBI) a été lancée en 2004 dans le cadre du mouvement BDS. Elle appelle les institutions culturelles et les individus à refuser de se rendre complices des violations du droit international et des droits de l’homme commises par le régime colonial, en mettant l’accent sur le pouvoir de transformation de la solidarité mondiale. PACBI est engagé en faveur de la liberté d’expression telle qu’elle est stipulée dans le Pacte international relatif aux droits civils et politiques des Nations Unies (PIDCP) et rejette, en principe, les boycotts d’individus fondés sur leur opinion ou leur identité (telles que la citoyenneté, la race, le genre ou la religion).