Lettre x représentant une icône de fermeture
Un projecteur de cinéma suspendu dans le vide. 3 personnes autour.

© La Bande Vidéo

Exposition LUX de John Blouin

Exposition / Installation

10 - 20 novembre 2016
Quartier général des RIDM, Montréal



Vernissage et discussion
Vendredi 11 novembre, 18 h – 20 h 30
3450, Saint-Urbain

Pour la deuxième année consécutive, Vidéographe à l’opportunité de présenter, en collaboration avec les RIDM, le travail d’artistes qui renouvellent et questionnent l’image en mouvement sous ses formes les plus variées.

Dans le cadre des 19èmes Rencontres Internationales du Documentaire de Montréal (RIDM), Vidéographe présente l’installation vidéo LUX de John Blouin.

LUX
Un projecteur 35 mm en fonte, suspendu dans le vide. Des faisceaux numériques épaulant l’entrée dans l’univers clos des projectionnistes. Une voix, une trace. Cette oeuvre nous fait prendre conscience de la poésie de cette mécanique, de sa mise en scène. Dans le silence de la cabine de projection, elle nous rappelle le démantèlement d’une époque pivot du cinéma, et le déclin de la présence des projectionnistes. Complexifiant le chemin de la pellicule et de la lumière, elle crée des formes sculpturales, une présence d’un jadis. Avec affection, sans nostalgie.


Biographie
Lors de ses études, John Blouin devient projectionniste à l’ONF. Il y fonde Cabina Obscura, performances cinématographiques alliant projecteurs 35-16 mm et numériques, ombres et trame sonore en direct. Il déambule ainsi dans quelques villes et festivals, de Montréal à Beijing. John s’intéresse à une autre facette de l’image en réalisant des courts métrages dont Change Over, Filmstripe et Gate, trilogie sur la mort d’un cinéma.

John vient de terminer un court documentaire avec l’ONF et Spira, Lou, la Vie! Il est en post-production avec l’ONF sur Armand par Vaillancourt, son long métrage sur le célèbre sculpteur. LUX, une installation cinématographique, est sa toute dernière œuvre en circulation. Cabinaobscura.com


Disponible en vidéo à la demande
Découvrez la trilogie La Mort d’un Cinéma Change over, Filmstripe et Gate – inspirée par la fermeture du Cinéma ONF de Montréal le 1er septembre 2012.
Le sort de cette salle s’est fait l’écho d’une autre disparition : celle de la pellicule et du métier de projectionniste, lors du passage des salles au numérique. C’est ainsi aussi une certaine conception du cinéma qui se meurt, au-delà de la simple question technique ou du support.

 

Logo RIDM

© Nathalie Bujold

Ouvrages par Nathalie Bujold

PROGRAMMATION - LANCEMENT ET PROJECTION

30 mai 2024
18 h suivi de la projection à 19 h
Dazibao Gallery

Entrée libre



Pour célébrer la publication de la monographie « Ouvrage » de Nathalie Bujold, Dazibao et Vidéographe vous invitent à un événement spécial. Cette soirée sera l’occasion exclusive de découvrir en avant-première la publication, accompagnée d’une sélection de ses films.

Couvrant plus de deux décennies d’exploration expérimentale, le programme de films présente treize vidéos distribuées par Vidéographe, dont les titres vont de « Emporium » à « Le chant des cerises ». Chaque vidéo est un élément marquant de l’évolution de l’artiste Bujold, capturant son exploration ludique de l’image, du son et du mouvement.

 

PROGRAM  62 minutes

  • Emporium, 10 min 55 s, 1999
  • Comptes à rebours, 3 min 25 s, 2002
  • La montagne Sainte-Victoire, 5 min 27 s,  2005. 
  • Les trains où vont les choses, 8 min 30 s, 2006
  • All the good things (we could have done), 5 min 13 s, 2008
  • Permanent smile, 4 min 20 s, 2008
  • O.K. Gerard, 4 min 11 s, 2009
  • Cabaret, 11 min 10 s, 2009
  • Merci, 1 min 15 s, 2013
  • Textile de cordes, 1 min 20 s ,2013.
  • Le meilleur de HIT, 4 min 45 s, 2009-2020
  • Métronomies, 48 s, 2022
  • Le chant des cerises, 1 min 07 s, 2023

 

BIOGRAPHIE

Nathalie Bujold est une artiste multidisciplinaire vivant et travaillant à Verdun. En 1985, elle est l’une des membres fondateurs du centre d’artistes et collectif d’art l’Œil de Poisson à Québec. Elle termine un baccalauréat à l’Université Laval en 1992, où elle remporte le Prix René-Richard. En 2008, elle reçoit le Prix de la création artistique du Conseil des arts et des lettres du Québec. En 2016, elle obtient sa maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’UQAM. Ses monobandes sont distribuées par Vidéographe et elle est représentée par la galerie ELLEPHANT.