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© Céline B. La Terreur, Orphelins de Duplessis : Témoignages et faits, 2016

Les Orphelins de Duplessis
Céline B. La Terreur

Projet en cours

Soutien à la création



Soutien à la création

L'artiste et vidéaste Céline B. La Terreur travaille à la production d'une série de témoignages documentaires sur les Orphelins de Duplessis.

En 2016, la moyenne d'âge des Orphelins et Orphelines de Duplessis se situe entre 60 et 70 ans.

Depuis 1992, ces hommes et ces femmes luttent courageusement pour faire valoir leurs droits.

En plus de constituer des documents de valeur historique qui témoigneront d'une période sombre dans l'Histoire du Québec, ces documentaires seront des outils pour les victimes (les Orphelins et Orphelines de Duplessis) afin de faire progresser leur quête vers la reconnaissance, la justice et la dignité auprès du Gouvernement Fédéral, du Gouvernement Provincial, du Collège des Médecins, de l'Église Catholique Romaine, du Curateur public, de la Direction des poursuites criminelles et pénales et du Ministère de la Santé et des Services sociaux.

Les entrevues avec les victimes constituent des témoignages non censurés de leur histoire personnelle et de leurs revendications.

Céline B. La Terreur

Céline B. La Terreur détient un diplôme de maîtrise en Arts visuels et médiatiques (UQÀM, 2002) ainsi qu'un Baccalauréat en Arts plastiques (Concordia, 1999). Elle est également diplômée en études féministes (progamme : Women and the Fine Arts, Concordia, 1999).

En 2014, le court-métrage La Divine Tragédie : La Tour, de Céline B. La Terreur, a été présenté au Marché du Film du Festival de Cannes, au New York City International Festival et a été officiellement enregistré pour la 87e édition des Academy Awards (Oscars).

L'oeuvre de Céline B. La Terreur a été présentée dans des événements internationaux tels l’exposition « It’s a Small, Small World » à la Family Business Gallery, Chelsea, New York, 2012, le Oslo Screen Festival, Norvège (2012) et le Magmart Video Art Festival, Naples, Italie (2012).

Céline B. La Terreur est impliquée dans plusieurs organisations féministes et est une fière collaboratrice au projet ArtFem.TV, une webtélé qui présente art et féminismes. ArtFem.TV a été fondé en Autriche en 2008.

Illustration: Lee Lai

Onze organismes culturels montréalais appuient ou réitèrent l’adhésion à PACBI et réaffirment leur engagement envers la libération de la Palestine

COMMUNIQUÉ DE PRESSE



Dans une forte déclaration de solidarité, onze organisations culturelles de Montréal ont officiellement endossé la Campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel d’Israël (PACBI), soulignant ainsi leur engagement envers le mouvement mondial de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS). Cette action collective souligne le rôle essentiel de la culture dans la résistance à l’oppression coloniale et le soutien à la libération de la Palestine. Alors qu’un accord de cessez-le-feu a été en partie conclu, ce soutien affirme que la lutte pour la justice, la résistance et la libération est plus importante que jamais.

Le mouvement BDS, lancé en 2004 par la société civile palestinienne, appelle à une pression soutenue et non violente pour mettre fin au projet colonial israélien et à l’occupation continue des terres palestiniennes. Les revendications du mouvement sont les suivantes :

  • Mettre fin à l’occupation et à la colonisation de toutes les terres palestiniennes et démanteler le mur de l’apartheid ; 
  • Reconnaître le plein droit des Palestinien·ne·s à l’égalité, tant à l’intérieur des frontières de 1948 que dans les territoires occupés ; et 
  • Soutenir le droit des réfugiés palestiniens à retourner dans leurs foyers, tel qu’il est inscrit dans le droit international et dans la résolution 194 de l’ONU.

En soutenant PACBI, ces organisations rejettent la complicité dans la normalisation du régime colonial israélien. Au contraire, elles s’engagent à soutenir l’autodétermination palestinienne en encourageant les pratiques artistiques et les collaborations culturelles qui résistent à l’oppression coloniale et amplifient les voix de la libération.

En octobre 2023, plus de 4 000 artistes et travailleurs culturels canadiens ont signé une lettre de solidarité déclarant : « En tant qu’artistes, travailleur·euse·s culturel·le·s et universitaires, nous soutenons fermement la lutte des Palestinien·ne·s pour la liberté et contre toutes les formes de racisme et de violence coloniale. » Cette déclaration collective souligne la conviction que l’art est intrinsèquement politique et que les artistes ont la responsabilité de se solidariser avec les communautés opprimées, y compris les Palestinien·ne·s. (Hernandez, Cassie. “4,000 Canadian Artists and Cultural Workers Sign Palestine Solidarity Letter.” Hyperallergic, 20 Oct. 2023.) 

Montréal, connue pour son paysage culturel dynamique, a une longue histoire d’engagement dans les luttes mondiales pour la justice. Cette décision collective reflète une prise de conscience croissante, parmi les travailleur·euse·s culturel·le·s, de l’importance de la solidarité internationale dans la lutte contre le colonialisme et l’apartheid.  

Ce soutien intervient à un moment critique, alors que les Palestinien·ne·s sont confrontés à une intensification du vol de terres, à une violence systémique et à des déplacements forcés dans le cadre de l’occupation israélienne en cours. La décision des organisations de rejoindre PACBI est une déclaration longuement attendue que la culture doit s’aligner sur les valeurs de justice et de libération.  

Les organisations qui soutiennent cette initiative se joignent à un mouvement mondial croissant d’artistes, d’universitaires et de travailleur·euse·s culturel·le·s qui s’engagent à soutenir le peuple palestinien dans sa lutte pour la libération et l’autodétermination. Ces organisations espèrent que plus d’organismes voudront adopter PACBI partout au Québec et au Canada.

À ce jour, les organisations suivantes ont unies leurs forces pour appuyer ou réaffirmer leurs engagements à PACBI: Ada X, articule, Atelier La Coulée, Céline Bureau, Centre Clark, Centre des arts actuels SKOL, Dazibao, Metonymy Press, Oboro, PME-ART et Vidéographe. 

 

À propos de PACBI  

La Campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel d’Israël (PACBI) a été lancée en 2004 dans le cadre du mouvement BDS. Elle appelle les institutions culturelles et les individus à refuser de se rendre complices des violations du droit international et des droits de l’homme commises par le régime colonial, en mettant l’accent sur le pouvoir de transformation de la solidarité mondiale. PACBI est engagé en faveur de la liberté d’expression telle qu’elle est stipulée dans le Pacte international relatif aux droits civils et politiques des Nations Unies (PIDCP) et rejette, en principe, les boycotts d’individus fondés sur leur opinion ou leur identité (telles que la citoyenneté, la race, le genre ou la religion).