Lettre x représentant une icône de fermeture
Dessin d’une église et superposition d’écriture.

© Pierre Hébert, Le Film de Bazin, 2017

Sortie en salle
« Le Film de Bazin » de Pierre Hébert

Projection

5 - 11 mai 2017
Cinémathèque québécoise, Montréal



Vendredi 5 mai : 17h30
Samedi 6 et Dimanche 7 mai : 18h00
Lundi 8 – jeudi 11 mai : 18h30

Précédée de John Cage-Halberstadt

Vidéographe est heureux d’annoncer la sortie en salle du nouvel essai documentaire de Pierre Hébert Le Film de Bazin, huitième volet de la série Lieux et monuments. Après une première mondiale au 35ème Festival international du film sur l’art, Le Film de Bazin sera présenté au public montréalais à la Cinémathèque québécoise via sa section Art et essai.

Pour cette réalisation, Pierre Hébert a collaboré avec la philosophe Marianne Dautrey et l’universitaire Hervé Joubert-Laurencin, le récit est porté par les voix de Michael Lonsdale et Sharif Andoura, et par la musique de Robert Marcel Lepage.

Le Film de Bazin prend la forme d’un essai documentaire dans lequel le dessin et l’animation jouent un rôle important et inhabituel. Sa genèse émane d’un projet de film du célèbre critique français de cinéma, André Bazin, sur les églises romanes de Saintonge, qui ne fût jamais achevé suite à sa disparition en novembre 1958. Il s’agit d’un film sur un film jamais réalisé, et sur le temps qui s’est écoulé depuis son écriture initiale par Bazin.

 

Notes biographiques
Anciennement de l’Office national du film du Canada, où il a réalisé, entre 1965 et 1999, une vingtaine de courts métrages d’animation et un long métrage (La Plante humaine, prix du meilleur long métrage québécois de l’année 1996), Pierre Hébert est maintenant cinéaste et artiste indépendant. Depuis 2001, il parcourt le monde avec divers musiciens pour présenter des performances d’animation en direct. Il a collaboré avec plusieurs chorégraphes, a publié des livres et des articles sur le cinéma, et poursuit une carrière d’artiste visuel. Actuellement, son principal projet est la série de films Lieux et monuments, pour lequel il a reçu en 2012 la prestigieuse « bourse de carrière » du Conseil des arts et des lettres du Québec. Il fut récompensé en 2005 par le prix « Albert Tessier » pour l’ensemble de son œuvre et a reçu récemment un prix spécial du Festival d’animation de Téhéran (2017) pour célébrer ses cinquante ans de carrière accordé par M. R. Karimi Saremi, directeur du festival. pierrehebert.com

Vidéographe distribue une partie du corpus d’oeuvres de Pierre Hébert et les a intégrées à sa collection.

 

À noter également :
SCRATCH-2 du 28 avril au 4 juin 2017,
Exposition à la Cinémathèque québécoise, Salle Norman McLaren
Une installation vidéo de Pierre Hébert, avec des fragments musicaux de Malcolm Goldstein (violon) et de John Heward (batterie).

Illustration: Lee Lai

Onze organismes culturels montréalais appuient ou réitèrent l’adhésion à PACBI et réaffirment leur engagement envers la libération de la Palestine

COMMUNIQUÉ DE PRESSE



Dans une forte déclaration de solidarité, onze organisations culturelles de Montréal ont officiellement endossé la Campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel d’Israël (PACBI), soulignant ainsi leur engagement envers le mouvement mondial de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS). Cette action collective souligne le rôle essentiel de la culture dans la résistance à l’oppression coloniale et le soutien à la libération de la Palestine. Alors qu’un accord de cessez-le-feu a été en partie conclu, ce soutien affirme que la lutte pour la justice, la résistance et la libération est plus importante que jamais.

Le mouvement BDS, lancé en 2004 par la société civile palestinienne, appelle à une pression soutenue et non violente pour mettre fin au projet colonial israélien et à l’occupation continue des terres palestiniennes. Les revendications du mouvement sont les suivantes :

  • Mettre fin à l’occupation et à la colonisation de toutes les terres palestiniennes et démanteler le mur de l’apartheid ; 
  • Reconnaître le plein droit des Palestinien·ne·s à l’égalité, tant à l’intérieur des frontières de 1948 que dans les territoires occupés ; et 
  • Soutenir le droit des réfugiés palestiniens à retourner dans leurs foyers, tel qu’il est inscrit dans le droit international et dans la résolution 194 de l’ONU.

En soutenant PACBI, ces organisations rejettent la complicité dans la normalisation du régime colonial israélien. Au contraire, elles s’engagent à soutenir l’autodétermination palestinienne en encourageant les pratiques artistiques et les collaborations culturelles qui résistent à l’oppression coloniale et amplifient les voix de la libération.

En octobre 2023, plus de 4 000 artistes et travailleurs culturels canadiens ont signé une lettre de solidarité déclarant : « En tant qu’artistes, travailleur·euse·s culturel·le·s et universitaires, nous soutenons fermement la lutte des Palestinien·ne·s pour la liberté et contre toutes les formes de racisme et de violence coloniale. » Cette déclaration collective souligne la conviction que l’art est intrinsèquement politique et que les artistes ont la responsabilité de se solidariser avec les communautés opprimées, y compris les Palestinien·ne·s. (Hernandez, Cassie. “4,000 Canadian Artists and Cultural Workers Sign Palestine Solidarity Letter.” Hyperallergic, 20 Oct. 2023.) 

Montréal, connue pour son paysage culturel dynamique, a une longue histoire d’engagement dans les luttes mondiales pour la justice. Cette décision collective reflète une prise de conscience croissante, parmi les travailleur·euse·s culturel·le·s, de l’importance de la solidarité internationale dans la lutte contre le colonialisme et l’apartheid.  

Ce soutien intervient à un moment critique, alors que les Palestinien·ne·s sont confrontés à une intensification du vol de terres, à une violence systémique et à des déplacements forcés dans le cadre de l’occupation israélienne en cours. La décision des organisations de rejoindre PACBI est une déclaration longuement attendue que la culture doit s’aligner sur les valeurs de justice et de libération.  

Les organisations qui soutiennent cette initiative se joignent à un mouvement mondial croissant d’artistes, d’universitaires et de travailleur·euse·s culturel·le·s qui s’engagent à soutenir le peuple palestinien dans sa lutte pour la libération et l’autodétermination. Ces organisations espèrent que plus d’organismes voudront adopter PACBI partout au Québec et au Canada.

À ce jour, les organisations suivantes ont unies leurs forces pour appuyer ou réaffirmer leurs engagements à PACBI: Ada X, articule, Atelier La Coulée, Céline Bureau, Centre Clark, Centre des arts actuels SKOL, Dazibao, Metonymy Press, Oboro, PME-ART et Vidéographe. 

 

À propos de PACBI  

La Campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel d’Israël (PACBI) a été lancée en 2004 dans le cadre du mouvement BDS. Elle appelle les institutions culturelles et les individus à refuser de se rendre complices des violations du droit international et des droits de l’homme commises par le régime colonial, en mettant l’accent sur le pouvoir de transformation de la solidarité mondiale. PACBI est engagé en faveur de la liberté d’expression telle qu’elle est stipulée dans le Pacte international relatif aux droits civils et politiques des Nations Unies (PIDCP) et rejette, en principe, les boycotts d’individus fondés sur leur opinion ou leur identité (telles que la citoyenneté, la race, le genre ou la religion).