Lettre x représentant une icône de fermeture

© Nelson Henricks, Échec, 2007

Vidéo club – focus sur Nelson Henricks

PROGRAMMATION

21 février 2023 - 18 h
Cinéma Moderne

15$



En collaboration avec le Cinéma Moderne, Vidéographe présente un programme de courts métrages de Nelson Henricks. L’artiste sera d’ailleurs des nôtres pour présenter son œuvre et répondre aux questions du public.

Le programme nous offre un aperçu rétrospectif de la pratique de l’artiste qui se démarque notamment par sa (dé)composition rythmique des formes et des couleurs. Ses œuvres posent des questions essentielles, non sans une touche d’humour, sur les comportements humains et présentent en ce sens une occasion rêvée pour la discussion.

La projection se termine par une rencontre conviviale où le public pourra déguster un verre offert par Vidéographe.

 

Obtenez vos billets ici [+]

 

PROGRAMME (63 min)

  • Échec, 2007, 7 min
  • Crush, 1997, 12 mins
  • Les sirènes, 2008, 16 min 20 s
  • Comédie, 1994, 7 min
  • Untitled (Score), 2007, 7 min
  • Satellite (of Love), 14 min 15 s

 

 

SYNOPSIS


Échec, 2007, 7 min

Images des rituels de la beauté, à la fois masculins et féminins, centrés sur l’épilation du corps. Des scènes illustrant la gêne de l’adolescence sont reproduites dans la vie adulte. La confusion des genres plane. Esthétique pauvre. Musique populaire.

Crush, 1997, 12 mins

Crush est l’histoire d’un homme qui veut se transformer en animal, cette histoire est racontée par l’homme lui-même et par un ou deux observateurs. Il emploie une variété de techniques pour se transformer en bête. Il coupe des parties de son corps. Il fait des exercices. Il nage. Il veut retourner à l’eau pour activer légèrement l’évolution. Est-il devenu fou, ou est-il seulement fatigué d’être un humain? Alors que le narrateur pénètre ses obsessions privées, nous commençons à percevoir la logique distortionnée qui guide sa descente. La trajectoire qu’il définit nous permet de réfléchir aux corrélations entre le corps et l’identité, à l’obsession de notre culture pour le corps idéal, et à ce que cela signifie d’être humain.

Les sirènes, 2008, 16 min 20 s

The Sirens est une installation sonore et vidéo incorporant des films 16mm et Super8, des amplis de guitare et un diaporama. Dans cette œuvre, Henricks poursuit son exploration des thèmes omniprésents dans sa pratique : le son et la musique, le texte, la répétition et le corps. Une main place l’aiguille sur le disque, un compteur UV frémit, des aiguilles d’acupuncture semblent trembler et l’eau ondule rythmiquement sous l’effet des vibrations sonores. Henricks rend le son visible, révélant et examinant ses effets et interactions ; les haut-parleurs pulsent à basse fréquence et les guitares tremblent sous les couteaux, produisant des sons et des sensations qui s’attardent dans et hors du physique.

Comédie, 1994, 7 min

Cette vidéo en deux parties est un portrait de Montréal vu par un nouvel arrivant. J’ai passé mon premier hiver au Québec dans un appartement du premier étage, froid et sombre. Je m’asseyais dans la cuisine à côté du radiateur électrique, buvant du café en regardant le compteur électrique, me demandant comment j’allais payer mes factures. La nuit, je regardais le « Q » illuminé de l’édifice d’Hydro Québec et m’imaginais combien il en coûtait pour le garder allumé. Dans la deuxième partie, un homme cherche un sens aux motifs des carreaux de la station de métro Champ-de-Mars. J’ai mené cette recherche à une conclusion plus absurde que tout ce que je pouvais espérer mettre en œuvre. La morale de ces deux contes est : « Ne perdez pas votre sens de l’humour ». La vidéo tire son titre de ce cliché.

Untitled (Score), 2007, 7 min 

« De nombreux artistes ont développé des systèmes ou se sont appropriés des langages pour structurer leurs compositions. Pour cette partition, Nelson Henricks a choisi de s’approprier la notation musicale anglaise, qui utilise les lettres de A à G pour identifier les notes de la gamme. En combinant ces lettres pour former des mots comme CAGE, FACE, DEAD ou BED, il propose simultanément une suite sémantique et mélodique. Il enrichit cette double lecture d’images qui précisent ou détournent le(s) sens du mot. Pour chaque tableau, les lettres apparaissent les unes après les autres, créant un rythme soutenu par une grille dans laquelle des carrés de couleur clignotent. L’énumération de mots simples accompagnés d’images n’est pas sans rappeler les livres pour enfants, dans lesquels chaque expression est porteuse de multiples connotations culturelles. En empruntant des formes didactiques, l’artiste met en lumière l’écart entre ce qui est « montré » et ce qui est « dit », l’espace entre les images et le langage, ou entre le son et les mots. ” (Sébastien Cliche)

Satellite (of Love), 14 min 15 s

Dans la vidéo Satellite, Nelson Henricks combine de la pellicule trouvée et des rythmes technos pour questionner la perpétuelle obsession de la société occidentale à l’égard de la science, de la technologie et du futur. En juxtaposant des images qui proviennent de vieux films éducatifs avec des aphorismes absurdes, Henricks offre un commentaire divertissant, drôle et provocateur de notre besoin de donner un sens à tout, à n’importe quel prix.

 

 

BIOGRAPHIE

Nelson Henricks est né à Bow Island (Alberta), il est diplômé du Alberta College of Art (1986). En 1991, il s’est installé à Montréal où il a obtenu un baccalauréat en cinéma de l’Université Concordia (1994). Henricks vit et travaille à Montréal; il a enseigné à l’Université Concordia (1995-2004) et à l’Université McGill (2001-2003). Musicien, écrivain, commissaire d’expositions et artiste, Henricks est mieux connu pour ses vidéos, qui ont été présentées à travers le monde. Ses oeuvres ont été présentées au MoMA (New York), dans la cadre de la série Video Viewpoints.

 

 

© Nelson Henricks, Échec, 2007

Vidéo club – focus sur Nelson Henricks

PROGRAMMATION

21 février 2023 - 18 h
Cinéma Moderne

15$



En collaboration avec le Cinéma Moderne, Vidéographe présente un programme de courts métrages de Nelson Henricks. L’artiste sera d’ailleurs des nôtres pour présenter son œuvre et répondre aux questions du public.

Le programme nous offre un aperçu rétrospectif de la pratique de l’artiste qui se démarque notamment par sa (dé)composition rythmique des formes et des couleurs. Ses œuvres posent des questions essentielles, non sans une touche d’humour, sur les comportements humains et présentent en ce sens une occasion rêvée pour la discussion.

La projection se termine par une rencontre conviviale où le public pourra déguster un verre offert par Vidéographe.

 

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PROGRAMME (63 min)

  • Échec, 2007, 7 min
  • Crush, 1997, 12 mins
  • Les sirènes, 2008, 16 min 20 s
  • Comédie, 1994, 7 min
  • Untitled (Score), 2007, 7 min
  • Satellite (of Love), 14 min 15 s

 

 

SYNOPSIS


Échec, 2007, 7 min

Images des rituels de la beauté, à la fois masculins et féminins, centrés sur l’épilation du corps. Des scènes illustrant la gêne de l’adolescence sont reproduites dans la vie adulte. La confusion des genres plane. Esthétique pauvre. Musique populaire.

Crush, 1997, 12 mins

Crush est l’histoire d’un homme qui veut se transformer en animal, cette histoire est racontée par l’homme lui-même et par un ou deux observateurs. Il emploie une variété de techniques pour se transformer en bête. Il coupe des parties de son corps. Il fait des exercices. Il nage. Il veut retourner à l’eau pour activer légèrement l’évolution. Est-il devenu fou, ou est-il seulement fatigué d’être un humain? Alors que le narrateur pénètre ses obsessions privées, nous commençons à percevoir la logique distortionnée qui guide sa descente. La trajectoire qu’il définit nous permet de réfléchir aux corrélations entre le corps et l’identité, à l’obsession de notre culture pour le corps idéal, et à ce que cela signifie d’être humain.

Les sirènes, 2008, 16 min 20 s

The Sirens est une installation sonore et vidéo incorporant des films 16mm et Super8, des amplis de guitare et un diaporama. Dans cette œuvre, Henricks poursuit son exploration des thèmes omniprésents dans sa pratique : le son et la musique, le texte, la répétition et le corps. Une main place l’aiguille sur le disque, un compteur UV frémit, des aiguilles d’acupuncture semblent trembler et l’eau ondule rythmiquement sous l’effet des vibrations sonores. Henricks rend le son visible, révélant et examinant ses effets et interactions ; les haut-parleurs pulsent à basse fréquence et les guitares tremblent sous les couteaux, produisant des sons et des sensations qui s’attardent dans et hors du physique.

Comédie, 1994, 7 min

Cette vidéo en deux parties est un portrait de Montréal vu par un nouvel arrivant. J’ai passé mon premier hiver au Québec dans un appartement du premier étage, froid et sombre. Je m’asseyais dans la cuisine à côté du radiateur électrique, buvant du café en regardant le compteur électrique, me demandant comment j’allais payer mes factures. La nuit, je regardais le « Q » illuminé de l’édifice d’Hydro Québec et m’imaginais combien il en coûtait pour le garder allumé. Dans la deuxième partie, un homme cherche un sens aux motifs des carreaux de la station de métro Champ-de-Mars. J’ai mené cette recherche à une conclusion plus absurde que tout ce que je pouvais espérer mettre en œuvre. La morale de ces deux contes est : « Ne perdez pas votre sens de l’humour ». La vidéo tire son titre de ce cliché.

Untitled (Score), 2007, 7 min 

« De nombreux artistes ont développé des systèmes ou se sont appropriés des langages pour structurer leurs compositions. Pour cette partition, Nelson Henricks a choisi de s’approprier la notation musicale anglaise, qui utilise les lettres de A à G pour identifier les notes de la gamme. En combinant ces lettres pour former des mots comme CAGE, FACE, DEAD ou BED, il propose simultanément une suite sémantique et mélodique. Il enrichit cette double lecture d’images qui précisent ou détournent le(s) sens du mot. Pour chaque tableau, les lettres apparaissent les unes après les autres, créant un rythme soutenu par une grille dans laquelle des carrés de couleur clignotent. L’énumération de mots simples accompagnés d’images n’est pas sans rappeler les livres pour enfants, dans lesquels chaque expression est porteuse de multiples connotations culturelles. En empruntant des formes didactiques, l’artiste met en lumière l’écart entre ce qui est « montré » et ce qui est « dit », l’espace entre les images et le langage, ou entre le son et les mots. ” (Sébastien Cliche)

Satellite (of Love), 14 min 15 s

Dans la vidéo Satellite, Nelson Henricks combine de la pellicule trouvée et des rythmes technos pour questionner la perpétuelle obsession de la société occidentale à l’égard de la science, de la technologie et du futur. En juxtaposant des images qui proviennent de vieux films éducatifs avec des aphorismes absurdes, Henricks offre un commentaire divertissant, drôle et provocateur de notre besoin de donner un sens à tout, à n’importe quel prix.

 

 

BIOGRAPHIE

Nelson Henricks est né à Bow Island (Alberta), il est diplômé du Alberta College of Art (1986). En 1991, il s’est installé à Montréal où il a obtenu un baccalauréat en cinéma de l’Université Concordia (1994). Henricks vit et travaille à Montréal; il a enseigné à l’Université Concordia (1995-2004) et à l’Université McGill (2001-2003). Musicien, écrivain, commissaire d’expositions et artiste, Henricks est mieux connu pour ses vidéos, qui ont été présentées à travers le monde. Ses oeuvres ont été présentées au MoMA (New York), dans la cadre de la série Video Viewpoints.

 

 

© Nelson Henricks, Échec, 2007

Vidéo club – focus sur Nelson Henricks

PROGRAMMATION

21 février 2023 - 18 h
Cinéma Moderne

15$



En collaboration avec le Cinéma Moderne, Vidéographe présente un programme de courts métrages de Nelson Henricks. L’artiste sera d’ailleurs des nôtres pour présenter son œuvre et répondre aux questions du public.

Le programme nous offre un aperçu rétrospectif de la pratique de l’artiste qui se démarque notamment par sa (dé)composition rythmique des formes et des couleurs. Ses œuvres posent des questions essentielles, non sans une touche d’humour, sur les comportements humains et présentent en ce sens une occasion rêvée pour la discussion.

La projection se termine par une rencontre conviviale où le public pourra déguster un verre offert par Vidéographe.

 

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PROGRAMME (63 min)

  • Échec, 2007, 7 min
  • Crush, 1997, 12 mins
  • Les sirènes, 2008, 16 min 20 s
  • Comédie, 1994, 7 min
  • Untitled (Score), 2007, 7 min
  • Satellite (of Love), 14 min 15 s

 

 

SYNOPSIS


Échec, 2007, 7 min

Images des rituels de la beauté, à la fois masculins et féminins, centrés sur l’épilation du corps. Des scènes illustrant la gêne de l’adolescence sont reproduites dans la vie adulte. La confusion des genres plane. Esthétique pauvre. Musique populaire.

Crush, 1997, 12 mins

Crush est l’histoire d’un homme qui veut se transformer en animal, cette histoire est racontée par l’homme lui-même et par un ou deux observateurs. Il emploie une variété de techniques pour se transformer en bête. Il coupe des parties de son corps. Il fait des exercices. Il nage. Il veut retourner à l’eau pour activer légèrement l’évolution. Est-il devenu fou, ou est-il seulement fatigué d’être un humain? Alors que le narrateur pénètre ses obsessions privées, nous commençons à percevoir la logique distortionnée qui guide sa descente. La trajectoire qu’il définit nous permet de réfléchir aux corrélations entre le corps et l’identité, à l’obsession de notre culture pour le corps idéal, et à ce que cela signifie d’être humain.

Les sirènes, 2008, 16 min 20 s

The Sirens est une installation sonore et vidéo incorporant des films 16mm et Super8, des amplis de guitare et un diaporama. Dans cette œuvre, Henricks poursuit son exploration des thèmes omniprésents dans sa pratique : le son et la musique, le texte, la répétition et le corps. Une main place l’aiguille sur le disque, un compteur UV frémit, des aiguilles d’acupuncture semblent trembler et l’eau ondule rythmiquement sous l’effet des vibrations sonores. Henricks rend le son visible, révélant et examinant ses effets et interactions ; les haut-parleurs pulsent à basse fréquence et les guitares tremblent sous les couteaux, produisant des sons et des sensations qui s’attardent dans et hors du physique.

Comédie, 1994, 7 min

Cette vidéo en deux parties est un portrait de Montréal vu par un nouvel arrivant. J’ai passé mon premier hiver au Québec dans un appartement du premier étage, froid et sombre. Je m’asseyais dans la cuisine à côté du radiateur électrique, buvant du café en regardant le compteur électrique, me demandant comment j’allais payer mes factures. La nuit, je regardais le « Q » illuminé de l’édifice d’Hydro Québec et m’imaginais combien il en coûtait pour le garder allumé. Dans la deuxième partie, un homme cherche un sens aux motifs des carreaux de la station de métro Champ-de-Mars. J’ai mené cette recherche à une conclusion plus absurde que tout ce que je pouvais espérer mettre en œuvre. La morale de ces deux contes est : « Ne perdez pas votre sens de l’humour ». La vidéo tire son titre de ce cliché.

Untitled (Score), 2007, 7 min 

« De nombreux artistes ont développé des systèmes ou se sont appropriés des langages pour structurer leurs compositions. Pour cette partition, Nelson Henricks a choisi de s’approprier la notation musicale anglaise, qui utilise les lettres de A à G pour identifier les notes de la gamme. En combinant ces lettres pour former des mots comme CAGE, FACE, DEAD ou BED, il propose simultanément une suite sémantique et mélodique. Il enrichit cette double lecture d’images qui précisent ou détournent le(s) sens du mot. Pour chaque tableau, les lettres apparaissent les unes après les autres, créant un rythme soutenu par une grille dans laquelle des carrés de couleur clignotent. L’énumération de mots simples accompagnés d’images n’est pas sans rappeler les livres pour enfants, dans lesquels chaque expression est porteuse de multiples connotations culturelles. En empruntant des formes didactiques, l’artiste met en lumière l’écart entre ce qui est « montré » et ce qui est « dit », l’espace entre les images et le langage, ou entre le son et les mots. ” (Sébastien Cliche)

Satellite (of Love), 14 min 15 s

Dans la vidéo Satellite, Nelson Henricks combine de la pellicule trouvée et des rythmes technos pour questionner la perpétuelle obsession de la société occidentale à l’égard de la science, de la technologie et du futur. En juxtaposant des images qui proviennent de vieux films éducatifs avec des aphorismes absurdes, Henricks offre un commentaire divertissant, drôle et provocateur de notre besoin de donner un sens à tout, à n’importe quel prix.

 

 

BIOGRAPHIE

Nelson Henricks est né à Bow Island (Alberta), il est diplômé du Alberta College of Art (1986). En 1991, il s’est installé à Montréal où il a obtenu un baccalauréat en cinéma de l’Université Concordia (1994). Henricks vit et travaille à Montréal; il a enseigné à l’Université Concordia (1995-2004) et à l’Université McGill (2001-2003). Musicien, écrivain, commissaire d’expositions et artiste, Henricks est mieux connu pour ses vidéos, qui ont été présentées à travers le monde. Ses oeuvres ont été présentées au MoMA (New York), dans la cadre de la série Video Viewpoints.