Lettre x représentant une icône de fermeture

© Charles Binamé, Réaction 26, 1971

Soirée dv_vd : Magnétisme

Projection

13 février 2020, 19 h
Dazibao, 5455 avenue de Gaspé, espace 109

Gratuit



Le programme débutera à 19 h précises. Un service de bar payant sera disponible à partir de 18 h.
Arrivez tôt, les places sont limitées. Le principe du premier arrivé, premier servi sera appliqué.

 

Programme :
Charles Binamé, Réaction 26, 1971, 4 min
Richard Martin, Métamorphoses, 1972, 29 min
David Rahn, Fireworks, 1978, 8 min
Jean-Pierre Boyer, Vidéos inédits, 197?, 10 min
Al Razutis, Vortex, 1972, 14 min

 

Présenté dans le cadre de l’exposition Réseaux magnétiques, coorganisée par Artexte et Vidéographe, ce programme met de l’avant le caractère souvent hypnotique de la vidéo des années 1970. Binamé et Boyer exploitent la pure abstraction du signal vidéo par le feedback, en des formes folles et fragiles. Comme Boyer avec son boyétizeur, Razutis développe ses propres outils –synthétiseur et tireuse optique – et explore les hybridations du film et de la vidéo. Il nous propose, à l’instar de Rahn, un délire de couleurs qui transcende la réalité. Enfin, Martin se livre à une lente dégradation de l’image par réenregistrement, faisant d’une danseuse un pur mouvement désincarné.

 

 

                   Logo Artexte

Lauréate de la résidence REW/FF : Ylenia Olibet

Résidence pour commissaire et programmateur.rice émergent.e - Vithèque

2025



Nous sommes ravi.e.s d’annoncer que Ylenia Olibet est la lauréate de notre résidence REW/FF.

 

Ylenia Olibet est une chercheuse et enseignante basée à Montréal depuis 2016, actuellement stagiaire postdoctorale à l’Université McGill. Sa recherche interroge la manière dont l’archive audiovisuelle inspire les mouvements sociaux. Sa démarche met à l’avant des perspectives transnationales et décoloniales ainsi que les approches féministes et queer appliquées à la culture cinématographique dans la francophonie. Ylenia est titulaire d’un doctorat en études cinématographiques de l’Université Concordia, où, en août 2023, elle a soutenu sa thèse intitulée « La culture cinématographique féministe québécoise au 21e siècle : une perspective transnationale ». Son doctorat et son postdoctorat ont été financés par les Fonds de Recherche du Québec. Elle a publié dans Feminist Media Studies, Feminist Media Histories, Mai: Journal of Feminist Visual Culture, European Journal of Women’s Studies ainsi que dans des ouvrages collectifs. 

 

Dans le cadre de sa résidence de commissariat au Vidéographe, Ylenia propose une réflexion sur Montréal. Comment la collection du Vidéographe documente les transformations urbaines de Montréal ? Le but est de réfléchir sur la construction sociale de l’espace à travers des enjeux matériels – comme par exemple la gentrification ou la crise environnementale – et sur l’espace urbain comme prisme pour penser les résistances au-delà de toute essentialisation territoriale et identitaire.