Lettre x représentant une icône de fermeture
Photo couleur de l'exposition Réseaux magnétiques

Paul Litherland, Artexte, 2020

Artexte en fût : Pour une étude féministe de la vidéo érotique
Julie Ravary-Pilon

Discussion

11 mars 2020, 17h30
Artexte

Entrée libre



Artexte en fût 11 : Pour une étude féministe de la vidéo érotique
Micro-résidence de Julie Ravary-Pilon

 

Le mercredi 11 mars prochain, à l’occasion de l’exposition Réseaux magnétiques, ARTEXTE et Vidéographe vous invitent à la onzième édition d’Artexte en fût, qui sera animée par Julie Ravary-Pilon. Cette dernière a récemment complété une recherche postdoctorale sur les pratiques artistiques des vidéastes féministes dans l’espace socionumérique.

Dans le cadre de l’exposition Réseaux magnétiques, Julie Ravary-Pilon a été invitée à effectuer une micro-résidence dans la collection d’Artexte. Selon Julie Ravary-Pilon, rares sont les occasions pour une chercheuse universitaire de prendre le temps de penser à sa pratique et ses implications. Sa micro-résidence lui offre cette opportunité pour prendre du recul sur son travail, qui s’ancre dans une militance féministe depuis plus de 10 ans. Il s’agit donc pour elle de suivre le fil de ses pensées et de garder une trace des découvertes et des impasses rencontrées lors de son passage dans la collection d’Artexte.

Dans une atmosphère propice aux échanges, Julie Ravar-Pilon présentera le fruit de sa micro-résidence lors de la 11e édition d’Artexte en fût. Elle se prêtera au jeu de l’autoréflexion dans le cadre d’une recherche sur la vidéo érotique féministe intitulée Libidante (Mousse Guernon, 1972). Cette soirée sera aussi l’occasion d’engager une discussion sur l’engagement politique en histoire de l’art, la recherche-action et la vidéo des femmes au Québec.

 

Entrée libre

 

Plus d’informations sur l’activité et la micro-résidence de Julie Ravary-Pilon

Plus d’informations sur l’exposition Réseaux magnétiques

 

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Illustration: Lee Lai

Onze organismes culturels montréalais appuient ou réitèrent l’adhésion à PACBI et réaffirment leur engagement envers la libération de la Palestine

COMMUNIQUÉ DE PRESSE



Dans une forte déclaration de solidarité, onze organisations culturelles de Montréal ont officiellement endossé la Campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel d’Israël (PACBI), soulignant ainsi leur engagement envers le mouvement mondial de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS). Cette action collective souligne le rôle essentiel de la culture dans la résistance à l’oppression coloniale et le soutien à la libération de la Palestine. Alors qu’un accord de cessez-le-feu a été en partie conclu, ce soutien affirme que la lutte pour la justice, la résistance et la libération est plus importante que jamais.

Le mouvement BDS, lancé en 2004 par la société civile palestinienne, appelle à une pression soutenue et non violente pour mettre fin au projet colonial israélien et à l’occupation continue des terres palestiniennes. Les revendications du mouvement sont les suivantes :

  • Mettre fin à l’occupation et à la colonisation de toutes les terres palestiniennes et démanteler le mur de l’apartheid ; 
  • Reconnaître le plein droit des Palestinien·ne·s à l’égalité, tant à l’intérieur des frontières de 1948 que dans les territoires occupés ; et 
  • Soutenir le droit des réfugiés palestiniens à retourner dans leurs foyers, tel qu’il est inscrit dans le droit international et dans la résolution 194 de l’ONU.

En soutenant PACBI, ces organisations rejettent la complicité dans la normalisation du régime colonial israélien. Au contraire, elles s’engagent à soutenir l’autodétermination palestinienne en encourageant les pratiques artistiques et les collaborations culturelles qui résistent à l’oppression coloniale et amplifient les voix de la libération.

En octobre 2023, plus de 4 000 artistes et travailleurs culturels canadiens ont signé une lettre de solidarité déclarant : « En tant qu’artistes, travailleur·euse·s culturel·le·s et universitaires, nous soutenons fermement la lutte des Palestinien·ne·s pour la liberté et contre toutes les formes de racisme et de violence coloniale. » Cette déclaration collective souligne la conviction que l’art est intrinsèquement politique et que les artistes ont la responsabilité de se solidariser avec les communautés opprimées, y compris les Palestinien·ne·s. (Hernandez, Cassie. “4,000 Canadian Artists and Cultural Workers Sign Palestine Solidarity Letter.” Hyperallergic, 20 Oct. 2023.) 

Montréal, connue pour son paysage culturel dynamique, a une longue histoire d’engagement dans les luttes mondiales pour la justice. Cette décision collective reflète une prise de conscience croissante, parmi les travailleur·euse·s culturel·le·s, de l’importance de la solidarité internationale dans la lutte contre le colonialisme et l’apartheid.  

Ce soutien intervient à un moment critique, alors que les Palestinien·ne·s sont confrontés à une intensification du vol de terres, à une violence systémique et à des déplacements forcés dans le cadre de l’occupation israélienne en cours. La décision des organisations de rejoindre PACBI est une déclaration longuement attendue que la culture doit s’aligner sur les valeurs de justice et de libération.  

Les organisations qui soutiennent cette initiative se joignent à un mouvement mondial croissant d’artistes, d’universitaires et de travailleur·euse·s culturel·le·s qui s’engagent à soutenir le peuple palestinien dans sa lutte pour la libération et l’autodétermination. Ces organisations espèrent que plus d’organismes voudront adopter PACBI partout au Québec et au Canada.

À ce jour, les organisations suivantes ont unies leurs forces pour appuyer ou réaffirmer leurs engagements à PACBI: Ada X, articule, Atelier La Coulée, Céline Bureau, Centre Clark, Centre des arts actuels SKOL, Dazibao, Metonymy Press, Oboro, PME-ART et Vidéographe. 

 

À propos de PACBI  

La Campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel d’Israël (PACBI) a été lancée en 2004 dans le cadre du mouvement BDS. Elle appelle les institutions culturelles et les individus à refuser de se rendre complices des violations du droit international et des droits de l’homme commises par le régime colonial, en mettant l’accent sur le pouvoir de transformation de la solidarité mondiale. PACBI est engagé en faveur de la liberté d’expression telle qu’elle est stipulée dans le Pacte international relatif aux droits civils et politiques des Nations Unies (PIDCP) et rejette, en principe, les boycotts d’individus fondés sur leur opinion ou leur identité (telles que la citoyenneté, la race, le genre ou la religion).