Lettre x représentant une icône de fermeture
image noir et blanc, la mer et des bateaux au loin

Courtoisie de l’artiste : © Ivetta Sunyoung Kang, Nissology 1 : Maehwa, 2019

Don de la fondation RBC

Programme de mentorat 2020-2021



Pour une deuxième année consécutive, Vidéographe tient à remercier chaleureusement la fondation RBC pour son soutien financier par l’entremise du projet Artistes émergents RBC. Visant à faciliter la transition d’artiste émergent à artiste établi, ce programme appuie des organismes qui offrent aux artistes les meilleures chances de faire avancer leur carrière.

Grâce à ce don, les participant.e.s sélectionné.e.s pour l’année 2020-2021 du programme de mentorat de Vidéographe bénéficient encore cette année de seize heures de rencontre avec un.e artiste professionnel.le de leur domaine. Le programme de mentorat vise à encourager le développement professionnel et artistique des artistes en début de carrière en les aidant à développer un nouveau projet, explorer une nouvelle technique ou poursuivre la réalisation d’une œuvre en cours.

Voici la liste des artistes retenu.e.s ainsi que leur projet et les mentors avec qui elles/ils sont associé.e.s et auront la chance de travailler.

    • Elisa Gleize, Sans titre
      MENTOR : Pier-Philippe Chevigny
      Court-métrage documentaire
    • Tanha Gomes, Couronnes de cendres
      MENTOR : Alexis Bellavance
      Installation vidéo
    • Irina Tempea, Sans titre
      MENTOR : Guillaume Vallée
      Installation vidéo
    • Max Vannienschoot, Sans titre
      MENTOR : Éléonore Goldberg
      Court-métrage d’animation

 

BIOGRAPHIE

Elisa Gleize est une artiste originaire de suisse née en 1995. Elle est formée en tant que graphiste avant d’être diplômée des Arts Visuels de la Haute Ecole d’Art et Design de Genève en 2019, où elle se spécialise dans le vidéo de fiction-documentaire. Aujourd’hui, Elisa est finissante d’un DESS en Arts, création et technologies à l’Université de Montréal. Ses médiums sont l’écriture, l’installation, le vidéo et l’appropriation de plateformes virtuelles et de jeux vidéo. Les concepts bio-technologiques, l’identité humaine et animale et son devenir ainsi que ses représentations dans la sphère cybernétique sont ses principales thématiques. Elle sonde notamment cette idée de “zone grise“ permise par ces espaces qui invitent à actionner une pensée au-delà des normes. Plus récemment, Elisa se penche sur certains groupes invisibilisés, munie de sa caméra ou de son ordinateur. vimeo.com/elisagleize

Tanha Gomes
Artiste visuelle et travailleuse culturelle, Tanha Gomes cumule une expérience de travail importante pour plusieurs centres d’artistes, fondations et galeries d’art à Montréal. Depuis 2011, elle s’implique dans des initiatives qui inscrivent l’art dans la communauté avec des publics de tout âge. Récemment diplômée à la maîtrise en éducation des arts, elle aspire à développer sa pratique artistique autour des questions de l’identité culturelle, de la mémoire et de l’esthétique relationnelle.

Irina Tempea
Détentrice d’un baccalauréat en Études cinématographiques à l’Université de Montréal, Irina Tempea se dirige maintenant vers la création, notamment à travers la production d’une première œuvre personnelle. Dans le but d’élargir ses horizons vers des pratiques multidisciplinaires, elle poursuit cette année ses études dans le cadre d’un DESS en Arts, création et technologie à la même université. Elle s’intéresse particulièrement aux approches qui mettent de l’avant l’aléatoire et la spontanéité comme processus créatif. Son penchant pour le cinéma expérimental rejoint aussi son amour pour les expériences sensorielles et immersives qui dépassent les balises du contenu. Elle programme également un bloc consacré aux films expérimentaux pour l’édition actuel du festival Courts d’un Soir. vimeo.com/irinatempea

Max Vannienschoot
Originaire de Belgique, Max Vannienschoot sort diplômé de Supinfocom en réalisation numérique en 2007. Après 9 années passées à travailler pour divers studios d’animation, il s’engage dans une nouvelle étape de sa carrière avec l’écriture d’un premier court métrage « O », présenté au concours de pitch du festival de films Les Sommets du cinéma d’animation à Montréal en 2019. Ses expériences personnelles sont à la base de son processus créatif et l’amènent à s’intéresser à divers aspects de la nature humaine. Il se passionne pour plusieurs disciplines comme la photographie argentique, la peinture et le dessin, mais c’est avec le cinéma d’animation qu’il trouve le medium idéal à l’expression de sa pensée.

 

Logo banque RBC

Illustration: Lee Lai

Onze organismes culturels montréalais appuient ou réitèrent l’adhésion à PACBI et réaffirment leur engagement envers la libération de la Palestine

COMMUNIQUÉ DE PRESSE



Dans une forte déclaration de solidarité, onze organisations culturelles de Montréal ont officiellement endossé la Campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel d’Israël (PACBI), soulignant ainsi leur engagement envers le mouvement mondial de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS). Cette action collective souligne le rôle essentiel de la culture dans la résistance à l’oppression coloniale et le soutien à la libération de la Palestine. Alors qu’un accord de cessez-le-feu a été en partie conclu, ce soutien affirme que la lutte pour la justice, la résistance et la libération est plus importante que jamais.

Le mouvement BDS, lancé en 2004 par la société civile palestinienne, appelle à une pression soutenue et non violente pour mettre fin au projet colonial israélien et à l’occupation continue des terres palestiniennes. Les revendications du mouvement sont les suivantes :

  • Mettre fin à l’occupation et à la colonisation de toutes les terres palestiniennes et démanteler le mur de l’apartheid ; 
  • Reconnaître le plein droit des Palestinien·ne·s à l’égalité, tant à l’intérieur des frontières de 1948 que dans les territoires occupés ; et 
  • Soutenir le droit des réfugiés palestiniens à retourner dans leurs foyers, tel qu’il est inscrit dans le droit international et dans la résolution 194 de l’ONU.

En soutenant PACBI, ces organisations rejettent la complicité dans la normalisation du régime colonial israélien. Au contraire, elles s’engagent à soutenir l’autodétermination palestinienne en encourageant les pratiques artistiques et les collaborations culturelles qui résistent à l’oppression coloniale et amplifient les voix de la libération.

En octobre 2023, plus de 4 000 artistes et travailleurs culturels canadiens ont signé une lettre de solidarité déclarant : « En tant qu’artistes, travailleur·euse·s culturel·le·s et universitaires, nous soutenons fermement la lutte des Palestinien·ne·s pour la liberté et contre toutes les formes de racisme et de violence coloniale. » Cette déclaration collective souligne la conviction que l’art est intrinsèquement politique et que les artistes ont la responsabilité de se solidariser avec les communautés opprimées, y compris les Palestinien·ne·s. (Hernandez, Cassie. “4,000 Canadian Artists and Cultural Workers Sign Palestine Solidarity Letter.” Hyperallergic, 20 Oct. 2023.) 

Montréal, connue pour son paysage culturel dynamique, a une longue histoire d’engagement dans les luttes mondiales pour la justice. Cette décision collective reflète une prise de conscience croissante, parmi les travailleur·euse·s culturel·le·s, de l’importance de la solidarité internationale dans la lutte contre le colonialisme et l’apartheid.  

Ce soutien intervient à un moment critique, alors que les Palestinien·ne·s sont confrontés à une intensification du vol de terres, à une violence systémique et à des déplacements forcés dans le cadre de l’occupation israélienne en cours. La décision des organisations de rejoindre PACBI est une déclaration longuement attendue que la culture doit s’aligner sur les valeurs de justice et de libération.  

Les organisations qui soutiennent cette initiative se joignent à un mouvement mondial croissant d’artistes, d’universitaires et de travailleur·euse·s culturel·le·s qui s’engagent à soutenir le peuple palestinien dans sa lutte pour la libération et l’autodétermination. Ces organisations espèrent que plus d’organismes voudront adopter PACBI partout au Québec et au Canada.

À ce jour, les organisations suivantes ont unies leurs forces pour appuyer ou réaffirmer leurs engagements à PACBI: Ada X, articule, Atelier La Coulée, Céline Bureau, Centre Clark, Centre des arts actuels SKOL, Dazibao, Metonymy Press, Oboro, PME-ART et Vidéographe. 

 

À propos de PACBI  

La Campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel d’Israël (PACBI) a été lancée en 2004 dans le cadre du mouvement BDS. Elle appelle les institutions culturelles et les individus à refuser de se rendre complices des violations du droit international et des droits de l’homme commises par le régime colonial, en mettant l’accent sur le pouvoir de transformation de la solidarité mondiale. PACBI est engagé en faveur de la liberté d’expression telle qu’elle est stipulée dans le Pacte international relatif aux droits civils et politiques des Nations Unies (PIDCP) et rejette, en principe, les boycotts d’individus fondés sur leur opinion ou leur identité (telles que la citoyenneté, la race, le genre ou la religion).