Lettre x représentant une icône de fermeture

© Najwa Najjar, Lifting The Mask, 2020

Reflection From Palestine During Covid-19

Projection

25 septembre, 2020, 19 h 30
Montréal, arts interculturels

COMPLET



En partenariat avec AXENÉO7 , Filmlab: Palestine et Vidéographe, MAI (Montréal, arts interculturels) donne à voir le programme de vidéos Reflection From Palestine During Covid-19 en lien avec l’exposition Live In Palestine, présentée du 24 septembre au 24 octobre 2020 dans la galerie du MAI.

Ce programme vidéo inclut la première nord-américaine de l’intégrale Reflection from Palestine COVID-19, une série de courts-métrages produits par Filmlab Palestine (www.flp.ps) et réalisés par les plus grandes figures du cinéma palestinien, qui nous laissent entrer dans leurs mondes et leurs pensées, et nous partagent leurs peurs et leurs colères. La série sera suivie de la vidéo Majid Daiman Motawajid de Varvara Razak.

* À noter que le programme est également disponible en ligne[+]

 

PROGRAMME ET DESCRIPTION
(En anglais et en arabe avec sous-titres)

Laila Abbas, Flou 2020, 5 min 39 s
En période de confinement, essayez de ne pas vous asseoir sur vos lunettes. La vie est déjà assez floue. Et en Palestine, il se passe toujours autre chose…

Najwa Najjar, Lever le masque, 2020, 4 min 17 s
Alors que le COVID-19 aveugle le monde et que les gens se cachent derrière leurs masques, «Lever le masque» révèle la réalité sur le terrain, alors qu’Israël se prépare à annexer plus de terres palestiniennes, cette fois en utilisant la pandémie comme dissimulation.

Bilal Alkhatib, Battre en retraite, 2020, 4 min 12 s
Des clichés qui nous sortent de la réalité ordinaire à un monde d’isolement, de perplexité et de peur, vers des mondes mystérieux, étranges et inconnus.

Ihab Jadallah, La fin est là, 2020, 6 min 26 s
Confinement, distanciation sociale, quartiers strictement contrôlés, dans les coulisses de cette pandémie, un plan conçu il y a longtemps est mis en pratique.

Annemarie Jacir, (a) live, 2020, 1 min 13 s 
(a) live est un montage de moments tirés de vidéos en direct d’artistes palestiniens bien connus dans leur isolement familial et leur lutte avec un monde en mutation, employant la technologie et trouvant d’autres moyens pour se mettre en lien avec les autres.

Majdi El-Omari, Entre moi et toi, 2020, 6 min 36 s
Entre moi et toi, comme un voyage d’une journée. Avec l’aide d’autres participants, un cinéaste / enseignant rassemble la force et la persévérance pour retrouver le lien qu’il a perdu avec le monde extérieur sous les effets d’une quarantaine.

Maha Haj, MAI, 2020, 5 min 19 s
En confinement avec « Eva » pendant l’anniversaire du Nakba.

Dima Abu Ghosh, Un pas en arrière… Deux pas en avant, 2020, 5 min 36 s
Soudain, vous découvrez à quel point votre liberté restreinte est merveilleuse, à quel point il est effrayant qu’un danger inconnu vous entoure, et à quel point cette vie est fragile et belle.

Mohamed Harb, La chambre d’écho, 2020, 4min 48 s
Une caméra de surveillance dans le coin de la pièce. D’un côté, la caméra observe le quotidien des artistes, et de l’autre, elle observe les nouvelles du monde à travers l’écran de télévision qui diffuse les dernières nouvelles sur la crise du Coronavirus. Il a assemblé et monté les images qu’il a documenté dans une œuvre d’art contemporain qui illustre son amour de survivre.

Muayad Alayan, Pendant que nous vous attendions, 2020, 6 min 32 s
Un court journal pendant les jours de quarantaine et de confinement du COVID-19 en Palestine du réalisateur et de sa femme journaliste alors qu’ils attendent la naissance de leur enfant.

Varvara Razak, Majid Daiman Motawajid (titre provisoire), 2020, durée à déterminer
Majid Daiman Motawajid est un document d’une performance de 23 heures qui reconstitue la méthode de torture utilisée par l’occupation israélienne contre les prisonniers palestiniens de Jérusalem-Est. Inspiré par un membre de sa famille qui a été emprisonné et interrogé 23 heures par jour pendant 20 jours, et forcé d’écouter une chanson intitulée Majid, qui est une version arabe de la chanson d’ouverture du film d’animation pour enfant Pinocchio de Disney.

 

 

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Logo Axeneo 7

Illustration: Lee Lai

Onze organismes culturels montréalais appuient ou réitèrent l’adhésion à PACBI et réaffirment leur engagement envers la libération de la Palestine

COMMUNIQUÉ DE PRESSE



Dans une forte déclaration de solidarité, onze organisations culturelles de Montréal ont officiellement endossé la Campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel d’Israël (PACBI), soulignant ainsi leur engagement envers le mouvement mondial de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS). Cette action collective souligne le rôle essentiel de la culture dans la résistance à l’oppression coloniale et le soutien à la libération de la Palestine. Alors qu’un accord de cessez-le-feu a été en partie conclu, ce soutien affirme que la lutte pour la justice, la résistance et la libération est plus importante que jamais.

Le mouvement BDS, lancé en 2004 par la société civile palestinienne, appelle à une pression soutenue et non violente pour mettre fin au projet colonial israélien et à l’occupation continue des terres palestiniennes. Les revendications du mouvement sont les suivantes :

  • Mettre fin à l’occupation et à la colonisation de toutes les terres palestiniennes et démanteler le mur de l’apartheid ; 
  • Reconnaître le plein droit des Palestinien·ne·s à l’égalité, tant à l’intérieur des frontières de 1948 que dans les territoires occupés ; et 
  • Soutenir le droit des réfugiés palestiniens à retourner dans leurs foyers, tel qu’il est inscrit dans le droit international et dans la résolution 194 de l’ONU.

En soutenant PACBI, ces organisations rejettent la complicité dans la normalisation du régime colonial israélien. Au contraire, elles s’engagent à soutenir l’autodétermination palestinienne en encourageant les pratiques artistiques et les collaborations culturelles qui résistent à l’oppression coloniale et amplifient les voix de la libération.

En octobre 2023, plus de 4 000 artistes et travailleurs culturels canadiens ont signé une lettre de solidarité déclarant : « En tant qu’artistes, travailleur·euse·s culturel·le·s et universitaires, nous soutenons fermement la lutte des Palestinien·ne·s pour la liberté et contre toutes les formes de racisme et de violence coloniale. » Cette déclaration collective souligne la conviction que l’art est intrinsèquement politique et que les artistes ont la responsabilité de se solidariser avec les communautés opprimées, y compris les Palestinien·ne·s. (Hernandez, Cassie. “4,000 Canadian Artists and Cultural Workers Sign Palestine Solidarity Letter.” Hyperallergic, 20 Oct. 2023.) 

Montréal, connue pour son paysage culturel dynamique, a une longue histoire d’engagement dans les luttes mondiales pour la justice. Cette décision collective reflète une prise de conscience croissante, parmi les travailleur·euse·s culturel·le·s, de l’importance de la solidarité internationale dans la lutte contre le colonialisme et l’apartheid.  

Ce soutien intervient à un moment critique, alors que les Palestinien·ne·s sont confrontés à une intensification du vol de terres, à une violence systémique et à des déplacements forcés dans le cadre de l’occupation israélienne en cours. La décision des organisations de rejoindre PACBI est une déclaration longuement attendue que la culture doit s’aligner sur les valeurs de justice et de libération.  

Les organisations qui soutiennent cette initiative se joignent à un mouvement mondial croissant d’artistes, d’universitaires et de travailleur·euse·s culturel·le·s qui s’engagent à soutenir le peuple palestinien dans sa lutte pour la libération et l’autodétermination. Ces organisations espèrent que plus d’organismes voudront adopter PACBI partout au Québec et au Canada.

À ce jour, les organisations suivantes ont unies leurs forces pour appuyer ou réaffirmer leurs engagements à PACBI: Ada X, articule, Atelier La Coulée, Céline Bureau, Centre Clark, Centre des arts actuels SKOL, Dazibao, Metonymy Press, Oboro, PME-ART et Vidéographe. 

 

À propos de PACBI  

La Campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel d’Israël (PACBI) a été lancée en 2004 dans le cadre du mouvement BDS. Elle appelle les institutions culturelles et les individus à refuser de se rendre complices des violations du droit international et des droits de l’homme commises par le régime colonial, en mettant l’accent sur le pouvoir de transformation de la solidarité mondiale. PACBI est engagé en faveur de la liberté d’expression telle qu’elle est stipulée dans le Pacte international relatif aux droits civils et politiques des Nations Unies (PIDCP) et rejette, en principe, les boycotts d’individus fondés sur leur opinion ou leur identité (telles que la citoyenneté, la race, le genre ou la religion).