Lettre x représentant une icône de fermeture
Image d'archive couleur, une mére et son fils

© Roberto Santaguida, First Fifth, 2020

Roberto Santaguida, First Fifth

PROGRAMMATION

du 29 janvier au 5 mars 2022
OBORO



First Fifth consiste en une installation documentaire à quinze canaux où s’entremêlent les extraits sur pellicule et la vidéo numérique et analogique. Relayant des images filmées, trouvées ou tirées de documents familiaux, les écrans forment un parcours où chaque site est relié au suivant. Les lieux et les épisodes quotidiens s’apparentent ainsi à des destinations uniques témoignant de souvenirs et de récits aussi singuliers qu’universels. La succession des archives génère une ambiance contemplative et nostalgique où la multiplication des extraits brillants de banalité révèle l’exceptionnalité de la vie.

Roberto Santaguida s’intéresse aux liens qui unissent et déchirent les individus, l’espace et le temps. La narration et les images fragmentées examinent enfin, à l’instar du jeu d’appropriation de contenus parfois privés, l’exaltation des connexions et des affinités assujettie à l’essor des technologies.

L’exposition First Fifth de Roberto Santaguida présentée conjointement par OBORO et Vidéographe a été réalisée dans le cadre de la Résidence de création et de diffusion LUX. La résidence LUX est une initiative de Main Film, OBORO, PRIM et Vidéographe réalisée avec le soutien du Conseil des arts et des lettres du Québec.

 

BIOGRAPHIE 

Depuis la fin de ses études en production cinématographique à l’Université Concordia, les films et vidéos de Roberto Santaguida ont été présentés dans plus de 300 festivals internationaux, dont CPH : DOX, Festival international du film documentaire de Copenhague (Danemark), Festival d’art contemporain Sesc_Videobrasil (Brésil), transmediale (Allemagne) et le Festival international du film Entrevues Belfort (France). Il a participé à différentes résidences d’artistes dans de nombreux pays, dont l’Iran, la Roumanie, l’Allemagne, la Norvège et l’Australie. Il est le récipiendaire de la K.M. Hunter Artist Award et d’une bourse de l’Akademie Schloss Solitude en Allemagne. Roberto Santaguida réside actuellement à Toronto.

logo oboro
Logo Prim
logo Main Film

Illustration: Lee Lai

Onze organismes culturels montréalais appuient ou réitèrent l’adhésion à PACBI et réaffirment leur engagement envers la libération de la Palestine

COMMUNIQUÉ DE PRESSE



Dans une forte déclaration de solidarité, onze organisations culturelles de Montréal ont officiellement endossé la Campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel d’Israël (PACBI), soulignant ainsi leur engagement envers le mouvement mondial de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS). Cette action collective souligne le rôle essentiel de la culture dans la résistance à l’oppression coloniale et le soutien à la libération de la Palestine. Alors qu’un accord de cessez-le-feu a été en partie conclu, ce soutien affirme que la lutte pour la justice, la résistance et la libération est plus importante que jamais.

Le mouvement BDS, lancé en 2004 par la société civile palestinienne, appelle à une pression soutenue et non violente pour mettre fin au projet colonial israélien et à l’occupation continue des terres palestiniennes. Les revendications du mouvement sont les suivantes :

  • Mettre fin à l’occupation et à la colonisation de toutes les terres palestiniennes et démanteler le mur de l’apartheid ; 
  • Reconnaître le plein droit des Palestinien·ne·s à l’égalité, tant à l’intérieur des frontières de 1948 que dans les territoires occupés ; et 
  • Soutenir le droit des réfugiés palestiniens à retourner dans leurs foyers, tel qu’il est inscrit dans le droit international et dans la résolution 194 de l’ONU.

En soutenant PACBI, ces organisations rejettent la complicité dans la normalisation du régime colonial israélien. Au contraire, elles s’engagent à soutenir l’autodétermination palestinienne en encourageant les pratiques artistiques et les collaborations culturelles qui résistent à l’oppression coloniale et amplifient les voix de la libération.

En octobre 2023, plus de 4 000 artistes et travailleurs culturels canadiens ont signé une lettre de solidarité déclarant : « En tant qu’artistes, travailleur·euse·s culturel·le·s et universitaires, nous soutenons fermement la lutte des Palestinien·ne·s pour la liberté et contre toutes les formes de racisme et de violence coloniale. » Cette déclaration collective souligne la conviction que l’art est intrinsèquement politique et que les artistes ont la responsabilité de se solidariser avec les communautés opprimées, y compris les Palestinien·ne·s. (Hernandez, Cassie. “4,000 Canadian Artists and Cultural Workers Sign Palestine Solidarity Letter.” Hyperallergic, 20 Oct. 2023.) 

Montréal, connue pour son paysage culturel dynamique, a une longue histoire d’engagement dans les luttes mondiales pour la justice. Cette décision collective reflète une prise de conscience croissante, parmi les travailleur·euse·s culturel·le·s, de l’importance de la solidarité internationale dans la lutte contre le colonialisme et l’apartheid.  

Ce soutien intervient à un moment critique, alors que les Palestinien·ne·s sont confrontés à une intensification du vol de terres, à une violence systémique et à des déplacements forcés dans le cadre de l’occupation israélienne en cours. La décision des organisations de rejoindre PACBI est une déclaration longuement attendue que la culture doit s’aligner sur les valeurs de justice et de libération.  

Les organisations qui soutiennent cette initiative se joignent à un mouvement mondial croissant d’artistes, d’universitaires et de travailleur·euse·s culturel·le·s qui s’engagent à soutenir le peuple palestinien dans sa lutte pour la libération et l’autodétermination. Ces organisations espèrent que plus d’organismes voudront adopter PACBI partout au Québec et au Canada.

À ce jour, les organisations suivantes ont unies leurs forces pour appuyer ou réaffirmer leurs engagements à PACBI: Ada X, articule, Atelier La Coulée, Céline Bureau, Centre Clark, Centre des arts actuels SKOL, Dazibao, Metonymy Press, Oboro, PME-ART et Vidéographe. 

 

À propos de PACBI  

La Campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel d’Israël (PACBI) a été lancée en 2004 dans le cadre du mouvement BDS. Elle appelle les institutions culturelles et les individus à refuser de se rendre complices des violations du droit international et des droits de l’homme commises par le régime colonial, en mettant l’accent sur le pouvoir de transformation de la solidarité mondiale. PACBI est engagé en faveur de la liberté d’expression telle qu’elle est stipulée dans le Pacte international relatif aux droits civils et politiques des Nations Unies (PIDCP) et rejette, en principe, les boycotts d’individus fondés sur leur opinion ou leur identité (telles que la citoyenneté, la race, le genre ou la religion).