Lettre x représentant une icône de fermeture
Portrait en couleur d’un homme blond en chemise blanche. Se superposent des images en transparence.

© Owen Eric Wood, Self Portrait, 2004

Lucie Szechter
Son propre visage en partage

Résidence de recherche et commissariat

2018
Vidéographe



Dans le cadre de son programme de résidence de recherche et de commissariat, Vidéographe est heureux d’accueillir la chercheuse et artiste Lucie Szechter pour un projet de recherche réalisé à partir de notre collection.

Avec Son propre visage en partage, Lucie Szechter interroge les enjeux soulevés par le visage dans la pratique de l’autofilmage. « Autofilmage » est ici entendu au sens assez large dans la mesure où, pour la chercheuse, il y a autofilmage dès lors que le – ou la – cinéaste est présent.e à l’écran dans son propre film. Dans le cadre de cette résidence, Lucie Szechter se propose d’examiner plus spécifiquement la question suivante : « Qu’est-ce que se filmer soi-même comme un autre ? » et ce, à travers différents axes.

L’autofilmage et l’émergence d’un nouvel espace de socialité
La chercheuse tentera de vérifier si l’articulation entre l’énonciation d’une part, et la représentation d’autre part, peut faire émerger une relation inédite entre le – ou la – cinéaste et le spectateur, de même qu’entre le – ou la – cinéaste et les autres personnes filmées. Les enjeux de la « monstration [1] » du ou de la cinéaste à l’écran : de la vulnérabilité au possible empowerment (autonomisation) de son auteur.e seront aussi questionnés.

L’autofilmage et ses usages dans le contexte contemporain
Une journée d’étude sera organisée à la fin de la résidence au cours de laquelle Lucie Szechter, accompagnée d’autres chercheurs invités, contextualisera la pratique de l’autofilmage au cinéma et dans l’art vidéo. Différentes questions seront abordées.

L’autofilmage en art a-t-il prédit les usages courants qui en sont faits sur les réseaux sociaux ? Comment s’en distingue-t-il à présent ?

Comment réfléchir la représentation du visage de l’auteur.e dans un contexte politique où la reconnaissance faciale se systématise ? Pensons au « délit de faciès » par exemple. Peut-on observer des réinvestissements politiques dans la pratique de l’autofilmage ? Cette dernière, investie par les ciné-vidéastes, peut-elle subvertir les procédures de contrôle et d’identification dont nous faisons l’objet ? Dans ce contexte, qu’est-ce qu’implique l’usage du masque ou du maquillage dans certaines oeuvres ?

Les chercheurs s’intéresseront également à la manière dont la pratique de l’autofilmage questionne le « pacte documentaire » (garantissant au spectateur que c’est bien le monde réel qui est montré dans le film) et le « pacte autobiographique » (affirmant dans le texte que les identités de l’auteur, du narrateur et du personnage coïncident). Certaines œuvres tentent de déjouer ces pactes implicites (c’est le cas de nombreuses « mythologies individuelles » dans le champ des arts plastiques par exemple), d’autres au contraire cherchent à les affirmer (dans certains journaux filmés ou certains autoportraits cinématographiques). Les différents dispositifs mis en place pour arriver à ces fins seront explorés.

[1] acte de montrer, d’exposer aux yeux du public

 

Biographie
Née à Nantes (France) en 1987, Lucie Szechter a obtenu sa Maîtrise en Études Cinématographiques à l’Université de Montréal avant d’intégrer le programme doctoral en recherche-création « Art et Sciences de l’art » à l’École de Recherche Graphique (Bruxelles) et l’Université de Liège avec la bourse nationale Fresh allouée par le FNRS. En 2014, elle tourne son premier court-métrage de fiction Plage(s) produit par le Groupe de Recherches et d’Essais cinématographiques (G.R.E.C). Plage(s) a été sélectionné dans de nombreux festivals, notamment à Côté Court (Pantin), au Festival International de Films de Femmes (Créteil), et a reçu le prix « Courts d’ici 2014 » à Nice pour Un festival c’est trop court. Lucie Szechter a été invitée l’année suivante par le centre d’art contemporain le BAL à Paris pour réaliser un projet cinématographique avec des enfants dans le cadre de leur programme « La Fabrique du regard ». En 2016 elle a finalisé son second film, 27 ans, un travail documentaire articulant témoignages sonores et found footage. Fin 2016, sur l’invitation du G.R.E.C, de France 2 et l’Agence du court métrage, elle réalise un film d’une minute pour une collection hommage aux opérateurs Lumière. Lucie Szechter tourne actuellement son nouveau film, L’Oreille décollée, produit par Aurora films avec le soutien de la région Pays de la Loire et du CNC. Elle écrit également sur le cinéma dans des revues canadiennes et françaises. cargocollective.com/lucieszechter

 

Portrait en couleur d’un homme blond en chemise blanche. Se superposent des images en transparence.

© Owen Eric Wood, Self Portrait, 2004

Lucie Szechter
Son propre visage en partage

Résidence de recherche et commissariat

2018
Vidéographe



Dans le cadre de son programme de résidence de recherche et de commissariat, Vidéographe est heureux d’accueillir la chercheuse et artiste Lucie Szechter pour un projet de recherche réalisé à partir de notre collection.

Avec Son propre visage en partage, Lucie Szechter interroge les enjeux soulevés par le visage dans la pratique de l’autofilmage. « Autofilmage » est ici entendu au sens assez large dans la mesure où, pour la chercheuse, il y a autofilmage dès lors que le – ou la – cinéaste est présent.e à l’écran dans son propre film. Dans le cadre de cette résidence, Lucie Szechter se propose d’examiner plus spécifiquement la question suivante : « Qu’est-ce que se filmer soi-même comme un autre ? » et ce, à travers différents axes.

L’autofilmage et l’émergence d’un nouvel espace de socialité
La chercheuse tentera de vérifier si l’articulation entre l’énonciation d’une part, et la représentation d’autre part, peut faire émerger une relation inédite entre le – ou la – cinéaste et le spectateur, de même qu’entre le – ou la – cinéaste et les autres personnes filmées. Les enjeux de la « monstration [1] » du ou de la cinéaste à l’écran : de la vulnérabilité au possible empowerment (autonomisation) de son auteur.e seront aussi questionnés.

L’autofilmage et ses usages dans le contexte contemporain
Une journée d’étude sera organisée à la fin de la résidence au cours de laquelle Lucie Szechter, accompagnée d’autres chercheurs invités, contextualisera la pratique de l’autofilmage au cinéma et dans l’art vidéo. Différentes questions seront abordées.

L’autofilmage en art a-t-il prédit les usages courants qui en sont faits sur les réseaux sociaux ? Comment s’en distingue-t-il à présent ?

Comment réfléchir la représentation du visage de l’auteur.e dans un contexte politique où la reconnaissance faciale se systématise ? Pensons au « délit de faciès » par exemple. Peut-on observer des réinvestissements politiques dans la pratique de l’autofilmage ? Cette dernière, investie par les ciné-vidéastes, peut-elle subvertir les procédures de contrôle et d’identification dont nous faisons l’objet ? Dans ce contexte, qu’est-ce qu’implique l’usage du masque ou du maquillage dans certaines oeuvres ?

Les chercheurs s’intéresseront également à la manière dont la pratique de l’autofilmage questionne le « pacte documentaire » (garantissant au spectateur que c’est bien le monde réel qui est montré dans le film) et le « pacte autobiographique » (affirmant dans le texte que les identités de l’auteur, du narrateur et du personnage coïncident). Certaines œuvres tentent de déjouer ces pactes implicites (c’est le cas de nombreuses « mythologies individuelles » dans le champ des arts plastiques par exemple), d’autres au contraire cherchent à les affirmer (dans certains journaux filmés ou certains autoportraits cinématographiques). Les différents dispositifs mis en place pour arriver à ces fins seront explorés.

[1] acte de montrer, d’exposer aux yeux du public

 

Biographie
Née à Nantes (France) en 1987, Lucie Szechter a obtenu sa Maîtrise en Études Cinématographiques à l’Université de Montréal avant d’intégrer le programme doctoral en recherche-création « Art et Sciences de l’art » à l’École de Recherche Graphique (Bruxelles) et l’Université de Liège avec la bourse nationale Fresh allouée par le FNRS. En 2014, elle tourne son premier court-métrage de fiction Plage(s) produit par le Groupe de Recherches et d’Essais cinématographiques (G.R.E.C). Plage(s) a été sélectionné dans de nombreux festivals, notamment à Côté Court (Pantin), au Festival International de Films de Femmes (Créteil), et a reçu le prix « Courts d’ici 2014 » à Nice pour Un festival c’est trop court. Lucie Szechter a été invitée l’année suivante par le centre d’art contemporain le BAL à Paris pour réaliser un projet cinématographique avec des enfants dans le cadre de leur programme « La Fabrique du regard ». En 2016 elle a finalisé son second film, 27 ans, un travail documentaire articulant témoignages sonores et found footage. Fin 2016, sur l’invitation du G.R.E.C, de France 2 et l’Agence du court métrage, elle réalise un film d’une minute pour une collection hommage aux opérateurs Lumière. Lucie Szechter tourne actuellement son nouveau film, L’Oreille décollée, produit par Aurora films avec le soutien de la région Pays de la Loire et du CNC. Elle écrit également sur le cinéma dans des revues canadiennes et françaises. cargocollective.com/lucieszechter

 

Portrait en couleur d’un homme blond en chemise blanche. Se superposent des images en transparence.

© Owen Eric Wood, Self Portrait, 2004

Lucie Szechter
Son propre visage en partage

Résidence de recherche et commissariat

2018
Vidéographe



Dans le cadre de son programme de résidence de recherche et de commissariat, Vidéographe est heureux d’accueillir la chercheuse et artiste Lucie Szechter pour un projet de recherche réalisé à partir de notre collection.

Avec Son propre visage en partage, Lucie Szechter interroge les enjeux soulevés par le visage dans la pratique de l’autofilmage. « Autofilmage » est ici entendu au sens assez large dans la mesure où, pour la chercheuse, il y a autofilmage dès lors que le – ou la – cinéaste est présent.e à l’écran dans son propre film. Dans le cadre de cette résidence, Lucie Szechter se propose d’examiner plus spécifiquement la question suivante : « Qu’est-ce que se filmer soi-même comme un autre ? » et ce, à travers différents axes.

L’autofilmage et l’émergence d’un nouvel espace de socialité
La chercheuse tentera de vérifier si l’articulation entre l’énonciation d’une part, et la représentation d’autre part, peut faire émerger une relation inédite entre le – ou la – cinéaste et le spectateur, de même qu’entre le – ou la – cinéaste et les autres personnes filmées. Les enjeux de la « monstration [1] » du ou de la cinéaste à l’écran : de la vulnérabilité au possible empowerment (autonomisation) de son auteur.e seront aussi questionnés.

L’autofilmage et ses usages dans le contexte contemporain
Une journée d’étude sera organisée à la fin de la résidence au cours de laquelle Lucie Szechter, accompagnée d’autres chercheurs invités, contextualisera la pratique de l’autofilmage au cinéma et dans l’art vidéo. Différentes questions seront abordées.

L’autofilmage en art a-t-il prédit les usages courants qui en sont faits sur les réseaux sociaux ? Comment s’en distingue-t-il à présent ?

Comment réfléchir la représentation du visage de l’auteur.e dans un contexte politique où la reconnaissance faciale se systématise ? Pensons au « délit de faciès » par exemple. Peut-on observer des réinvestissements politiques dans la pratique de l’autofilmage ? Cette dernière, investie par les ciné-vidéastes, peut-elle subvertir les procédures de contrôle et d’identification dont nous faisons l’objet ? Dans ce contexte, qu’est-ce qu’implique l’usage du masque ou du maquillage dans certaines oeuvres ?

Les chercheurs s’intéresseront également à la manière dont la pratique de l’autofilmage questionne le « pacte documentaire » (garantissant au spectateur que c’est bien le monde réel qui est montré dans le film) et le « pacte autobiographique » (affirmant dans le texte que les identités de l’auteur, du narrateur et du personnage coïncident). Certaines œuvres tentent de déjouer ces pactes implicites (c’est le cas de nombreuses « mythologies individuelles » dans le champ des arts plastiques par exemple), d’autres au contraire cherchent à les affirmer (dans certains journaux filmés ou certains autoportraits cinématographiques). Les différents dispositifs mis en place pour arriver à ces fins seront explorés.

[1] acte de montrer, d’exposer aux yeux du public

 

Biographie
Née à Nantes (France) en 1987, Lucie Szechter a obtenu sa Maîtrise en Études Cinématographiques à l’Université de Montréal avant d’intégrer le programme doctoral en recherche-création « Art et Sciences de l’art » à l’École de Recherche Graphique (Bruxelles) et l’Université de Liège avec la bourse nationale Fresh allouée par le FNRS. En 2014, elle tourne son premier court-métrage de fiction Plage(s) produit par le Groupe de Recherches et d’Essais cinématographiques (G.R.E.C). Plage(s) a été sélectionné dans de nombreux festivals, notamment à Côté Court (Pantin), au Festival International de Films de Femmes (Créteil), et a reçu le prix « Courts d’ici 2014 » à Nice pour Un festival c’est trop court. Lucie Szechter a été invitée l’année suivante par le centre d’art contemporain le BAL à Paris pour réaliser un projet cinématographique avec des enfants dans le cadre de leur programme « La Fabrique du regard ». En 2016 elle a finalisé son second film, 27 ans, un travail documentaire articulant témoignages sonores et found footage. Fin 2016, sur l’invitation du G.R.E.C, de France 2 et l’Agence du court métrage, elle réalise un film d’une minute pour une collection hommage aux opérateurs Lumière. Lucie Szechter tourne actuellement son nouveau film, L’Oreille décollée, produit par Aurora films avec le soutien de la région Pays de la Loire et du CNC. Elle écrit également sur le cinéma dans des revues canadiennes et françaises. cargocollective.com/lucieszechter