Lettre x représentant une icône de fermeture
petite fille en tshirt rouge su fond rose et blanc à damiers, devant un château en carton peint en jaune

© Kirsten Leenaars, New and Definitively Improved, 2016

Zoë Chan
Le je et le nous

Exposition

31 Janvier - 2 Mars 2019
Montréal, arts interculturels (MAI)

Entrée libre

VERNISSAGE
Jeudi 31 janvier 2019, à 17 h



Parallèlement au vernissage, lancement de la publication THE PLAYERS qui explore des vidéos récentes mêlant le documentaire à la performativité. Richement illustrée, la publication présente des textes de Zoë Chan et Cheryl Sim, ainsi que des œuvres des artistes Arnait Video Productions, Bertille Bak, Shirley Bruno, Tonia Di Risio, Lisa Jackson, Kirsten Leenaars, Caroline Monnet, Yoshua Okón, Helen Reed et Alana Riley. Karen Tam et May Truong.

 

Commissaire : Zoë Chan
Avec les vidéos de : Arnait Video Productions, Shirley Bruno, Tonia Di Risio, Kirsten Leenaars, Caroline Monnet, Alana Riley, Karen Tam , avec la collaboration spéciale de Hands on Media Education.

 

Montréal, arts interculturels (MAI) et Vidéographe sont heureux de coprésenter l’exposition Le je et le nous commissariée par Zoé Chan.

Cette exposition présente des vidéos récentes à mi-chemin entre le documentaire et la pratique sociale. Les œuvres explorent une multitude de plates-formes d’expression vocale – entrevues, contes en images, chansons – qui encouragent la force et la créativité. Le je et le nous rend hommage aux travailleurs d’un quartier de Montréal, aux jeunes femmes autochtones, aux préadolescents de Milwaukee, aux femmes au foyer italiennes de petits villages, aux jeunes New-Yorkais en classe d’anglais langue seconde et aux autres groupes qui passent souvent inaperçus ou qu’on ne célèbre que trop rarement.

 Avec Le je et le nous, la commissaire Zoë Chan, basée à Vancouver, poursuit continuellement son examen du récit, de l’interprétation et du documentaire par l’intermédiaire de vidéos contemporaines.

À lire, l’essai Le je et le nous de Zoë Chan

 

PROGRAMME
Arnait Video Productions, Qulliq, 10 min 21 s, 1993
Shirley Bruno, Tezen, 26 min, 2016
Tonia Di Risio, Feed, 15 min,2010
Kirsten Leenaars, New and Definitely Improved, 14 min 14 s, 2016
Caroline Monnet, Portrait of an Indigenous Woman, 16 min 5 s, 2014
Caroline Monnet, Creatura Dada, 3 min 3 s, 2016
Alana Riley, Songs of Love, 10 min, 2007
Karen Tam, The Girl from Ipanema, 2 min 41 s, 2008
Karen Tam, The Boy from Ipanema, 5 min 13 s, 2008

 

Biographie
Zoë Chan
est commissaire et critique indépendante. Sa recherche porte sur la jeunesse et sa culture, la nourriture, le documentaire et le discours autour de la représentation et de l’identité. Ses projets commissariaux ont été présentés à la Kamloops Art Gallery ; MSVU Art Gallery, Halifax ; Articule, Montréal ; la galerie d’art Foreman de l’Université Bishop’s, Sherbrooke ; et le MAI (Montréal, arts interculturels). Elle a collaboré à C Magazine, esse arts + opinions et Momus, entre autres publications. Elle a été lauréate à deux reprises d’une bourse de projet accordée aux commissaires et critiques du Conseil des arts du Canada et, en 2015, elle a reçu le prix Joan Lowndes en reconnaissance de son excellence en écriture critique et commissariale. Elle détient une maîtrise en histoire de l’art de l’Université Concordia. cargocollective.com/zoechan

 

La commissaire Zoë Chan remercie le Conseil des arts du Canada pour son soutien.

 

Logo CAC

Illustration: Lee Lai

Onze organismes culturels montréalais appuient ou réitèrent l’adhésion à PACBI et réaffirment leur engagement envers la libération de la Palestine

COMMUNIQUÉ DE PRESSE



Dans une forte déclaration de solidarité, onze organisations culturelles de Montréal ont officiellement endossé la Campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel d’Israël (PACBI), soulignant ainsi leur engagement envers le mouvement mondial de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS). Cette action collective souligne le rôle essentiel de la culture dans la résistance à l’oppression coloniale et le soutien à la libération de la Palestine. Alors qu’un accord de cessez-le-feu a été en partie conclu, ce soutien affirme que la lutte pour la justice, la résistance et la libération est plus importante que jamais.

Le mouvement BDS, lancé en 2004 par la société civile palestinienne, appelle à une pression soutenue et non violente pour mettre fin au projet colonial israélien et à l’occupation continue des terres palestiniennes. Les revendications du mouvement sont les suivantes :

  • Mettre fin à l’occupation et à la colonisation de toutes les terres palestiniennes et démanteler le mur de l’apartheid ; 
  • Reconnaître le plein droit des Palestinien·ne·s à l’égalité, tant à l’intérieur des frontières de 1948 que dans les territoires occupés ; et 
  • Soutenir le droit des réfugiés palestiniens à retourner dans leurs foyers, tel qu’il est inscrit dans le droit international et dans la résolution 194 de l’ONU.

En soutenant PACBI, ces organisations rejettent la complicité dans la normalisation du régime colonial israélien. Au contraire, elles s’engagent à soutenir l’autodétermination palestinienne en encourageant les pratiques artistiques et les collaborations culturelles qui résistent à l’oppression coloniale et amplifient les voix de la libération.

En octobre 2023, plus de 4 000 artistes et travailleurs culturels canadiens ont signé une lettre de solidarité déclarant : « En tant qu’artistes, travailleur·euse·s culturel·le·s et universitaires, nous soutenons fermement la lutte des Palestinien·ne·s pour la liberté et contre toutes les formes de racisme et de violence coloniale. » Cette déclaration collective souligne la conviction que l’art est intrinsèquement politique et que les artistes ont la responsabilité de se solidariser avec les communautés opprimées, y compris les Palestinien·ne·s. (Hernandez, Cassie. “4,000 Canadian Artists and Cultural Workers Sign Palestine Solidarity Letter.” Hyperallergic, 20 Oct. 2023.) 

Montréal, connue pour son paysage culturel dynamique, a une longue histoire d’engagement dans les luttes mondiales pour la justice. Cette décision collective reflète une prise de conscience croissante, parmi les travailleur·euse·s culturel·le·s, de l’importance de la solidarité internationale dans la lutte contre le colonialisme et l’apartheid.  

Ce soutien intervient à un moment critique, alors que les Palestinien·ne·s sont confrontés à une intensification du vol de terres, à une violence systémique et à des déplacements forcés dans le cadre de l’occupation israélienne en cours. La décision des organisations de rejoindre PACBI est une déclaration longuement attendue que la culture doit s’aligner sur les valeurs de justice et de libération.  

Les organisations qui soutiennent cette initiative se joignent à un mouvement mondial croissant d’artistes, d’universitaires et de travailleur·euse·s culturel·le·s qui s’engagent à soutenir le peuple palestinien dans sa lutte pour la libération et l’autodétermination. Ces organisations espèrent que plus d’organismes voudront adopter PACBI partout au Québec et au Canada.

À ce jour, les organisations suivantes ont unies leurs forces pour appuyer ou réaffirmer leurs engagements à PACBI: Ada X, articule, Atelier La Coulée, Céline Bureau, Centre Clark, Centre des arts actuels SKOL, Dazibao, Metonymy Press, Oboro, PME-ART et Vidéographe. 

 

À propos de PACBI  

La Campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel d’Israël (PACBI) a été lancée en 2004 dans le cadre du mouvement BDS. Elle appelle les institutions culturelles et les individus à refuser de se rendre complices des violations du droit international et des droits de l’homme commises par le régime colonial, en mettant l’accent sur le pouvoir de transformation de la solidarité mondiale. PACBI est engagé en faveur de la liberté d’expression telle qu’elle est stipulée dans le Pacte international relatif aux droits civils et politiques des Nations Unies (PIDCP) et rejette, en principe, les boycotts d’individus fondés sur leur opinion ou leur identité (telles que la citoyenneté, la race, le genre ou la religion).